Salle d'Audience ( Caerellyn c. Yopyop )

Messages : 37 Date d'inscription : 10/02/2011

Bouillant intérieurement, l'abbé essaya de penser à autre chose. Voyant une dame chuchoter quelque chose à sa greffière, il chuchota à son tour à ECM.

Que t'as-t-elle dit ?

Eglantine répondit à l'Inquisiteur, chuchotant aussi discrètement que possible dans le silence de la salle d'audience, s'interrogeant toujours sur le silence de l'archevêque:

Elle m'a dit qu'elle préférait attendre qu'on l'appelle lorsque son audience débutera... Il s'agit de Dame Kessyba, qui est, je crois, la dernière dans la liste des audiences. L'absence de son mari à cette audience doit l'avoir quelque peu chamboulée, et, se sentant mal à son aise, elle a dû avoir envie de prendre l'air.

Elle ajouta:

Je pense qu'elle ne souhaitait pas interrompre la présente audience simplement pour dire qu'elle se sentait mal.

Que diriez-vous Monseigneur si nous passions aux délibération pour le cas du couple Caerellyn/Yopyop, je crois que c'est dans la salle à côté, et je suis sur que Monseigneur Bushiro n'attends que cela pour donner s'es pensées sur ce cas.

Surtout que vous avez dit vous-même d'attendre les délibérations avant de donner son avis?
Nous passons à côté?

Messages : 37 Date d'inscription : 10/02/2011

Et bien allez-y donc tous deux, ton archevêque devrait bien finir par se réveiller, auquel cas je l'amènerai avec moi.

Lâcha l'abbé, passablement énervé d'attendre ainsi Bushiro, mais adoptant une voix posée car le frère Torcal n'y pouvait évidemment rien.

Comme vous voulez Monseigneur.

Mais je pense qu'il serait peut-être mieux d'y aller tous ensemble.
J'ai l'impression que Monseigneur est vraiment très soucieux de donner un avis équilibrer sans lèser quiconque dans cette affaire.

Sursaute

ha heu oui, heu non rien a ajouté, je crois que tout est dit... voir même trop dit il va falloir faire un tri la dedans

Bien je pense que l'on peux passer dans la salle des délibérations Messeigneurs?

Messages : 37 Date d'inscription : 10/02/2011

Manque d'étrangler Bushiro, mais retient ses mains en les frottant l'une contre l'autre.

Passons-y !

Gehen se leva , s'avança et s'adressa à monseigneur Graoully , monseigneur Bushiro ainsi qu'au pére Torcal...

Veuillez m'excuser , mais je dois vous prévenir avant que vous ne sortiez pour délibérer...

[Je serais absent HRP à partir de ce soir et ce jusqu'au dimanche 3 avril comme prévenu dans un courrier à ECM]

Merci de votre compréhention et de bien vouloir en tenir compte

Gehen salua en signe de remerciement et attendit que les trois prêtres soient sortis pour se retirer .

[HRP: Je confirme si besoin est Wink

]

Eglantine, a la sortie des officiaux, s'adressa à l'assemblée.

Si vous souhaitez aller vous dégourdir les jambes dans nos jardins quelques minutes... Les délibérations risquent de prendre du temps.

Les délibérations suivaient leur cours. Eglantine s'était assise dans les jardins, prête à apercevoir les officiaux et l'Inquisiteur revenir vers l'Officialité. Elle profitait de ce silence, un peu comme le calme avant la tempête. Les prochaines heures ne seraient agréables pour personne.

Fidèle Messages : 97 Date d'inscription : 27/05/2009

S'il était bien une chose que cette "affaire" lui apprenait c'était bien la patience.
Assise sur sa chaise, les yeux dans le vague et les pensées vagabondes, elle attendait, presque immobile depuis le début de l'audience.
Le départ de Kessy l'avait surprise même si elle la comprenait. Elle-même n'osait pas quitter la pièce de peur de revenir trop tard et de se rendre alors compte qu'elle avait manqué le coche.
La plupart des personnes s'étaient retirées, qui pour se dégourdir les jambes, qui pour délibérer sur le premier dossier abordé. Elle se leva et s'approcha des hautes fenêtres devant lesquelles elle se tint en silence jusqu'au retour des jurés.

Les délibérations arrivaient à leur terme, il était à présent temps de revenir à la salle d'audience. Eglantine alla reprendre sa place à son bureau, tout en invitant les personnes qu'elle croisa à rejoindre la salle d'audience pour la reprise imminente de la séance.

