[RP] Mariage d'Érasme et d'Abriellyn le 14 janvier 1460

Messages : 14 Date d'inscription : 09/10/2011

[Toujours quelques heures auparavant]

Après avoir bisouillé avec tendresse le petit qu'il considérait presque comme son propre fils Era fila dans l'arrière de ses appartements. Il en revint avec un coussin orné de deux alliances en or blanc.

[RP] Mariage d'Érasme et d'Abriellyn le 14 janvier 1460 - Page 2 Awj1uk10

Avec soin il confia les deux précieux au petit lui glissant à l'oreille:

Quand le curé demandera les alliances il faudra que tu viennes les apporter, tu penses pouvoir faire ça mon grand ?

Question inutile il savait pertinemment que le petit prendrait son rôle très à cœur. Ahh ce qu'il l'aimait ce gosse mine de rien. Une fois cela fait il invita le petit et Riri à le suivre. En effet le soleil commençait à se faire haut dans le ciel, 10h45, la cérémonie n'allait pas tarder à commencer. C'est ainsi que dans sa longue robe rouge et noir ils prirent direction de la chapelle sur leurs hauts destrier.

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 06/10/2010

[Chez elle...]

La jeune femme a force de patience et surtout d’obstination était cependant arrivée à quand même lasser une partie de son dos. Mais cela relevait clairement de l’acrobatie surtout quand on a les mains tremblante d’appréhension. Au final, elle ne ressemblait plus tellement à la jeune femme prête, cheveux lissé d’il y a à peine 5 minutes. Enfin elle commençait à voir le bout du tunnel mais elle n’avait pas prévue une chose…

BAM ! Ouverture de porte tonitruante, entrée d’une tornade, euh non Lanceline en fait. Sursaut d’une mariée qu’on avait pas prévenu de la chose, et SCHLAK… rubans lâchés… S’en suivit tout une cascade de catastrophe en séries : chute de jupons, bustier qui se fait la mal, des bras qui s’emmêlent en essayant de rattraper le tout. Ah bein oui elle est belle la mariée y a pas à dire. Elle releva la tête décontenancée, quoi les nonnes ? aaaaah les nonnes.

Mais non je suis sur qu’elles font la fête, trop heureuse de se débarrasser de toi tu penses… Elles vont peut être réussir à garder leurs tonneaux plein plus d’une journée vu que t’es pas là.

Sourire malicieux d’Abrie qui en profite pour remonter ses jupons en de petit saut de kangourou vachement sensuel. On fait avec les moyens du bord, que voulez vous…

Mais qu'est-ce que tu fais ?

Ouverture de bouche….

Voyez bien Mam'zelle, elle met sa robe.

Ah bein non fermeture de bouche et hochement de tête.

Je le vois bien, merci !
Mais... Enfin quoi, toute seule ?

Ouverture de bouche…

Bein oui j’en avais ma…..

C'est de la folie ma belle !

Ah bein non toujours pas, pas le temps de finir sa phrase elle a été gobé par une Line en super méga forme. La jeune femme rosit penaude comme une gamine prise en faute la main dans le pot de miel.

Non mais... Tu t'es vue ?
Comment on va faire pour récupérer le coup ?
Avoue ! Tu n'as pas dormi de la nuit !

Elle se regarda machinalement prenant passant peu à peu du rouge pâle à un pivoine bien déclaré. Elle se rendit en effet compte de la vue original qu’elle offrait, elle tâta ses cheveux et grimaça.

Hum… euh… quoi ? Ca ne se fait pas de ressembler à un épouvantail le jour de son mariage ? Dormi ? euh… je… enfin… un peu… beaucoup… enfin pas trop…

Sourire contrit… Comment dire qu’elle en avait marre de tourner en rond ? Elle n’avait rien d’un poisson rouge. Elle se pencha pour embrasser chaleureusement son amie trop heureuse de la voir à la rescousse.

Et bien je suis excitée, anxieuse, apeurée, hâtive… Enfin un peu de tout mélanger je crois… Rohh Line j’ai vraiment besoin de toi…

Elle tourna la tête en entendant des bruits à la porte. Un autre sourire éclaira son visage en entendant qui s’était. Sans attendre elle ramassa ses jupons, genre fagot de blé récupéré à la va vite, puis trottina pour ouvrir la porte.

Besoin d’aide ? Plus que jamais… Entre dépêche toi… Line on a du renfort ! Vous croyez qu’à deux vous allez réparé le massacre ?

Elle ne laissa même pas le temps à Claire de réagir qu’elle la traina à l’intérieur.

Messages : 11 Date d'inscription : 09/10/2011

La petite se rendit toute pimpante chez la mariée. C'était encore un mariage, la cérémonie à laquelle elle assistait le plus souvent mais aujourd'hui c'était spécial parce que c'était Aby la mariée et le missant missieur le marié. Enfin, cela faisait un petit bout de temps qu'elle ne considérait plus Erasme comme un méchant mais quand même, il avait tenté de la manger et ça, elle ne l'oublierait pas.
Ce matin là, avant de se rendre chez Aby elle était toute excitée, sautillait dans tous les coins du château en chantonnant la chanson traditionnelle des mariages. Elle aimait ça. Certains trouvent les cérémonies ennuyeuses, pas elle. Ce qu'elle aimait tout particulièrement c'était les belles robes des Dames. Elle aussi un jour, elle sera belle comme ça. D'ailleurs, elle ne rechigna pas à porter la sienne ce qui relevait du miracle. Elle prit tellement soin de sa tenue que la nourrice en restait bouche bée en la regardant se pomponner en imitant sa mère. C'était une jolie robe jaune pâle à dentelle. Ses cheveux avaient été remonté en un petit chignon blond où des mèches s'en échappaient en bouclant autour de sa petite frimousse. Elle avait réclamé les trucs des grandes qu'elles mettent sur leur visage mais on le lui avait refusé. Enfin, une journée sans bouderies n'aurait pas été une journée normale.

