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| De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil | |
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Auteur | Message |
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fredal
Messages : 5 Date d'inscription : 15/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mar 7 Aoû - 15:40 | |
| Je cherchais après mon maître et ami. J'avais un peu trop profiter de mon lit... ce n'était pas mon habitude mais n'étais je point en vacances? Quoi qu'il en soit je ne l'avais pas trouvé dans sa chambre mais cela je m'en doutais car il était toujours très matinal, ce qui devait être encore plus le cas aujourd'hui. Je passai donc dans la salle commune mais ne le vit pas. Il y avait par contre la mariée et quelques femmes qui papillonaient autour. On se serait crû dans une basse cour ! Je finis par la cuisine mais je l'imaginais mal se remplir la panse avec la journée qui l'attendant. Et en fait il y était et il se faisait une petite collation. Lndil... enfin... te voilà. JE t'ai cherché, faut dire que j'ai quelque peu trainé ce matin. Ne faudrait il pas que nous nous mettions en route ? Repensant à ce qui se passait au dessus d'eux, je dis. C'est la cacophonie là en haut. D'ailleurs tes témoins on les récupère puisqu'ils ne sont pas là ?
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| | | Chany Lafarque
Messages : 20 Date d'inscription : 27/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mar 7 Aoû - 17:42 | |
| Chany regarda la robe de Nefi
impossible que l on t'éclipse Nef , ta robe est tout simplement sublime...tu vas être ..une reine
Chany aida Nef , secondée par Cooky !
Aussi précautionneuse qu'elle pouvait l'être, tentant de ne point faire de noeuds dans le laçage | |
| | | lndil Fidèle
Messages : 49 Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mar 7 Aoû - 19:54 | |
| Lndil fut presque surpris de voir débouler Fredal car il l'avait quelque peu oublié. Il faut dire que son homme de confiance était très discret et qu'il ne s'était que peu montré, profitant de ce temps de repos en Béarn. Bonjour Fredal. Et si il faut que nous nous mettions en route... j'attendais les témoins ici mais ils doivent surement être à l'église ou à m'attendre sur le chemin. Petit sourire malicieux. Qui sait ? Tu seras peut être un témoin de dernière minute ! Qui sait si Liptis ou Brune n'auront été tenté par leur compagnon à quelque escapade qui les aurait rendu inattentif au jour que nous sommes ! Sur ceux Lndil se leva et se lissa ses habits. Bon ... nous discuterons en route si tu le veux bien... et puis tu ne m'as pas dit à quoi je ressemblais ? A un beau jeune homme forcément je suppose !. Il rigola.
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| | | Liptis
Messages : 13 Date d'inscription : 15/07/2012 Localisation (dans le jeu) : Arras [Artois]
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mar 7 Aoû - 19:57 | |
| Pourquoi l'avait-il écouté... Mais pourquoi ? Elle avait tenu à lui faire découvrir les breuvages de cette région après les fiançailles. Liptis, certes un peu faible, avait tenu à accompagner Jehanne afin de se faire pardonner son attitude. Et puis, il faut bien l'admettre, elle ne lui en avait pas trop laissé le choix...
Au vue du nombre d'auberge et de bouges qu'ils avaient "visité", nul doute qu'ils n'avaient pas du en louper beaucoup. Résultat de cela, une nuit plus que courte et les idées pas très claires. Il s'était réveillé, vaseux, Jehanne ronflant doucement près de lui. La lumière entrait dans la pièce... Il devait déjà se faire tard. Soudain, comme un éclair, tout lui revint. Mais !!! Mais !!! N'était-ce pas le grand jour ? Liptis se frotta les yeux pour essayer de ramener de la lucidité dans son pauvre esprit embrumé... Il secoua d'abord doucement Jehanne qui ronchonna et se tourna. Il la secoua plus vigoureusement et se leva.
Tout lui revenait. Oui c'est le jour du mariage de Lndil et Nefi et... Ils étaient en retard pour aller retrouver le futur marié. Hola la ! Rien n'allait. Une toilette rapide, le temps de virer Jehanne du lit douillet qui se leva finalement lui adressant quelques mots bien pesés.
