Élévation a la prêtrise des clercs Ecm & Torcal

Le Père Brennach attendait aux côtés de Monseigneur Bushiro. La mâtinée s'annonçait belle et il en était ravi pour les deux futurs clercs qui allaient connaître l'ordination ce jour. Les Fidèles arrivaient peu à peu. Brennach saluait d'un geste chaleureux chaque nouveau venu. Puis arriva Frère Torcal et Soeur Eglantine.

Bonjour à vous deux, mon frère, ma soeur,

Voilà un heureux jour pour vous mais également pour le diocèse. Il est heureux de voir s'élever à l'ordination deux clercs de votre valeur. Puisse le Très Haut bénir cette cérémonie et continuait à vous éclairer comme il le fit jusqu'à présent.

Citation :

Peut être avions nous oubliez de convier les fidèles...

Ah non Monseigneur, j'avais envoyé une cinquantaine d'invitations... Et puis, j'ai aperçu le sergent Balloo dans l'assemblée .

Églantine rejoint l'autel alors que l'archevêque faisait sonner les cloches.

S'en suit une série de bénédictions. Monseigneur Bushiro avait invoqué tous les éléments et de nombreux archanges. Cela rappela à la jeune femme la cérémonie de bénédiction du conseil comtal.

A l'appel du célébrant, elle récita son Credo avec ferveur, en espérant que d'autres personnes viendraient à la cérémonie... Au moins sa marraine et son parrain!

Elsamarie et Talban avaient revêtus leurs plus beau atours. Pour eux c'était un jour presque aussi important que pour leur fils Torcal.



Ils venaient de recevoir le mot les invitant pour l'élévation à la prêtrise de Torcal. Ils se glissérent à l'intérieur de la chapelle bras dessus, bras dessous et comme ils étaient en retard, ils s'installéres sunr les bancs au fond de la chapelle et ils constatèrent qu'ils arrivaient juste au moment du crédo

Balloo du fond de la pièce se mit à réciter le crédo à voix basse.

Citation :

Je crois en Dieu, le très haut tout puissant,
créateur du ciel et de la terre,
des enfers et du paradis,
juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Pbaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l’univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l’attendait Aristote à la droite du très haut .

Je crois en l’Action divine.
En la sainte église Aristotélicienne Romaine, une et indivisible.
En la communion des saints.
En la rémission des péchés.
En la vie éternelle.
Amen…

Ayant reçu l'invitation d'ECM pour son ordination elle se retrouve à Tarbes où elle n'est jamais venu qu'une fois.
La journée fleure bon et a un petit air de printemps.
Elle en profite pour flâner dans les venelles lorsque le carillon de la cathédrale lui rappelle ce pour quoi elle est là.
Pressant le pas et se laissant guider par le son des cloches elle arrive un peu en retard ( comme dans ses habitudes ).
Elle entre silencieusement car la cérémonie est déjà bien engagée.
Elle est en admiration dans cette chapelle, le faste de la cérémonie, la tenue des gens d'église et leur dignité surtout.
Elle voit une Eglantine toute sereine, un voile de bonheur la transfigure .
Alde n'a pas assez de ses deux yeux pour tout regarder........

Kessy était très émue par la cérémonie si chère au coeur de son amie Eglantine et si importante pour elle.
Elle écoutait le déroulement de l'office avec recueillement.
Elle récita le credo avec l'assemblée.



Je crois en Dieu, le très haut tout puissant,
créateur du ciel et de la terre,
des enfers et du paradis,
juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Pbaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l’univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l’attendait Aristote à la droite du très haut .

Je crois en l’Action divine.
En la sainte église Aristotélicienne Romaine, une et indivisible.
En la communion des saints.
En la rémission des péchés.
En la vie éternelle.
Amen…


Assise au côtés de Alde, elle attendait l'arrivée de sa Ysa et de Lode qui tardaient à venir.
Elle eut une pensée douloureuse vers son aimé Ervil qui elle le savait, allait regretter d'avoir
manquer cela.

Mes enfants, je vous propose la lecture d'un passage du Livre des Vertus.

Citation :

Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.

C'est dans ce texte que la Création du monde nous est expliquée. Et ce passage nous enseigne surtout que chaque élément du monde a été voulu par Dieu. Nous sommes tous les petits rouages d'un mécanisme très complexe, imaginé par le Grand Horloger qu'est Dieu.

Mais tous les rouages n'ont pas la même fonction. Tout ce qui est "mauvais" est destiné à descendre vers l'enfer lunaire, alors que tout ce qui est pur et vertueux s'élève vers le Paradis solaire et la félicité.

Le rôle du curé est de veiller sur les fidèles de sa paroisse, pour que ceux-ci ne se trompent pas de direction. En effet, tous les enfants de Dieu sont destinés à aller au Paradis, même s'ils arrivent qu'ils s'égarent en chemin. Et s'ils se laissent séduire par la Créature Sans Nom, ils finiront malheureusement en Enfer...