Elle sifflotait joyeusement sur le chemin et lorsqu'elle arriva à destination elle vit une Dame se fit alpaguer par la mariée et elle en profita pour se faufiler dans la pièce ni vu ni connu. Aby ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche, elle ne la remarqua d'ailleurs même pas et semblait paniquée. Blondie sourit en la voyant, elle était très belle même si a priori l'autre Dame trouvait qu'elle avait une drôle de tête. Remarque, en y regardant de plus prêt, Asalaïs n'avait jamais vu Aby coiffée de la sorte, elle pencha un instant la tête sur le côté pour mieux regarder la mariée dans son intégralité mais son regard fut attiré par le sujet de sa bouderie. Les trucs des grandes. Discrètement, elle se déplaça jusque devant le miroir et attrapa les fameux objets de son désir qu'elle se barbouilla sur la figure. Fière d'elle, elle se tourna vers les Dames présentes.

Moi ze zuis comme une grande !

Elle s'approcha d'elle et finit par se planter devant Aby.

Han tu ressembles à une vraie prinzesse comme ça !

Messages : 2 Date d'inscription : 16/01/2012

mad et Cherry arriverent au mariage de leur amie au galot. Ils avaient parcouru une longue distance depuis les Flandres ou la jolie blonde, épouse de Mad, n'avait ni plus ni moins trouvé le moyen de se faire kidnapper. Le vil manant, auteur de ce sacrilege, l'avait relaché dans ce comté tellement elle lui avait cassé les oreilles.
Ils arriverent donc à grands coups de sabot de leurs chevaux sur les pavés de la ville d'Auch.

Les chevaux, fourbus, se laisserent aller sur la paille ou ils les avaient laissé, la langue pendante.

Mad et Cherry, apres s'etre rafraichit, toiletté et changés, se dirigerent vers la chapelle pour le mariage de leur amie.

"Je ne la voie pas" dit Cherry

Un monde fou leur cachait la vue

"Attends..."

Il chargeat Cherry sur ses épaules.

"Tu la voies?"

"Oui, elle est magnifique dans sa robe"

Mad se dit: "super, moi, à part les gambettes de ma cherie et la robe qui me tombe sur les yeux, je vois rien du tout.
Esperont que je pourrais biser la marié lors de la soirée et féliciter les 2 amoureux comme il se doit"

Fidèle Messages : 38 Date d'inscription : 19/03/2010

Hum… euh… quoi ? Ca ne se fait pas de ressembler à un épouvantail le jour de son mariage ? Dormi ? euh… je… enfin… un peu… beaucoup… enfin pas trop…

L'air mécontente, la Blonde regarda son amie. Elle n'a pas réagi pour les nonnes, il y a sûrement un peu de vrai dans ce qu'Abri a dit.
Elle serre Abri dans ses bras.

Et bien je suis excitée, anxieuse, apeurée, hâtive… Enfin un peu de tout mélanger je crois… Rohh Line j’ai vraiment besoin de toi…

Ce qui est compréhensible, après tout... On ne se marie pas tous les jours !

Elle lui sourit doucement.

Ne t'en fais pas, je suis là. A charge de revanche !

Mais Abri repartait déjà pour ouvrir la porte.

Besoin d’aide ? Plus que jamais… Entre dépêche toi… Line on a du renfort ! Vous croyez qu’à deux vous allez réparé le massacre ?

Elle sourit.

Vous ne serez jamais de trop, Dame !
Lanceline de Valdesti, enchantée !

Moi ze zuis comme une grande !

La Balafrée regarda la petite voix qui venait de prononcer ces mots.

Asalaïs ?

La fille de...
Elle regarda Abri, pour lui laisser le soin de massacrer l'enfant... Ou pas, la Blonde se retenant d'éclater de rire.

Messages : 1 Date d'inscription : 13/01/2012

[ quelques heures plutôt ... quelque part en ville...]