Dépêche toi veux-tu ! C'est le jour du mariage et nous devons retrouver Brune et Lndil... Bigre ! Nous allons être très en retard. Allez dépêche toi. Imagine que Poséidon est derrière toi pour te couler et que ta seule chance de lui échapper c'est d'aller vite.
Comme un miracle, ces paroles firent de l'effet sur la Calaisienne qui parvint à se rendre présentable en un temps tout à fait honorable.
La prenant par la main, il l'entraîna à travers l'auberge puis à travers quelques rues. Pour une fois que c'était lui qui l'entrainait dans une folle chevauchée... Les expériences passées lui tirent un sourire qui passa à un rire lorsqu'il constata l'allure de sa compagne...
Plus vite, plus vite. Ils avaient rendez-vous à l'auberge où étaient descendus Brune et son fiancé. Enfin ils arrivèrent en vue de l'auberge. Ils ralentirent et se présentèrent devant Brune qui semblait les attendre avec une certaine impatience.
Bonjour à vous deux... On s'est un peu perdu dans les rues de cette ville... Liptis poussa un grand soupir. Inutile de trop s'étendre sur les véritables raisons de leur retard.
Vous semblez en forme... Bon, nous allons chercher le futur marié ?
Il regarda Jehanne qui, le souffle coupé, semblait chercher quelque chose... Allons-y ! | |
| | | fredal
Messages : 5 Date d'inscription : 15/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mar 7 Aoû - 21:03 | |
| Il m'avait lancé sur les témoins. Je ne lui disais pas qu'il aurait effectivement pu penser à moi comme témoin. Je souriai et me levait à sa suite en rigolant avec lui à sa question. Tu sais très bien que la jeunesse n'est pas qu'une question d'âge... la mentalité y fait pour beaucoup. Et puis va bien falloir que tu te sentes jeune avec la demoiselle que tu épouses ! C'est sur dernière boutade qu'ils sortirent tous deux par la porte de l'arrière afin de rejoindre le chemin qui les méneraient à l'église d'Orthez car il ne vallait mieux pas croiser la bande de jeunes femmes qui étaient dans le reste de l'auberge. Pour essayer de détendre l'atmosphère, sur le chemin, je décide de parler à Lndil de ce qui se passait en Artois. Sinon l'Artois ne change pas. Toujours les mêmes questions qui tournent en rond. Comme ici, on tape sur les nobles, toujours les mêmes qui en font les bouc émissaires parfait. Et puis les relations avec la courronne restent tendues bien que l'indépendance fut rejetée par une majorité d'Artésiens. Sinon tes terres se portent bien... que te dire d'autre ! Je regardai Lndil qui semblait m'écouter tout en regardant au loin. Ne disait il rien car cela lui rappelait des choses ou s'enfichait il ? Je suppose qu'il y avait un peu des deux mais plutôt pour la seconde, car il avait attendu ce jour depuis longtemps. | |
| | | nefi Fidèle
Messages : 42 Date d'inscription : 05/06/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 12:49 | |
| Enfin ficelé comme il se doit, elle eut quelque peut le souffle court. Point coutumière de se genre de contrainte elle garda toutefois le silence sur son tourment et se laissa guider vers la coiffeuse. Il fallait encore lui coiffer sa longue chevelure brune et poser la coiffe délicatement brodé de perles et agrémenté d'un fin voile de soie. Elle était docile une fois n'est pas coutume et avait rit de la remarque de Chany sur sa robe. Elle n'avait point coutume de donner dans le tape à l'oeil mais en ce jour elle voulait être la plus belle pour son époux. Bien qu 'elle savait que ce n'était pas pour les fanfreluches qu'il l'épousait et que le modéle jolie potiche n'était pas vraiment dans ses aspirations pour son épouse elle ne pouvait toutefois point se négliger. Pour rompre son impatience elle se mit à chanter doucement alors que Cooky donnait la dernière touche à l'arrangement de sa coiffe. Une chanson lui revenait toujours en tête - Citation :
- Douce dame jolie,
Pour dieu ne pensés mie Que nulle ait signorie Seur moy fors vous seulement.
