[Mariage - R] Maelya Castel Vilar et Yannig Von Wittelsbach

Yann se recueillit avec piété en pensant aux quelques modestes péchés qu'il aurait pu commettre.

Maëlya n'avait aucune patience, son sourire s'effaçait lentement. La cérémonie s'étirait, les invités devaient être las d'attendre après Kassie et Kassie d'attendre après eux. Elle qui avait imaginé son mariage parfait, elle était déçue mais, comme Yannig, elle ne voulait pas teinter le plus beau jour de sa vie de la couleur sombre de la déception.

Elle s'agenouilla, ne sachant trop que faire. Elle venait de demander de confesser ses péchés, et maintenant elle devait demander le pardon de ses fautes ? Il n'était pas le moment de discuter, elle devait faire ce qu'on lui demandait. Elle allait répondre à Kassie qu'elle souhaitait demander son pardon, quand Yannig prit la parole.

Citation :

Je ne sais pas trop si je dois parler, ni même comment, aussi si ce n'était pas le cas veuillez pardonner mon initiative.

J'aimerais tout particulièrement demander pardon de ne pas avoir toujours su être à l'écoute de ma future épouse. Bien des fois j'ai été obsédé par mon travail et mes projet, je ne voyais pas toujours quand Maëlya allait mal.
J'aimerais aujourd'hui lui demander pardon, à elle et à Dieu. Je ne laisserai plus jamais rien me distraire de la personne qui m'est la plus importante.

Maëlya le regardait, les lèvres tremblantes, il lui demandait pardon de l'avoir délaissée, d'avoir fait passer son travail avant elle. Elle se mord les lèvres, ne sachant que dire, que faire, que répondre. Des larmes montaient à ses yeux, larmes de joie, larmes de bonheur, mais ce n'était bien noble de se marier la larme à l'oeil, aussi elle essaya de les dissimuler.

Messer Yannig Von Wittelsbach, taisez-vous, je vous en prie... et lui offre le plus beau de tous les sourires qu'il fut donné de voir sur le visage doux de la jeune femme.

Elle pose sa main dans celle de son fiancé et futur époux, puis se tourne vers Kassie :

Nous le demandons, Messer Von Wittelsbach et moi-même, Daunà Kassandra.[/i]

Par aristote , le regard du Duc en disait long, pour eviter que quelqu'un puisse ouvrir sa bouche au cas ou elle continua....
Apres ce silence des plus agreable enfin dans certaines situations...Petits sourires....

- Maelya et Yannig, vous vous apprêtez à prendre l'engagement d'une vie entière. Les émotions qui vous animent aujourd'hui, vous devrez les maintenir pour l'éternité. Afin de vous aider dans votre tâche, vous avez choisis des témoins pour chacun de vous. Ces témoins seront les gardiens de votre union et devront en partager la joie, et vous soutenir en moments de peine. Pouvez-vous nous présenter vos témoins, et motiver votre décision?

de loin elisabeth ecoutait, elle sourit en entendant la diaconnesse.

Il y en a dans cette assemblé qui auront pas assez de toute leur vie pour se confesser. se dit elle.

Elle baissa la tete et pria

Vous qui étés soit disant proche de nous, faite que cette Gascogne retrouve sa beauté et que la bêtise humaine la fuit. essayez de redonner un peu d intelligence a certains qui ont du la perdre en route. Fait descendre la raison sur la tete de certain a la place de leur couronne.

elle soupira et regarda sa fille en beauté

Yannig fut ému et quelque peu gêné par ce que Maëlya avait dit sur son père. Lui ne savait pas trop quoi dire sur son témoin.
Il fit signe en souriant à son frère de venir à sa hauteur.


après un petit moment de silence il tenta de se lancer...

Difficile de faire mieux que vous ma fiancée.Petit rire nerveux et sourire embarrassé à l'assemblé.

Il se tourna vers Yann.

L'éducation offerte par notre père a toujours eu pour mot d'ordre "débrouillardise". Déjà très jeune nous fûmes dispersés aux quatre coins du royaume, ne pouvant rendre visite à père que rarement.

Il regarda le public.

Mais n'y voyez guère une absence d'amour ou d'éducation ! De l'amour nous y avons toujours eu droit lorsque nous rendions visite à notre père. Combien de fois ais-je manquer d'étouffer sous ses étreintes robustes ? Il adressa un sourire à Louis Philippe.
Maintenant c'est surtout lui qui manque d'air lors de nos enlacades. petit rire suivi d'un clin d'oeil à son vieux père.

Notre père nous a inculqué très jeune à nous débrouiller par nous même. Ce fut pour moi une jeunesse très enrichissante, pleine d'aventures et de conversations passionnées avec mes tuteurs. Yannig ne pouvait que repenser aux débats qu'il avait tenu avec son éducateur d'étiquette, son professeur d'astronomie et bien évidemment ses longues séances avec son maître d'armes.

Ces années ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, un homme accompli. Mais passons sur l'auto-congratulation, ce n'est pas à moi de le faire et c'est très mal-poli de le faire.

Mais malgré une éducation poussée je n'ai guère pus réellement connaitre mon frère et ma sœur que pourtant j'aime énormément.
Aujourd'hui, j'aimerais réparer cette faille.

Yannig passa une main dans le dos de Yann.

J'ai choisis mon frère, Yann, pour être mon témoin à ce mariage. Je me suis dis que ce serait le meilleur moyen de lui faire comprendre mon amour et ainsi nous rapprocher.

Comme tout bons Wittelsbach, Yann est toujours à courir dans tout les sens et il est difficile de suivre son parcours aussi comprendrez vous que je ne m'attarde pas plus sur sa vie que finalement je ne connais que peu.

C'est mon frère, je n'allais choisir personne d'autre.

Le moment fatidique était enfin arrivé, ils allaient se dire oui pour la vie. Il fit face à sa femme.

Citation :

Yannig, veux-tu prendre Maëlya pour épouse, dans la sainteté
et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour?
Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par
l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur
terre?

Yannig se dit que tout ca il l'avait déjà implicitement promit et qu'il honorait déjà cette promesse...

Oui je le veux.

noupi ecouta les futurs,epoux se dit que mael avait plus besoin d elle, et que surement elle commençait deja a l'oublier, doucement elle se retira et reparti vers l armagnac sans avoir salué personne.

Sous le regard du Très-Haut, de vos familles et amis ainsi que par les pouvoirs qui me sont conférés par la Saincte-Église-Aristotélicienne et Romaine, je vous déclare, Mari et Femme!

Vous pouvez vous embrasser......

C'etait son premier mariage et surement son dernier. Elle n'etait pas tres fiere d'elle. Elle s'approcha des deux époux apres qu'ils eussent fini de s'embrasser et les felicita.



[HRP , le certificat vous sera remis ulterieurement]