Confessionnal de la paroisse de Lourdes

Suivant le chemin indiqué par les clercs, il approchait tout doucement du confessionnal. Il entendait un bruit sourd de battement de tambours, l'exitation, l'inquiétude... Voilà le confessionnal. Un simple, et sans trop de décorations. Il était déjà entrain de réfléchir s'il y avait des coussins pour ne pas avoir mal au dos... Il entra en tirant sur le rideau.

Madre ? Mère ? Vous êtes là ?

Il s'était installé. Il ne savait pas si c'était à genou, debout ou assis que l'on recevait la confession. Il s'assit.

Par où dois-je commencer Madre ? Le plus croustillant pour la fin ?

C'était la technique que sa nièce lui avait narrée. Le père adoptif de celle-ci, en confession, conseillait de divulguer le plus croquant pour la fin. Mais quand ce-dernier recevait l'ancien curé de Thiers... -De la même région que le confesseuse du jour d'hui- c'était une autre affaire car la confession pouvait durer plus d'une journée.

Melian, précédant messire Clément-Mathieu, s'était installée aussi confortablement que possible à la place du confesseur.

Madre ? Mère ? Vous êtes là ?
Par où dois-je commencer Madre ? Le plus croustillant pour la fin ?

Melian regarda vers le fidèle à l'âme en peine qu'elle distinguait à peine, se disant que si pécher était considéré comme croustillant, ils n'étaient guère au bout de leurs peine. Cela la fin sourire cependant.

Oui je suis là et à vostre écoute. De quels faits ou dires souhaitez-vous vous faire pardonner aux yeux du Très Haut ?

Clément poussa un soupire de soulagement. Elle était là. Et elle commença l'interrogatoire. Première question. Heureusement que le rideau empêchait de voir le visage, sinon elle aurait pu constater la tête effarée du futur confessé.

Tous ?! Vous avez du courage. Je propose quand même de les faire un part un, non ?

Il commença dès à présent.

Le premier concerne l'évèque et ma nièce. Vous savez la fille du feu fils de ma mère qui était mon frère. Il baiguailla gêné. Je ne l'ai pas retenue dans sa conquète amoureuse. Une manière de voir les choses, il aurait du plutôt dire, je l'ai poussée à draguer le curé de l'époque. En fait, je la poussais presque. Mais elle le faisait de son plein gré.

Mine inquiète.

C'est grave Madre ?

Melian fit une légère grimace.

Quel début, que doit-il advenir du reste misère... se dit-elle, avant de répondre finalement.

Eh bien outre l'attirance que vostre nièce éprouve pour nostre Evêque, sentiment naturel, l'encourager dans telle voie est mauvaise chose. Vous savez aussi bien que moi que ledit Evêque est voué corps et asme à l'Église par des vœux indéfectibles, cette jeune dame ne puis de ce fait rien attendre de lui. Le mieux serait qu'elle en prenne conscience, quitte à ce que vous l'y aidiez. Il est nombre d'hommes qui sauraient la rendre heureuse tout en étant autrement plus accessibles et présents pour elle.

Vous avez eu tort de la pousser en ce sens. Il va vous falloir à présent lui faire prendre conscience de la réalité, pour ceci telle sera vostre pénitence.

Toujours dans l'euphorie de la confession, il se rassurait.

Ha mais non. Depuis qu'il s'est fait battre par l'ex lieutenant de police au bucherronage, elle ne l'aime plus. Elle le pensait invincible et pfioum. Il s'est fait battre. Voilà qui clôture l'avant-propos. J'espère qu'il laisse la saveur pour les chapitres.
Mais l'évèque ne peut pas faire entrave à ses voeux ? Juste pour connaitre la vertu du plaisir ?

Prologue.

Deuxième partie. J'ai fort été impulsif face à la Prévost. Mais je ne regrette pas. Cela a mené hier à ma démission. Mais je ne regrette pas. Je lui ai fait défaut qu'un jour mettant en danger mes concitoyens. Mais, elle s'est énervée sur moi parce que je n'était pas à la hateur de ces exigences. Et ces exigences, elles n'étaient mentionnées nul part...