Qu'adès sans tricherie Chierie Vous ay et humblement Tous les jours de ma vie Servie Sans villain pensement. Helas! et je mendie D'esperance et d'aïe; Dont ma joie est fenie, Se pité ne vous en prent.
Douce dame jolie, Pour dieu ne pensés mie Que nulle ait signorie Seur moy fors vous seulement.
Douce dame jolie.
Mais vo douce maistrie Maistrie Mon cuer si durement Qu'elle le contralie Et lie En amour tellement Qu'il n'a de riens envie Fors d'estre en vo baillie; Et se ne li ottrie Vos cuers nul aligement.
Douce dame jolie, Pour dieu ne pensés mie Que nulle ait signorie Seur moy fors vous seulement.
Douce dame jolie.
Et quant ma maladie Garie Ne sera nullement Sans vous, douce anemie, Qui lie Estes de mon tourment, A jointes mains deprie Vo cuer, puis qu'il m'oublie, Que temprement m'ocie, Car trop langui longuement. Douce dame jolie, Pour dieu ne pensés mie Que nulle ait signorie Seur moy fors vous seulement.
(douce dame jolie de Guillaume de Machaut) | |
| | | Vanyelle
Messages : 4 Date d'inscription : 08/08/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 19:39 | |
| [Pendant ce temps, devant la chapelle...]
Pendant que sa mère et son précepteur étaient dans l'église, elle était restée dehors. Elle aimait bien être dehors, il y avait toujours quelque chose à regarder, à observer. Pas de pluie aujourd'hui, c'était l'été. Pas de traîtresses flaques d'eau pour vous éclabousser votre belle tenue, c'était tant mieux. Vanyelle avait d'abord observé une coccinelle de passage, puis une petite colonne de fourmis et avait failli trébucher sur une marche devant l'entrée de l'église dans le procédé, ce qui la fit un peu pester. Ca n'allait pas du tout du tout. Et si ça lui arrivait quand tout le monde serait là? Elle ne s'imaginait pas s'étaler de tout son long sur sa jolie robe et complètement manquer sa mission du jour. Les mariages c'est chouette, et puis en plus elle pourrait assister sa mère diaconesse et il ne fallait donc pas tomber pour ne pas faillir à sa tâche. Oublié coccinelle, fourmis ou autres distractions. Elle s'entrainait à monter les quelques marches avec application, en fermant un peu les yeux, pour pouvoir faire presque comme les somnanchoses. | |
| | | Glenwyt
Messages : 6 Date d'inscription : 17/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 20:18 | |
| Glenwyt était fin prêt et sa douce semblait en être de même. Contrairement à son idée de départ, Glen portait une chemise de couleur verte, arborant un chêne brodé en fil d'argent, il avait enfilé une longue cape noir décoré de motifs celtiques argentés, le bas était plus simple, une simple paire de braie et de bottes noires. Il avait pris soin à travailler sa coiffure, ses longs cheveux tombait sur son dos, agrémenter de quelques nattes tressé, et sur son front siégeait un diadème en argent décoré d'émeraude. C'était là sa tenue de cérémonie qui avait fait la traversé depuis ses highlands. Fin prêt, il glissait sa main dans celle de sa douce et l'attirait rapidement dehors, il ne fallait surtout pas être en retard. Il pris la direction de l'auberge de sa marraine, étant son invité il devait aller la chercher et avec les autres l'accompagner à la chapelle. Arrivé là bas, il lâchait la main de sa tendre amie, lui annonçait qu'il partait voir où en était Nefi, et fit. Il s'avançait dans les couloirs menant à la salle ou elle devait se trouver, donnait quelques coups contre la porte pour s'assurer de ne pas déranger en plein habillage, et en l'absence de contre ordre, pénétrait dans la pièce. Glenwyt sourit en grand en voyant sa marraine en si belle tenue, elle resplendissait et nul doute que la futur marié ferait bien honneur à son futur époux en ce jour.Bonjour ma chère marraine. Comme je te l'ai promis, je serais présent en ce jour de bonheur pour toi, et je te souhaite que celui ci sois durable. Es tu prête? Pouvons nous t'emmener à ton futur époux? Il serait dommage que celui ci s'impatiente, même si, il est vrai que les femmes aiment à se faire attendre. Si tu n'es pas prêt, hâte toi, il serait dommage que tu rate ton propre mariage. | |