Ça y est...elle y était enfin arrivée! Une si longue route...mais qui valait le coup! Le mariage d'une amie ,c'est une chose qu'on ne peut manquer! Il y avait tellement longtemps que c 'est deux là ne s'était pas vue que Cherry avait envie de revoir son amie avant la cérémonie...histoire de s'assurer que son amie avait fait le bon choix.Elle devait l'avoir fait...dans les dernières missives que les deux amies avaient échangés, Cherry avait pu comprendre que sa racusette avait trouver l'amour de sa vie...Mais c'était plus fort qu'elle ...fallait qu'elle y mette son grain sel...histoire d'être sûre...et puis aussi pour la taquiner ...un petit jeu auxquelles les deux amies s'adonné à coeur joie quand elles vivaient dans le même village. Abri lui avait terriblement manqué...La joie avait gagné le coeur de la tornade blonde en recevant cette invitation, c 'est comme cela que l'avait surnommé Abri.
Le couple D'Audeghem avait pris leurs aises dans une jolie petite auberge non loin de la Chapelle Saint Lescure. Presque prête , ben oui...une femme c 'est jamais prêt...y a toujours un trucs qui foire avant de partir...un truc qu'on a oublié...enfin...Cherry guettait par la petite fenêtre de leur chambre la rue qui commencé à prendre vie , elle pouvait y voir les invités arriver...il fallait se presser!!! La tornade avait encore une course urgente à faire avant de se rendre dans la chapelle et le temps était compté...fallait pas arriver en retard ...ou après la mariée...Elle termina donc se préparer...un petit coup d'oeil dans le miroir pour vérifier que sa longue chevelure blonde était toujours bien place et hop...direction le village ...mais où? Cherry pria en descendant le grand escalier quatre à quatre de ne pas chuter d'abord...et puis de ne pas se perdre en ville ...

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

Riwenn avait suivi le mouvement. Et ils avaient fini par arriver au devant de la bastisse religieuse.

Déjà du monde se mouvait. Certains sur le parvis, certains à l'intérieur.

Les cloches sonnaient.

Il allait estre temps.

Le vieil homme se tourna vers Erasme.

Il est temps mon ami, pas trop angoissé j'espère ?

Sourire taquin.

Une question demeurait. Riwenn avait beau regarder alentour, détaillait les silhouettes dans les murs. Où estait la future mariée ?

Suspeeeeeense.

Messages : 1 Date d'inscription : 17/01/2012

Ils avaient pris des chambres à l'auberge dès leur arrivées et s'étaient offerts un peu de repos bien mérité, après un si long voyage. Le chevalier de Kerbleiz s'était occupée de sa plus jeune fille afin de l'apprêter comme une petite princesse, une reine en devenir, car elle était tout cela pour le Loup ... tout comme l'était Laurelyne.

Curieuse chose que de revenir en ces terres d'Armagnac, des terres qu'il avait du fuir sous la menace de certains. Hier, il était parti avec son épouse Laki et sa tout petite Seren pour des terres plus sereines, un refuge dans les montagnes alpines, Embrun. Aujourd'hui, il revenait pour le mariage d'une amie, mais il n'avait aucun plaisir à se trouver sur ces terres gastes. Sa famille avait bien changé, ; Laki avait quitté ce monde pour l'autre, la Petite Etoile avait grandit et s'émerveillait de tout et de rien et il y avait Laure, sa fille de coeur, sa fille adoptive, qui avançait au bras de son amour, Sam seigneur de Poligny-sur-Drac. Seren, vêtue d'argent, allait quant à elle dans les bras de son père.

Messages : 14 Date d'inscription : 09/10/2011

Il est temps mon ami, pas trop angoissé j'espère ?

Un leger sourire du commandant, il fallait l'avouer un mariage était plus stressant que n'importe quelle autre situation qu'il avait pu affronter avec sang froid. Peu-être était-ce car il ne portait pas sa fine lame à son coté ? Non c'était simplement car il ne voulait décevoir sa douce. Après tout on ne veut jamais décevoir l'être aimé.

Ainsi essayant de garder un masque de calme il offrit un de ses plus beaux sourires à son ami et lui servis un :

Angoissé moi ? diantre vous devez vous tromper de personne.

... qui sonnait faux. Ainsi tout excité et stressé qu'il était il s'approcha des massives portes de la chapelle se frayant un passage parmi la foule venue assister à son mariage. Heureux de voir parmi cette dernière des personnalités qu'il appréciait beaucoup il finit par franchir le seuil de l'église vêtue de sa lourde tenu. Les tissus soyeux de sa robe glissait contre le pierre et celui ci s'avançait vers l'autel son amis l'accompagnant. Rejoignant le prêtre dans une petite pièce légèrement en retrait du cœur de l'église ils récitèrent ensembles quelques prières pour attendre la mariée qui se faisait pour alors désirer.

Messages : 1 Date d'inscription : 17/01/2012

Quitter Embrun, laisser les Ecrins s'effacer dans le lointain, elle ne l'avait fait que peu de fois depuis sa naissance. Toujours à gambader l'hiver dans les futaies, l'été dans les pâturages, Laurelyne avait grandi au grand air, jamais chaussée gardant les troupeaux avec les bergers, débusquant les marmottes et suivant les chamois sur les pentes escarpées des Alpilles...
C'est dans les massifs qu'elle avait croisé Abri qui venait durant les étés gouter à la quiétude des lieux. Camarades de jeux d'enfant, tressant des couronnes de fleurs, elles avaient passé de délicieux moments sous le regard bienveillant du massif de leurs ainés.

Le temps avait passé et les enfants avaient cédé place à de belles jeunes femmes dont l'une venait en ce jour accompagner la seconde à prendre époux. Laure avait donc l'espace de quelques jours déserté la mairie , les dossiers et les joyeux montagnards et chevauchait en bien tendre compagnie. Sa petite soeur tout d'abord qui lui vouait une admiration et qui chaque jour éblouissait les jours de son ainée. Son père ensuite, celui qu'elle aimait avec une infinie tendresse, lui qui lui avait ouvert sa demeure, son coeur et lui avait donné son nom. La mort de sa mère aurait pu faire voler en éclats cette cellule familiale bien malmenée et c'est tout l'inverse qui s'était produit soudé et unit par la même douleur , la meute avait fait face grâce à l'amour et l'amitié des embrunais...et puis il y avait Sam, l'ami de toujours, celui qui lui avait appris les secrets de la montagne, l'humilité face aux éléments, la sagesse et la patience , elle qui avait tendance à ruer devenait à son contact plus douce qu'une agnelle...