Mais l'évèque ne peut pas faire entrave à ses voeux ? Juste pour connaitre la vertu du plaisir ?

Non il ne le puis, ses voeux sont on ne peut plus clair sur cette question. Mais dites m'en plus sur le deuxième point. Que vous a-t-il été reproché précisément ? En quoi avez-vous été impulsif ? Dans vos dires ou par le fait de vostre démission ?

Clément soupira. Fallait qu'elle s'éttarde sur le sujet le moins palpitant.

En fait, tout à commencé quand j'ai prévenu mon absence la veille. Elle n'était pas enthousiaste et m'a dressé un avertissement ainsi que des reproches sur mon travail pendant deux mois. Entre autre, le fait que j'acceptais les demandes trop tard dans la journée. Et tout ça, elle l'a menti par omission ! Puis alors, ma nièce a fugué je l'ai cherché pendant deux jours abandonnant sans prévenir mes charges. Ensuite, j'ai demandé l'acceptation de ma démission. Mais le futur me poussait aussi à démissioner. Un avenir politique et l'aquisition d'une échoppe...

Melian entendit le soupir du confessé et sourit.

Je ne puis vous aider si je ne connais pas le minimum des évènements. Evènements qui à l'évidence avaient effectivement une raison, comme toujours. Y a-t-il autre chose qui vous amène icelieu ?

Naturellement !

Il commençait à se demander s'il n'aurait pas du aller se confesser chez SE Ingeburge...

J'ai péché par gourmandise... Quand je me trouvais à la Garde Episcopale, et qu'on m'imposait un régime et un entraînement pour perdre mon petit ventre, je suis allé fouiller dans les caves vidamiques. Un petit peu hein ! Mais le vin y était bon... Rien qu'à y penser, je me lèche encore les lèvres...

Melian faisait tranquillement la liste des péchés au fur et à mesure qu'ils lui étaient énumérés, et des pénitences qui allaient avec. A priori la liste serait longue. Pour la toute première confession qu'elle devait mener, c'était du gros morceau...

Colère et a priori grande gourmandise, le premier fait tenant plutôt de la faute morale que du péché véritable. Restait à déterminer l'importance du péché de gourmandise, puis de ceux qui restaient à l'évidence.

Combien de fois estes-vous allé visiter ces caves ?

Combien de fois ?! Cria-t-il. Il prit sa main, commença à compter sur ses doigts, puis au bout de cinq, déclara.

J'ai pas assez de doigts ! Il se rappela alors le truc de sa nièce, compter sur les deux mains. Il prit alors sa deuxième main et compta.

Huit. Huit fois. Oui.

Il leva les yeux au cial qui était réellement le plafond du confessionnal.

Mais le vin était si bon. Et je ne me suis jamais saoulé ! Toujours pour déguster, il y avait tant de sortes de vin... Si Dieu a créer la vigne, pourquoi ne pourrions-nous pas en profiter ?

Huit fois, cela est bien gourmandise en effet... Le vin n'est point indispensable à nostre subsistance, et si le plaisir est une vertu, il ne faut point tomber dans l'excès. Mais ne vous étant point abandonné à l'ivresse, il me semble que vous n'avez que moyennement sombré dans ce péché. Ceci dit, nous verrons la fin de vostre confession afin de déterminer la pénitence adéquate.

Mais poursuivez je vous en prie...ajouta-t-elle en se réinstallant sans bruit, l'étroitesse du confessionnal étant un peu pénible à la jeune femme dont la grossesse était à présent bien avancée.

Mais Dieu a créé le raison et la vigne, alors pourquoi ne pourrions-nous pas en profiter ?

Compliqué le Big Boss. Continuer ? Mais, il ne comptait certainement s'en arrêter là. Et d'une voix aussi simple que franche presque celle d'un enfant...

J'ai usé de mon charme masculins à des fins diplmoatiques.

Profiter du fruit de la vigne certes, mais de là à aller dans les caves qui ne sont vostres vous servir...

J'ai usé de mon charme masculins à des fins diplmoatiques.

Je crains qu'il ne vous faille estre plus explicatif que cela, faute de quoi je ne puis vous aider.

La meilleure façon de m'aider sera l'absolution de tous ces ~~merveilleux~~ péchés...