Diaconesse Messages : 86 Date d'inscription : 14/09/2010 Age : 48

En silence elle avait été errer dans les jardins. Le temps fut interminable. N'y tenant plus, elle se dirigea vers la grande salle. Elle savait qu'elle aurait maintenant deux vies, celle d'avant et celle qui allait débuter. De quoi serait-elle faite ? Elle pouvait à peine respirer et ses joues étaient pâles.

Elle salua sœur Églantine et reprit sa place. Elle attendait le cœur battant de connaitre le sort que le Très Haut lui réservait.

Messages : 37 Date d'inscription : 10/02/2011

Rentrant dans la salle d'audience avant les officiaux, l'abbé reprit.

Mes enfants, vos juges vont arriver. En tant que procureur, j'ai décidé de demander au nom de l'Église que je représente la dissolution pure et simple du sacrement de mariage, que j'ai assorti d'une interdiction à vie de reprendre conjoint.

Pause.

Vous allez découvrir dans quelques instants ce qui a été décidé par vos trois juges.

Le Prélat entra dans la salle et salua les personnes présentes.

Il alla s'assoir à sa place et attendit ses collègues des offialités.
Certainement que la sentence serait présentée par Monseigneur l'Archevêque Bushiro.

Il regarda Dame Caerellyn et lui sourit pour essayer de rassurer son inquiétude qui était flagrante.

Re-bonjour à toutes et tous.
Nous allons pouvoir vous dire la sentence pour le présent cas : Dame Caerellyn et Messire Yopyop.

L'archevêque prit alors la parole.

Mes enfants, mes frères, mes amis,

Ce fut un lourd procès qui touche aujourd'hui a sa fin. Le jury c'est mit d'accord sur la sentence a appliquer. Président de cette assemblée, je vous la présente : Le jury accorde la dissolution du mariage. Après examen du dossier, le fait que le mariage datte, il est admit que cette engagement ne fut pas prit a la légère, nous ne retenons donc pas l'interdiction de remariage a vie mais le fixons tout de même a une période d'interdiction de 8 mois. A cette interdiction ce rajoute une pénitence. En effet, dans cette affaire, le désintéressement de l'autre, de ses envies, de ses attentes, est navrant ! Aussi pour réapprendre a s'intéresser au sort de sont prochain, les jugés devrons fournir des pains a 2 écus a au moins 5 nécessiteux (vagabond ou jeune paysan).

La séance est levé !

Diaconesse Messages : 86 Date d'inscription : 14/09/2010 Age : 48

Les larmes baignaient sont visage.

Ainsi, il n'était plus son époux, elle n'était plus son épouse. Elle n'arrivait pas à s'en réjouir. Tant de souvenirs heureux et tant de chagrin....une vie ! Ce qui avait été leur vie, n'existeraient plus que dans son souvenir et à jamais.

Pourquoi avait-il fallu que tant de mensonges soient dit ? ils salissaient tout.

Elle n'avait pas le courage de se lever. Au contraire, son dos si droit depuis le début de ce procès s'était affaissé.

Elle n'était pas certaine de bien avoir tout entendu de la sentence. Mais le pain... Tant de souvenirs dans son office de tribun, elle en avait offert combien à deux écus ? Ce n'est pas cinq qui en recevraient, mais cela, comme avant, nul ne le saurait.

Elle se devait de remercier ......pas encore.

Eglantine était terriblement gênée en voyant "l'accusée" pleurer à l'annoncée du verdict, mais elle tâcha de conserver une aptitude ne laissant rien paraître de sa gêne.

En tant que femme, elle pouvait comprendre la douleur que ressentait l'épouse dont le lien sacré venait d'être rompu avec son mari. Elle se dit que ce n'était en tout cas pas la réaction d'une femme malhonnête et trompeuse, comme la dépeignait son ancien mari.

Eglantine avait l'intime conviction que le mari était plus fautif que l'épouse dans cette affaire. Après tout, c'était souvent le cas dans ce genre de mariage, l'homme séduit la femme, ils se marient, et lui n'honore pas son devoir conjugal, ce qui plonge l'épouse dans le malheur, et la pousse à trahir après avoir été trahie.

Aucun n'y gagnèrent, tous y perdirent, comme disait l'autre...