Une confiance mutuelle, une amitié sans bornes qui au fil du temps et des ans s'était mue en sentiment plus grand encore, plus profond. La petite louve avait trouvé le chemin de ce coeur solitaire, y avait élu domicile et s'en nourrissait chaque jour nouveau. Idylle longtemps inconsciente, s'était faite jour entre eux alors que Sam tombait sous les coups d'une méprise de l'Ost. Elle s'était associée aux gens de Poligny pour aller lui porter secours , l'avait conduit à l'hôpital et avait attendu de longues semaines qu'il se remette. Attente prolongée car à peine remis ses charges ducales l'avait gardé éloigné des montagnes, une correspondance avait vu jour entre la louve et le cerf, futile au départ et épisodique puis plus nourrie et régulière. Son mandat achevé, il était rentré en sa ville pour y retrouver sa Laure comme elle aimait à l'appeler et depuis lors, ils goutaient au plaisir de se mieux connaître.

Ce jour était unique pour Abri, il l'était tout autant pour Laure, première fois qu'il s'affichait avec la petite louve qui irradiait de son bonheur tout neuf de découvrir son coeur bondissant et battant à l'unisson du sien...
Auch s'annonçait, la vie grouillait et elle devait tenir fermement Etincelle qui n'était pas habitué à une telle agitation. Arrivée dans le centre bourg, elle mit pied à terre et lui prit le licol lui parlant doucement à l'oreille pour rassurer l'animal. Sourire à Sam et signe de main à son père pour lui indiquer qu'ils suivaient. L'auberge qu'ils trouvèrent après bien des détours, les chevaux à donner à bouchonner, se rafraîchir et se changer après cette longue chevauchée.
Elle prit sa chambrée et sautant sur le lit avec sa petite soeur s'y allongea de tout son long, sa libellule lovée contre elle et s'y endormi avant d'avoir compté une douzaine de moutons...

Messages : 2 Date d'inscription : 17/01/2012

Une partie du trajet en bateau puis une grosse semaine de cheval et enfin ils étaient arrivés à destination. Sensation étrange de venir en ce pays avec lequel il avait commercé de nombreuses fois lors de ses mandats de maires ou de commissaire au commerce. Il y avait envoyé des marchands mais c'était la première fois qu'il y venait. C'était donc d'ici que venait son ami Engherran et Laki. Joli paysage mais les gens n'avaient pas l'air plus que ça d'être ravi de voir des étrangers... Ils avaient suivi le chevalier qui avait l'air d'avoir retrouvé ses marques sitôt franchi les portes de la ville. Ils laissèrent les chevaux au palefrenier, lui glissant un écu dans la main, il lui fit bien comprendre qu'il en était responsable quoiqu'il advienne. Faisant signe à Henriot, qui avait absolument tenu à l'accompagner, de monter les bagages dans leur chambre il profita d'être seul quelques instants pour contempler l'agitation qui régnait dans la ville...

Messages : 2 Date d'inscription : 16/01/2012

Mad et Cherry retrouverent leurs amis Engherran, Sam et Laurelyne. Ils se donnerent l'accolade. Ils allaient passer une merveilleuse journée.
Mad, comme à son habitude, allait jouer les mauvais garçons. La p'tite Abrie n'allait pas etre déçue de les avoir invité.
Fallait bien que les montagnes du Sud entendent l'écho des montagnes de l'Est ... Laughing

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 06/10/2010

[Chez elle]

Une fois tout le monde à l'intérieur la jeune femme se tourna vers les filles. Elle toussota.

Hum.. vous pouvez m'attacher cette fichue robe s'il vous plait je me bats avec depuis au moins une bonne heure...

Et hop elle se tourna pour se laisser faire, ce que ses amies firent en moins de temps qu'il faut pour le dire. Y a pas à chiquer 4 mains dans le dos c'est plus pratique que deux mains devant pour le coup. Petit geste pour remonter le devant et la voilà habillée. Elle sourit heureuse, voilà point numéro un réglé, enfin c'était sans compté sans Zaza.

Moi ze zuis comme une grande !

Abrie tourna la tête pour regarder Claire et Line, genre vous avez causé???? C'était bien vous rassurez moi. Vu la mine surprise des deux jeunes femmes, non ca ne venait pas d'elles à l'évidence. Elle fronça les sourcils puis se retourna pour tomber sur la princesse. Sursaut de la mariée, bouche bée.

Han tu ressembles à une vraie prinzesse comme ça !

Grumpf... Zaza mais... d'où tu sors?... Et puis qu'as-tu fais de ton visage? oh t'as utilisé mon maquillage... Non de non mais qu'est ce qu'on va faire de toi petite chipie! Zaza tu vas me rendre folle... S'il te plait ma chérie je t'en prie, pas de bêtises aujourd'hui... Un seul petit jour sans bêtise tu devrais y arriver non?