Sourire enfantin, voix romantique...

C'est-à-dire que c'est confidentielle... Mais le secret de la confession aussi ! Donc, je me lance.

Nous voulions que le Périgord rallie notre cause lors du confit gascon. Et pour cela, il a fallut que mon charme rentre dans les discussions entre Mélior -la Comtesse- et moi-même... Et, je vous rassure Madre, rien ne s'est passé sauf des compliments. Mais ceux-ci sonnaient faux à mon oreille à cause de la mission qui se cachait derrière cette manoeuvre...

Et puis, la Comtesse Mélior n'est pas blonde...

Melian fronça les sourcils. Elle n'aimait pas du tout ce qu'elle entendait, toute forme de duperie lui était insupportable. Elle prit une grande inspiration le plus silencieusement possible et ferma les yeux un moment afin que ses sentiments personnels n'entrent pas en ligne de compte. Elle les rouvrit puis poursuivit.

Je vois... Continuez...

Ca aurait du être clair. Il prit alors son temps pour exliquer la situation au mieux.

Nous avons des homologues avec qui assurer un contact avec nos comtes respectifs. Mais moi, qui fait toujours autrement que les autres, je m'adresse directement à la comtesse. De un, ça vexe mon homologue. De deux, je peux mettre en applications les taents qui sont proprement masculins. Le charme, etcetera. Mais des fois, j'ai l'impression que, vu les relations diplomatiques, nous devons nous mentir en complimentant l'autre. Mais ça, dans le bien du comté...

Il réflechit encore longtemps...

Il se pourrait que des sentiments outre ceux professionnels naissent de ces entrevues répétées. Mais mon coeur est partagé. Le vif du sujet ! Enfin ! Il y a tant de femmes dans ce beau monde... Comment s'attacher à une seule ? Comment la choisir ? Sur la couleur de cheveux ? Elles sont toutes aussi belles les unes que les autres, toutes aussi gentilles, toutes avec la même responsabilité... Mais il y a un point qui doit les différenciers, je le sens, mais je le trouve pas...

Mais ça, dans le bien du comté...

Melian sourit.

La chemin de l'Enfer Lunaire est pavé de bonnes intentions...

Puis il continua sur ce qui semblait lui tenir le plus à cœur et de loin.

Si vous ne savez comment différencier les femmes les unes des autres, c'est que vous n'avez encore point trouvé la bonne messire, tout simplement. Un jour viendra où l'une d'elle vous semblera faire tout mieux que les autres, ses défauts vous paraistrons insignifiants. Vous ne verrez plus qu'elle et elle seule, aucune autre ne comptera plus pour vous.

Mais...

Pas trouvé la bonne. Vexé. Il voulait trouver les bonnes, on doit avoir des échapatoires.

Mais, si il y en a une demi-dizaine qui se tirent du lot, et qui sont sur le même pieds d'estale. Comment je fais ?

Ne voulant pas trop rester sur un sujet qui devenait délicat, il entama un énième péché.

En taverne, l'autre jour... Je... Je me suis... Changé en femme. Le rouge lui monta au visage. Il y avait plusieurs personne assises dans la taverne de Kessy, et une d'entre elle, un homme, avait déjà commencé sa transformation. Pour faire comme lui, je suis allé dans une chambre à l'étage et j'en emprunter des habits féminins de la tavernière. Je ne pense pas qu'elle le sache...

Mais, si il y en a une demi-dizaine qui se tirent du lot, et qui sont sur le même pieds d'estale. Comment je fais ?

Nombreuses sont les personnes de qualité, mais l'attirance que vous éprouvez n'a rien à voir avec l'amour vrai, celui qui vous tient au cœur et à l'asme pour une vie entière et ne vous lasche jamais.

Elle marqua un temps et sourit, passant doucement les mains sur son ventre arrondi.

Viendra un moment où vous trouverez la bonne personne, et très probablement sans la chercher. Elle viendra à vous un jour, au détour d'un chemin, ou au cours d'une soirée en taverne par exemple. Et vous n'aurez alors plus rien d'autre en teste que ladite personne. Lorsque cela arrivera alors vous pourrez vous dire qu'il y a de très grandes chances pour que vous ayez trouvé la personne que vous attendiez.