Les prochaines affaires allaient être encore plus dures pour la jeune femme, car c'était ses amies Cooky et Kessyba qui seraient jugées. L'officialité les condamneraient-elles alors qu'elles n'avaient rien fait de mal? Ou peut-être apprendrait-elle des choses sur ses amies qu'elle n'avait pas envie de savoir...

Eglantine tria ses parchemins afin de s'éviter de penser.

Fidèle Messages : 97 Date d'inscription : 27/05/2009

Au retour des jurés, elle avait regagné sa place, toujours silencieuse. Elle d'habitude si bavarde n'avait aucun mot pour décrire la situation qu'elle vivait à présent. L'échéance se rapprochait chaque seconde davantage et elle ne ressentait qu'un calme étrange au lieu de l'appréhension qu'elle avait pensé avoir.

La sentence de la première audience fut rapidement prononcée, sans appel. Elle se demanda subrepticement si elle aussi aurait droit à une telle sentence. Serait-ce une bonne chose ? Elle ne savait qu'en penser.

Dame Caerellyn, jusque là si digne sembla s'effondrer. Elle en fut étonnée et fit un mouvement vers elle avant de se raviser. Elles ne se connaissaient pas vraiment, un geste de sa part pourrait être mal venu. Et puis, il avait été dit que l'un de ses amis était dans la salle, elle ne serait donc pas seule. Gardant néanmoins un oeil sur la jeune femme, prête à la soutenir s'il le fallait, elle se redressa sur son siège.
L'attente allait bientôt prendre fin pour elle aussi.

La première sentence avait été rendue, Dame Caerellyn s'était effondrée en larme.
En fait il savait que s'était une femme bien et que seule les circonstances de la vie avaient amené à ce pénible résultat.

Mais le prélat savait que Dieu quoiqu'il arrive faisait tout pour le bien de ses créatures.
Peut-être refaire une nouvelle vie sera-t-elle encore plus bénie par le Créateur que la précédente, du moins s'est se qu'il espérait pour elle.

Maintenant un autre procès se mettait en place. De nouveau il connaissait la femme, quelqu'un qu'il estimait parce qu'il savait sa valeur. Combien elle était venue travaillée à rénover le cimetière, n'hésitant pas à prendre la bèche et la pioche, à se salit pour aider simplement un pauvre diacre à l'époque qu'elle ne connaissait absolument pas.

Il se trouvait devant un cas qui de nouveau le touchait de près, mais Dieu l'aiderait et mettrait dans son coeur un sentiment d'équilibre et de sérénité. Il ne parla pas mais se mit à prier pour que le Père céleste le guide et lui accorde un peu de son Esprit. Il se retira un peu, s'agenouilla sur un prie-dieu qui se trouvait là.

Il remercia Dieu pour le jugement de l'ex couple Caerellyn et Yopyop.
Puis il demanda au Père de l'inspirer et de lui donner le sens de la justice divine.

Messages : 37 Date d'inscription : 10/02/2011

Alors que Bushiro avait parlé, et que la vicomtesse pleurait, l'abbé reprit la parole.

J'oubliais une chose, qui découle de source pour moi, mais pas forcément pour tous. Cette sentence ne peut pas s'appliquer tant que le consistoire pontifical francophone ne l'aura pas ratifiée. Autrement dit...

Regardant les deux époux.

Vous êtes pour le moment toujours mari et femme, avec les droits et devoirs qui s'y rattachent. Ce que vous venez d'entendre n'a qu'une simple valeur d'avis pour le moment, il sera officiel après sa validation par les cardinaux.

Un clerc vint alors lui apporter un message scellé de l'AEF. Il regarda Torcal prier en souriant. Il lui glisserait un mot avant le début de la deuxième audience. En attendant, il regarda Bushiro.

Quand vous voulez !

Torcal sortit de sa prière et de sa méditation.
Il se releva et revint à la tables des discussions.

Il était évident qu'il fallait attendre la décision définitive du Consitoire pontifical francophone. Il s'assit à côté de Monseigneur Graoully et Monseigneur Bushiro.

En effet, il ne s'agit là que de l'avis du jury. Cette sentence doit être validé par les éminences responsables.

La séance est donc levé pour cette affaire même si le verdict n'est pas encore confirmé par les hautes instances de Rome.

marque la pause

Que chacun reprenne ses esprits, nous avons d'autre dossiers en retard. Passons donc a la secondes audience je vous pris.

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