| | | lndil Fidèle
Messages : 49 Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 21:15 | |
| Lndil souria aux piques de son fidèle ami. Ils avaient cultivé ensemble ce trait de comportement. Puis Frédal lui parla quelque peu de l'Artois... ahhh cet Artois si lointain tant dans le temps que dans la distance. Il n'avait jamais regretté son départ et aujourd'hui il y avait même l'aboutissement de ce qu'il recherchait depuis longtemps. Il ne répondit guère à Frédal sur la gestion de ses terres. Non qu'il s'enfichait mais il savait très bien qu'il pouvait lui faire confiance. Et concernant la politique Artésienne, il ne voulait plus trop s'en mêler mais il finit tout de même par lui répondre. Pour la gestion, tu as toutes latitudes comme je te l'ai dit en partant. Pour la politique, comme toujours, l'Artois est un des carrefours de toutes les envies et de toutes les idées... c'est intéressant, vivifiant mais en même temps c'est bien exténuant. Peut être le vivras tu toi même si un jour tu te lances en politique. Ils arrivèrent bien vite à l'église. Il n'y avait pas encore d'invités ou de badauds si ce n'est une jeune fille mais la paroisse était ouverte, signe qu'Ermelina était déjà là et certainement prêt. Cela le rassura. Par contre il espéra que ces deux témoins ne mettraient pas trop de temps car nul doute qu'ils arriveraient ensemble, la marraine avec son filleul. Attendons à l'entrée si tu le veux bien Fred... histoire de profiter quelque peu du soleil matinal. | |
| | | Chany Lafarque
Messages : 20 Date d'inscription : 27/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 21:55 | |
| Quelqu un entra dan la chambre de Nefi....
Regards interloqués puis ravi...les yeux de l artésienne mataient , cela pourrait choquer la morale mais pour qui la connaissait cela n'avait rien de choquant!
Son tendre et cher époux n avait il pas lui même dit: " tu regarde mais tu touche pas " , alors elle regardait! et par Aristot le bellâtre qui venait d'entrer avait de quoi flatter la vue!
Une belle chevelure brune , un corps de guerrier...de jeune guerrier!
Ah la chance a qui aurait cet homme pour compagnon, bien qu elle ne regrettait en rien le sien elle restait toujours "admirative" devant la beauté d'un homme
S'avançant...
Bonjour marraine ? et nous on sent le purin?
Bonjour jeune homme , votre marraine vous aurait elle fait grâce de l enseignement de la politesse? clin d'oeil complice a Nefi et sourire au dict jeune homme
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| | | cooky Fidèle
Messages : 97 Date d'inscription : 27/05/2009
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 22:22 | |
| Sitôt la coiffe arrangée sur les cheveux bien peignés de Nefi, elle s'était éclipsée dans la pièce voisine pour se vêtir à son tour. Il aurait été fâcheux qu'elle accompagne la jeune femme dans sa chemise de tous les jours tout de même, d'autant qu'elle avait à sa disposition une tenue de fête toute neuve qui ressemblait en tous points à celle de Dame Chany. Elle ne put s'empêcher de regretter ses bâtons qui gâchaient l'allure élégante que lui procurait la tenue.
Chassant ses tristes pensés, elle passa la porte et accrocha un large sourire à ses lèvres. Elle eut alors la surprise de trouver Nefi et son témoin en compagnie de Glenwyt. L'écossais qui ne semblait avoir d'yeux que pour sa chère marraine, si elle en jugeait par la boutade de Dame Chany. Amusée de le voir pris en flagrant délit d'impolitesse, elle le salua à son tour d'une voix légère.
Bonjorn à toi Glenwyt. Serait-ce donc l'émotion qui te fait perdre ta légendaire courtoisie ?
