Melian écouta sa consœur avec grande attention et opina du chef en signe d'approbation.
Tout comme mère Bourrike, je pense que l'Eglise ne puis se répandre réellement qu'en étant au plus proche des fidèles. Pour ma part, je viens en aide aux gens qui souffrent en leur asme. Plusieurs Lourdais ont voulu mettre fin à leur vie, j'ai réussi à les en dissuader avec l'aide précieuse d'autres villageois. Je recueille des enfants des rues, je donne accès aux bases de nostre foy à travers des cours. Et j'adapte mes offices aux besoins de la ville, soulignant les torts mais aussi les bonnes actions effectuées, car s'il est bon de prévenir des dangers des vices, je crois que montrer les vertus si simples du quotidien est chose encourageante pour tout le monde.
Pour ce qui est des bons coups et moins bons coups. Je pense que demander aux diacres membres des Sainctes Armées de poser les armes, et donc de choisir entre l'Eglise et l'Eglise est une très mauvaise chose que nos institutions ne peuvent se permettre vu le manque effroyable de personnel tant du clergé que desdictes armées qu'elle subit.
Mesme chose pour le mariage des ecclésiastiques. Je ne vois pas du tout où est l'incohérence que d'aimer Dieu et d'accomplir sa volonté d'amitié aristotélicienne et d'amour, ni mesme l'impossibilité, je crois que les nombreux diacres et diaconesses mariés et ayant une famille tout en accomplissant parfaitement bien leur travail en sont la preuve vivante.
Et je déplore que l'on traite avec si peu d'égards lesdicts diacres et diaconesses qui font tourner bien des paroisses en l'absence colossale de curés.
Pour ce qui est des bons poincts, je pense que la communication s'améliore peu à peu, et que le faict que l'Eglise s'érige en médiateur de nombreux conflits est une excellente chose, puisqu'il n'est ni plus ni moins que son rosle que de guider les personnes qui s'égarent de par la manipulation de la Créature sans Nom.
Voilà, l'opinion d'une petite diaconesse de campagne Monseigneur, espérant que mon propos ne vous choque ni ne vous offense, car cela n'est nullement mon intention.