En taverne, l'autre jour... Je... Je me suis... Changé en femme.

Ne s'agissait-il que d'un jeu ou remettriez-vous en cause le choix que Dieu a fait pour vostre personne ? demanda-t-elle, un sourire à présent amusé sur les lèvres.

Elle viendrait toute seule ?! Clément ne put s'empêcher de sourire. Vaut mieux, si elle venait accompagnée j'aurai fuit avant de voir son mari...
Mais, n'est-ce pas le rôle de l'homme à faire le pas vers l'Aimée ?

Se tut un instant.

Et pis Dieu, c'est un drôle ! Pourquoi doit-il créé des créatures aussi belles si ce n'est que pour faire intervenir le GRMY Sans Nom ?

A travers les barreaux le séparant de la confesseuse, il devina un sourire amusé sur les lèvres de la future maman.

M'ouais. Un jeu... Peut-être... Mais ce qui est sûr, c'est que je n'étais pas le seul. Et c'est Dieu qui choisi notre appartenance ? Comment il fait ?!

Vaut mieux, si elle venait accompagnée j'aurai fuit avant de voir son mari...
Mais, n'est-ce pas le rôle de l'homme à faire le pas vers l'Aimée ?

C'est à Dieu de la mettre sur vostre route, ensuite à vous de vous assurer que vos destins seront liés.

Et pis Dieu, c'est un drôle ! Pourquoi doit-il créé des créatures aussi belles si ce n'est que pour faire intervenir le GRMY Sans Nom ?

Peut estre pour montrer que s'il puis créer le meilleur il puis créer aussi bien d'autres choses difficile de compréhension et d'appréhension pour les simples mortels que nous sommes...

M'ouais. Un jeu... Peut-être... Mais ce qui est sûr, c'est que je n'étais pas le seul. Et c'est Dieu qui choisi notre appartenance ? Comment il fait ?!

Ce choix se détermine probablement selon les desseins qu'Il a pour chacun de nous. Lorsque Dieu créa chaque espèce vivante, il la pourvu de capacités propres, toutes étant au final complémentaires. Peut estre Sa décision de faire d'un tel un homme et d'une telle une femme est-elle une façon de permettre à chacun de mettre en avant ses qualités propres.

Le travestissement auquel vous vous estes livré n'est pas à mon sens une faute à partir du moment ou cela n'est qu'un amusement, et point un déni de l'identité que vous a offert le Divin à vostre venue au monde.

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HRP : la séance reprendra à mon retour de vacances le 9 août, mais vous pouvez continuer à squatter le divan Twisted Evil

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Un petit sursaut, il s'était assoupi.

Hum ? Où est mon verr...

Il reprit assez vite ses esprits.

Dieu mettre sur notre route, et nous nous en assurer. Vraiment, s'il faisait déjà tout, ce serait plus simple. Et... Oui, vous avez raison, ce n'était qu'un jeu ce travestissement...

Bon, où on en est...

Je n'arrête pas de péché par pensée aussi. Certaines personnes m'exaspèrent à Lourdes, j'ai même voulu la quitter mais malheureusement, la politique m'en empéchait.
Mais péché par la pensée, penser du mal des autres sans le dire ? C'est mieux ?

Vraiment, s'il faisait déjà tout, ce serait plus simple.

Il est vrai, mais quel serait l'interest de nos existences si tout était fait, si nous n'avions d'occasion de prouver ce que nous sommes, ce que nous valons. Et cela passe à travers toutes sortes de choses, y compris les affaires de cœur.

Je n'arrête pas de péché par pensée aussi. Certaines personnes m'exaspèrent à Lourdes, j'ai même voulu la quitter mais malheureusement, la politique m'en empéchait.
Mais péché par la pensée, penser du mal des autres sans le dire ? C'est mieux ?

Qu'entendez-vous par pécher par la pensée ? Qu'éprouvez-vous envers ces personnes précisément ? De la colère ? Avez-vous parlé avec ces personnes afin de leur dire ce que vous pensez de leur attitude, sans en venir aux mains il va sans dire ?

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