Autant dire que la mariée vit sa panique, déjà stagnante au niveau 7 (sur 10) depuis le matin, augmentée au niveau 9 d'un coup d'un seul. Elles étaient déjà pas trop en avance et si des paramètres imprévisibles rentraient en ligne de compte, jamais elles n'allaient arriver à l'église à l'heure... En moins de temps qu'il faut pour le dire un torchon fut saisie pour débarbouiller la petiote.

Asalais on te maquillera un peu mais pitié laisse faire Line ou Claire... Maintenant tiens toi tranquille aide nous à me préparer. C'est toi qui tiendra ma robe en rentrant dans l'église d'ailleurs. Mais pour le moment... Tiens amène moi mes bijoux tu vas m'aider à les passer pendant que les filles s'occupent de ce qui me serre de tignasse.

Elle montra le coffret à bijoux à la petite fille. Puis pendant ce temps s'installa sur une chaise montrant aux filles que tout l'attirail à coiffure se trouvait sur la table à coté. Elle essaya de se détendre laissant ses amies, en qui elle avait toute confiance, gérer ses cheveux. Elle fit signe à Zaza de grimper sur une chaise pour être à hauteur et l'aida à mettre boucles d'oreilles et collier. Tout cela sans trop bouger, histoire de ne pas se faire houspiller par les coiffeuses improvisées.

A force d'effort et de patience, Claire et Line firent des miracles, transformant des boucles rebelles en un chignon ordonné, piqué d'un diadème de fleur. S'en suivit une séance de maquillage, la chose ne fut pas aisée vu le champ de bataille laissé par Asalais. Enfin elle fut prête, plus que le bouquet à prendre du vase où il avait passé la nuit. Elle se leva et fit le tour de la pièce en un regard. Non elle n'avait rien oublié... Alors debout devant la porte elle regarda ses amies pour leur sortir d'une traite.

Bon, je crois que c'est l'heure...
Dites ca va je suis belle? Vous penserez qu'il aimera?
Dites vous ne me lâchez pas hein... Vous venez vous mettre au premier rang ... Si je m'évanouis... On sait jamais...
Dites vous voulez regarder si jamais Erasme n'est pas dans la rue... Faut pas qu'il me voit.

Oui oui elle se répétait, et elle avait une tonne de question qui se bousculait. Grande bouffée d'air prise, elle attendit qu'on lui fit signe que la voie était libre, plus stressée que jamais.

Fidèle Messages : 38 Date d'inscription : 19/03/2010

Les deux femmes aidèrent donc Abriellyn à s'habiller, puis se coiffer.
Ce qui n'était pas facile, malgré son entraînement sur les quelques nonnes qui n'avaient pas encore fait leur vœu et donc coupé leurs longs cheveux.

Abri, respire. Détends-toi. Tu trembles comme une feuille !

Pourquoi avait-elle accepté d'aider son amie ? Si le résultat n'était pas acceptable, que se passerait-il ? Elles n'auraient pas le temps de recommencer !

Après tout, tu l'aimes, ton Erasme. Tu le connais, etc, etc.

*La narratrice est prise d'une flemmite aigüe. De toutes façons, ça reste le discours que servent les femmes pour rassurer leurs amies le jour de leur mariage.*

Bon, je crois que c'est l'heure...
Dites ca va je suis belle? Vous penserez qu'il aimera?
Dites vous ne me lâchez pas hein... Vous venez vous mettre au premier rang ... Si je m'évanouis... On sait jamais...
Dites vous voulez regarder si jamais Erasme n'est pas dans la rue... Faut pas qu'il me voit.

La Blonde fila se changer avec l'aide de Suzane. Puis revint.

[RP] Mariage d'Érasme et d'Abriellyn le 14 janvier 1460 - Page 2 Espuma10

Regarda dehors.

Tu ne t'évanouiras pas ma belle, je veillerai.
Ne t'en fais pas, nous serons au premier rang.
Il n'est pas là, tu peux y aller.
Ah !

Elle regarda la future mariée, une lueur espiègle brillant dans les noisettes.

Dis, tu nous fais un beau mariage, hein ?
Si j'me mets au premier rang, c'est juste pour bien voir le baiser !

Elle rit franchement puis attrapa son paquet qui était resté sur le lit où n'avait pas dormi Abriellyn.

Allez, on y va.
Courage !

Elle saisit Abri d'un côté tandis que Claire faisait de même de l'autre.
La Balafrée se pencha vers Abri.

Dis, tu feras pareil, pour mon mariage, hein ?

Abri, et Bee. La fameuse journée que la Line ne voulait pas voir arriver. Simplement parce qu'elle ignorait avec qui elle se marierait...

Messages : 11 Date d'inscription : 09/10/2011

Asalaïs plissa le nez et fit une grimace lorsqu'on la débarbouilla. Ce n'était pas très agréable mais tant pis, elles avaient quand même accepté de la maquiller un petit peu et elle se laissa donc faire, tout sourire. Quand on le lui demanda, elle alla chercher les bijoux dans la boite qu'Aby lui indiqua. Ensuite, elle s'assit dans un coin en les regardant s’affairer autour de la futur mariée qui semblait très, très, très stressée.

Moi ze crouve que t'es belle, mais faudra faire attention pas marcher sur la robe hein...

Elle jeta un coup d'oeil sur la longue robe et sourit, amusée et émerveillée. Au moment de partir, les deux amies d'Aby l'encadrèrent. Elle, elle se plaça derrière et attrapa la robe pour ne pas qu'elle traîne par terre et pour jouer le rôle qu'Aby lui avait donné. Elle serait sage.