Dernière édition par cooky le Mer 8 Aoû - 23:07, édité 1 fois | |
| | | nefi Fidèle
Messages : 42 Date d'inscription : 05/06/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Mer 8 Aoû - 23:02 | |
| le temps filait vite et elle fut fin prête. Elle avait du mal à ce reconnaitre dans le miroir. Elle n'avait jamais porté une tenues si luxueuse. Mais elle ne voulait point faire honte à son promis un jour pareil. Cooky s'était éclipsé pour se changer à son tour. Elle papotait tranquillement avec Chany en l'attendant quand on frappa à la porte. Elle invita la personne à entrer et l'accueillit d'un grand sourire et se leva pour le rejoindre. L'effet de sa robe reprenant sa place et poussant le tabouret la surpris un peu. Elle finirait bien par s'y faire. Bonjour ma chère marraine. Comme je te l'ai promis, je serais présent en ce jour de bonheur pour toi, et je te souhaite que celui ci sois durable. Es tu prête? Pouvons nous t'emmener à ton futur époux? Il serait dommage que celui ci s'impatiente, même si, il est vrai que les femmes aiment à se faire attendre. Si tu n'es pas prêt, hâte toi, il serait dommage que tu rate ton propre mariage.Elle s'approcha pour lui faire une bise et rit de ses remarques. Hors de question que je rate ce moment. Et je suis toute prête pour rejoindre mon amoureux. Bonjour jeune homme , votre marraine vous aurait elle fait grâce de l enseignement de la politesse? Elle rit de bon coeur en entendant Chany et en la voyant reluquer son fillot. Cooky arriva à ce comment et en rajouta encore. Chany je te présente mon filleul Glenwit Mac Kenzie. bon Cooky pas besoin de faire les présentations. Elle rit de plus belle. Un peu nerveuse toutefois. Si ces Dames sont prête à partir alors allons y pas tout ça mais mon fiancé m'attend. Prenant le bras de son fillot ils prirent tous les quatre la direction de la cours ou l'attendait un attelage. Cette fois elle avait préféré opter pour une voiture plus conventionnelle et laissé l'âne à l'étable. Elle avait bien trop peur de glisser de la selle avec ses jupons. Il n'aurait plus manqué qu'elle finisse le nez dans la boue. Comble de l'humiliation pour une mariée le jour de ses noces. Son escorte pris place à ses cotés et ils arrivèrent en un rien de temps devant la chapelle ou Lndil attendait avec Fredal. Elle sentit une vague de chaleur et de stress lui remonter le ventre et l'échine. Enfin c'était le grand jour. L'attelage conduit par Glen stoppa bientôt devant le parvis à la hauteur de son fiancé. Glen vient lui ouvrit la porte de la voiture aidant Cooky et Chany à descendre, puis il laissèrent la place pour que Lndil vienne lui tendre la main pour l'aider à descendre. Leur regard se croisèrent un instant laissant passer quelques paroles muettes entre eux. Puis elle lui murmura. Bonjour mon amour, heureuse de voir que tu es bien là. Elle lui sourit taquine, elle mourrait d'envie de se glisser dans ses bras à cette instant. Elle descendit enfin et ensemble ils purent se présenter devant le parvis de la chapelle main dans la main. | |
| | | Liptis
Messages : 13 Date d'inscription : 15/07/2012 Localisation (dans le jeu) : Arras [Artois]
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Jeu 9 Aoû - 8:39 | |
| Les témoins du mariés avaient bien conscience - tout du moins fallait-il l'espérer - qu'ils n'étaient guère en avance. De plus, se repérer dans une ville étrangère n'était jamais chose aisée. Heureusement, la flèche de l'église leur permis de se mettre sur le droit chemin et ils pressèrent le pas.
Jehanne, fort belle dans sa tenue, semblait maugréer de n'avoir point eu le temps de se mieux préparer.
Tu es fort belle, mon beau capitaine, murmura Liptis à son oreille. Un sourire complice échangé et le quatuor ne tarda pas à débouché près du parvis de l'église.
Quelques curieux étaient là, quelques bigotes aussi. Un attelage était stationné non loin de là. Levant les yeux vers l'entrée de l'édifice Liptis aperçut Lndil accompagné de Ferdal ainsi que de la future épousée et de sa suite. Le futur marié semblait un peu nerveux. Serait-ce parce que ses témoins n'étaient point à l'heure ou parce que l'heure fatidique approchait ? Bah, il trouverait bien une excuse... Cette idée le fit sourire légèrement tandis qu'ils gravissaient les quelques marches de l'église.