Messages : 14 Date d'inscription : 09/10/2011

Coup des onze heures passé, la mariée n’était toujours pas là, Era finissant ses prières avec le curé commençait à s’inquiéter légèrement. En effet il n’était pas de l’habitude de sa douce d’être en retard, surtout pas à un pareil évènement. A peine commençait-il à tourner en rond qu’un soldat vint toquer à la porte de la pièce où ils s’étaient enfermés. Era alla ouvrir et glissa la tête par la porte pour voir de quoi il en retournait. Voyant un soldat derrière celle-ci il grogna légèrement et murmura d’un ton autoritaire au garde :

Ah non pas aujourd’hui hein ! Je me marie aujourd’hui alors si vous avez des demandes attendez, passez vostre chemin je ne vais tout de même pas vous accorder du temps le jour de mon mariage !

Soldat confus ce dernier ne comprenait pas la nature de l’agression de son supérieur, il ne tarda à balbutier ces quelques mots :
Mais … mais … monsieur … vostre femme … c’était juste pour vous prévenir que cette dernière est enfin sorti … M’sieur j’vous dis qu’vous en avez de la chance elle est tout simplement ravissante la petite dame.

Era se calma d’un coup, d’un seul, en effet rien ne pouvait faire plus retomber son énervement d’entendre parler de sa douce, ravissante qu’il avait dit … Diantre ce qu’il était pressé de la voir … L’envie montante la jalousie pointant, bah oui il voulait être le premier à voir son ange il répondit en grognant légèrement au soldat.

Moui bon ça va pour cette fois, mais ne restez donc point-là, allez houst ! Allez-vous en maintenant j’ai à faire.

Et illustrant ses propos il referma la porte au nez du soldat, se retourna vers le curé et fronça le nez.

Dites David, que pensez-vous de mes habits ? J’espère avoir bien fait dans les choix des couleurs … Je ne voudrai pas que ma douce soit déçu du voyage. J’ai demandé au petiot d’amener les alliances quand le moment sera venu, ne vous inquiétez donc point de ne pas les voir des vostre arrivée à l’autel. Oh j’allais oublier, faites attention, Riwenn mon témoin il vous faudra le garder à l’œil pour moi, je ne souhaite point que le vieux nous ruine la cérémonie.

Légère pique d’humour pour évacuer le stress cela ne faisait jamais de mal. Mais le temps était arrivé pour eux. Il lissa une dernière fois ses beaux tissus et ouvrit la porte sortant derrière David pour aller prendre place devant l’autel de la chapelle. Arrivé à celui ci l'impatience pointa et comme un enfant qui attendait le plus beau présent du monde il resta la le retard figé sur l'entrée de la chapelle s'attendant à voir à tout instant sa fiancé passer les lourdes portes de cette dernière.

Milandor attendant docilement dans les premiers bancs de la chapelle, vit enfin entrer le futur marié et le frère qui allait les marier.
Il alla vite fait saluer Erasme d'une poignée de main.
L'impatience du marié était à son comble. Milou ne s'attarda pas et retourna bien vite à sa place.
Abriellyn faisait durer le plaisir, on l'attendait en regardant avec insistance la porte de la chapelle.

Messages : 22 Date d'inscription : 08/06/2010

Maëlya commençait à trouver le temps long. La petite s'agitait de plus en plus, Yannig et Maëlya tentaient autant que possible de la calmer, de la faire patienter. Maëlya regrettait d'avoir dû refuser la demande d'Abriellyn, et de n'avoir pas été l'aider à se préparer. Ça aurait peut-être été moins long. Et Maëlya aurait su pourquoi c'était si long.

Quand Érasme fit son entrée, la petite famille se rendit à lui pour le saluer, histoire de dégourdir les jambes de Lora. Maëlya et Érasme avaient eu des débuts difficiles, et c'est par amitié pour son amie que Maëlya avait accepté de mettre derrière eux ces moments déplaisants.

Ils se dirigèrent ensuite vers Milandor et déposèrent Lora dans les bras de son oncle. La petite, ravie, sautille sur les genoux de ce dernier. Maëlya et Yannig sourient et s'installent pour attendre Abriellyn.

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 06/10/2010

Abrie acquiesça les dires de Line, rassurée au moins sur ce point, Era n’était pas dans la rue. Puis elle sourit limite les larmes aux yeux, ah stress quand tu nous tiens.

Pro… promis… Enfin je ferais ce que je peux… Merci ma Zaza tu es très jolie aussi tu sais.

Elle était tellement tendue qu’elle ne releva pas la remarque sur le baiser, ce que d’habitude elle ne se serait pas prié de faire. Courage ? Elle en avait super vachement beaucoup là… Comment cela ca ne se voit pas ? Vous êtes durs… Elle sourit avec douceur à la blonde et caressa sa joue.

Bien sur Line que je ferais pareil… Je te couverais même pour que tu ne sois pas tenter d’aller retrouver tes nonnes…

Elle saisie les mains de ses amies se retournant pour vérifier que Zaza assurait le coup derrière. Elle fit un clin d’œil à la petite fille qui tenait son rôle à merveille. Une énorme inspiration, le bouquet cramponné d’une main, l’autre soulevant le devant de la robe pour ne pas s’enjarter les pieds dedans. C’est qu’elle était encore capable de le faire… Les robes ce n’était pas tellement son truc, bon certes plus que Claire qui en l’instant était aussi affairée à chercher où poser ses pieds. Enfin les filles avancèrent vers l’église. Peu à peu la jeune femme se sentait fébrile, une boule sortie de je ne sais où se forma au niveau de sa gorge. Le grand jour enfin était là… Elles montèrent doucement les escaliers au rythme de Zaza qui avait les plus petites jambes. Une fois sur le parvis, elle jeta un rapide coup d’œil dans l’église curieuse de voir qui était là, mais elle retint son envie quand elle pensa qu’Era pouvait la voir.
Elle regarda ses amies et la petite princesse comme pour s’assurer que personne n’avait pris la poudre d’escampette.

Bon cette fois je crois qu’on y est…

Elle remit un peu d’ordre dans sa robe, vérifia que tout était bien en place sur sa tête.

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Et c’est le cœur battant qu’elle chercha papy duc du regard. Elle espérait profondément qu’il n’ait pas eu une de ses crises de sommeil qui le prenait sans prévenir… Mais c'est soulagé qu'elle le vit dans l'allée centrale. C'était déjà ca de gagner. Mais elle aperçu aussi son fiancé futur époux. Sans attendre elle se mit sur le coté.

Les filles vous pouvez faire signe à Riwenn que je suis là, je veux pas qu'Erasme me voit...

Elle leur sourit reconnaissante, et en profita pour poser un baiser sur le front de Zaza. Façon de se calmer? Qu'est ce qui vous fait pensez cela...

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

Et Riwenn en pénétrant les lieux retrouva une grande partie de sa famille, dont sa fille. Maëlya estait venue en famille, elle éblouissait de grasce et d'élégance. Il la sera contre lui et lui bisa le front ainsi qu'à ses deux enfants, laissant un hochement de teste pour Yannig son beau-fils.

Hilha, tu es splendide. Et ma petite-fille grandit vite. Un sourire suffit. Paternalisme. Où est donc le petit dernier ? Question qui estait pleine de joie.

Et à la nouvelle de son vassal.

Je vous remercie, il est tout autant mon vassal que vous, et je suis heureux que mes vassaux se connoissent. Sourire de sympathie. Il estait vrai que les titres s'accumulaient et qu'à force, les vassaux finiraient par se parler sans savoir qu'ils ont le mesme suzerain. Le monde estait petit cependant. La preuve.

Son sourire s'élargit en apercevant son fils, Milandor, au devant de l'église. Au rendez-vous.

Il y avait du monde en la bastisse religieuse, beaucoup que Riwenn ne connoissait aucunement. Sans doute aurait-il le temps de faire des rencontres à la fin de la cérémonie.

En s'approchant davantage de l'autel, il tomba sur un ami, officiant pour l'occasion qui plus est : David.

Adishatz mon Père, j'espère que vous vous portez bien. Erasme estait déjà près du religieux depuis quelques minutes, il avait mesme l'air de comploter lorsque le vieil homme avait approché. Riw ne s'en soucia guère et chercha la mariée des yeux. Ainsi que sa petite. Zaza devait estre présente, il le savait. Mais rien. Patience donc.

Fidèle Messages : 38 Date d'inscription : 19/03/2010

Bien sur Line que je ferais pareil… Je te couverais même pour que tu ne sois pas tenter d’aller retrouver tes nonnes…

Elle rit.

Ne t'en fais pas, elles ne m'enlèveront pas. Pas ce jour-là.

Au moins, Riwenn y veillerait.

Bon cette fois je crois qu’on y est…

Eh ! Tu vas faire tes derniers pas en tant que Damoiselle, tu seras très vite Dame !

Rassurant, ça ? Ouiiiii.

Les filles vous pouvez faire signe à Riwenn que je suis là, je veux pas qu'Erasme me voit...

La Blonde hoche la tête.

Je te laisse alors, je vais le prévenir.
Tu ne tombes pas, tu ne bouges pas, tu ne t'enfuis pas, tu restes là.

D'un pas décidé, elle s'approche de son duc de Cousin, en pleine discussion avec le curé, qu'elle salue d'un signe de tête agrémenté d'un sourire.
Elle fait une révérence devant Riwenn.

Adishatz Cousin.

Surprise ? Ben quoi, à force d'être saluée de la sorte par le moustachu, il faut bien qu'elle rende la pareille, non ?
Elle se penche vers lui et prend une voix de conspiratrice.

Abriellyn vous fait dire qu'elle est arrivée et qu'elle vous attend.
Elle espère que vous ne vous endormirez pas sur le chemin qui la mènera à l'autel.

Petite pointe d'humour, elle aussi est nerveuse.

Asalaïs est là également.
Riwenn, dépêchez-vous, vous allez la mettre en retard !

Elle esquisse un sourire.

Que dois-je faire ?

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

Abriellyn m'attend... ? pour quelle raison l'attendrait-elle ? le vieil homme réfléchit à la notification de sa cousine qu'il venait de saluer d'un sourire, marqué par sa révérence.

Elle espère que vous ne vous endormirez pas sur le chemin qui la mènera à l'autel.

Ah oui c'est vrai !

Bien bien.

Et le vieil homme faict un prime pas vers le seuil de la bastisse.

Riwenn, dépêchez-vous, vous allez la mettre en retard !

En retard ? Retard pour quoi ? Un carrosse à prendre ? Un rendez-vous avec la Reyne ou le Coms qu'il ignorait ? Un enfant à procréer peut-estre ? Ce devait estre cela. À n'en pas douter. L'homme sourit de plus belle malgré l'insistance de sa cousine et il accéléra, autant qu'il le pouvait, le pas.

Que dois-je faire ?

Trouvez de quoi vous occuper, je n'en ai pas pour longtemps lança-t-il alors qu'elle estait déjà loin derrière lui et qu'il arrivait près des portes.

Abri ! fit-il en voyant icelle qui le considérait comme son pay tu es magnifique. Que nous vaut pareille tenue ? le faisait-il exprès ? L'on m'a dict que tu m'attendais saluant au passage les jeunes filles qui l'accompagnaient. Venez nous rejoindre à l'intérieur les invita-t-il en tendant le bras à la mariée.

L'on estait pas couché !

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 06/10/2010

Inspirée, expirée, la jeune femme tremblait de tout ses membres et comble du comble crevait de chaud. Pourtant même si la journée était ensoleillée on était en décembre c'était donc pas le brasier, bien loin de là même. Elle trépignait d'impatience maintenant. Envie de lui dire oui et de voir aussi à quoi il ressemblait. Faut dire qu'ils n'avaient jamais été séparer depuis quelques semaines. Elle ne l'avait pas vu depuis 24h et ca devenait dur.

Elle vit avec soulagement Riwenn arrivé et elle lui sauta littéralement dans les bras, le serrant fort. Un léger bisous sur la joue... Elle resta coi... Comment cela pourquoi elle était habillée comme ca? C'était la meilleure ca... Elle le regarde paniquée, ah non il allait pas leur faire une de ses crises d'amnésie passagère, c'était pas le moment. Elle devint pâlichonne commençant à se sentir mal...

Riwenn pitié... c'est pas le jour.... pas de blagues de mauvais goût maintenant ou je vais défaillir dans la seconde... Tu devras me porter après et la mariée dans le cirage c'est pas tellement le mieux pour une cérémonie.

Elle cramponna son bras bien décidé à le trainer s'il le fallait le long de l'allée centrale. Elle était bien décidée à se marier ce jour avec ou sans la coopération de papy duc. Elle se pencha à son oreille pour lui souffler:

Bon tu te tiens bien... Tu ne marches pas sur ma robe.. Pas de remarques douteuses... Bon allez on y va.

De toute façon, elle venait de décider derechef qu'à la moindre incartade elle enfoncerait un de ses talons dans le pied de Riri, c'était pas négociable. C'est expéditif une mariée sur les nerfs... Elle souffla un bon coup, regarda si les filles étaient en place, leva le menton, posture droite. Et voilà le moment attendu, la mariée commença à remonter l'allée pour rejoindre le futur.

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

La porter ? Riw manqua s'étouffer. Pas que cela le dérangeait d'avoir une jolie jeune femme dans les bras mais icelle oubliait son dos à lui. Il n'estait plus tout jeune le Papy Duc. Cirage ou pas cirage, il fallait penser à son dos. C'est pourquoi le vieil homme cramponna le bras de la stressée-futur-mariée-hyper-angoissée tout autant qu'elle le faisait, sans ajouter un mot.

De toute façon, il souriait. Elle s'estait enfin décidé à pénétrer la saincte bastisse. C'est ce qu'il voulait. Il apprendrait ce qu'estait cette cérémonie une fois dans les lieux...

Messages : 14 Date d'inscription : 09/10/2011

Les lourds battements de la chapelle s’ouvraient enfin laissant la douce lumière du soleil pénétrer en cette dernière. Dans l’embrasure de la porte on y distinguait une forme des plus féminines. Cette forme même n’arrivant à voir qui se cachait derrière il ne la connaissait que trop bien. Des nuits entières passées à l’observer, à veiller sur elle, à l’admirer. Il s’agissait bien entendu de sa moitié. Elle avait mis du temps, beaucoup de temps si bien qu’Era en avait finis par s’inquiéter légèrement mais le spectacle qui s’offrit bientôt à ses yeux lui fit oublier toutes ses pensées néfastes. Elle était là, belle comme un ange, gracieuse comme une colombe s’envolant si bien qu’il dut faire un effort pour tenir debout. Plus belle que jamais elle avançait vers lui ses yeux ne sachant plus se découper d’elle.

Lui il était la stupéfait et émerveillé devant l’autel, le prêtre se tenant à ses côtés.

Quand sa douce l’eut bientôt rejoint devant l’autel, ce qui parût être une éternité en passant, Era se concentré pour essayer de récupérer un tant soit peu ses esprits. En effet ce n’était point le moment qu’il se perde dans la beauté de sa douce, bien que l’idée pouvait paraitre alléchante. Alors après avoir cligné des yeux quelques fois pour s’assurer qu’il ne s’agissait la point d’un rêve il lui tendit tendrement la main invitant sa douce à franchir le petit marche qui s’imposait devant elle.

Puis d’un sourire légèrement benêt, oui oui toujours pas remis de ses émotions, il remercia son ami qui avait guidé sa douce, ou plutôt qui s’était fait guider par sa douce jusqu’à l’autel. Le principal étant tout de même qu’il soit là aussi le bougre.

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