Ouf ! Nous voici enfin. Il put remarquer le perceptible soulagement chez le futur marié. J'espère que nous ne sommes point trop en retard ? Il s'inclina légèrement devant son suzerain, baisa la main de Nefi, tout en beauté puis salua les autres personnes présentes. Nul doute qu'il serait à même de mieux faire connaissance et de retrouver avec plaisir certaines connaissances.
Une bien belle journée pour prendre épouse n'est-il pas ? | |
| | | lndil Fidèle
Messages : 49 Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Jeu 9 Aoû - 20:49 | |
| Ils n'eurent pas longtemps à attendre que déjà un attelage se faisait entendre. Il y avait une petite troupe vu de loin. Plus la petite parade avançait, plus Lndil pouvait reconnaitre les gens mais surtout voir sa Belle, assise dans l'attelage. Elle semblait étinceler dans une robe de la même couleur que son ensemble. Il ne savait pas exactement si elle avait laissé faire ou si elle avait fait tout cela de ses petites mains. Quoi qu'il en était, il sentait son cœur s'accélérer et, s'il n'y avait pas eu ce magnifique soleil, il attribuerait son impression de chaleur uniquement à ce moment. Une fois arrivé devant eux, les personnes laissèrent le passage libre. Lndil les salua tous rapidement et s'avança pour aider Néfi à descendre après avoir fait une petite révérence. Elle lui dit à ce moment Bonjour mon amour, heureuse de voir que tu es bien là.Elle souriait et alors qu'ils s'avançaient vers le parvis de la chapelle main dans la main, il lui dit.Tu es magnifique, comment n'aurai je pas pu être là... si un coup de hache sur le crane ne m'arrête pas, qu'est ce qui m'arrêterait ? J'espère que je te conviens tout autant en ce jours béni !Il lui fit faire un demi tour pour rester sur le devant de la chapelle.La prochaine fois que tu verras cette place, nous serons mariés... Il souria et lui serra la main qu'il avait dans la sienne.Mais pour le moment, il te faut encore un peu patienter car mes témoins ne sont pas encore arrivés... ils auront certainement un peu trop trainer dans leurs lits. Ils n'eurent pas longtemps à attendre que Liptis et Jéhanne apparurent... petit soupir de soulagement. La remarque de Liptis le fit sourire.Heureux de vous voir tous deux... il ne manque plus que Brune et son compagnon Sabaude. Jéhanne, merci d'avoir ramené Liptis jusqu'ici ! Il fit un petit clin d'oeil à son ami et vassal car il connaissait un peu sa compagne. Puis se retournant vers sa future femme.Je pense que nous pourrions une fois rentrée le temps d'attendre Brune ! | |
| | | Brunehaut de Romblay
Messages : 6 Date d'inscription : 15/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Jeu 9 Aoû - 20:56 | |
| Elle avait acquiescé de la tête aux propos de Liptis lorsque celui les rejoignit devant leur auberge, nul doute que ni l'un ni l'autre ne semblait avancé dans leurs préparatifs et surtout leur role à tenir en leur qualité de témoin. Accolades et embrassades en guise de salutations, et réponses à sa question. Le bras placé sous celui de Sabaude elle enjoignit le pas à Liptis et sa compagne, ils semblaient plus habitués des lieux et surtout semblaient mieux s'orienter qu'eux pour retrouver le lieu de rendez vous où se déroulerait la cérémonie. Mais le marié n'avait du voir qu'elle n'était qu'à quelques pas derrière son filleul, et lâchant le temps d'un instant le bras de son tendre elle s'approcha des futurs mariés.
Comment ça m'attendre à l'intérieur, je ne suis pas plus en retard que ne l'est Liptis.
Adressant alors à son filleul un clin d'oeil complice.
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| | | Ermelina Diaconesse
Messages : 71 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Jeu 9 Aoû - 21:26 | |
| Il n'y avait pas besoin de tendre l'oreille pour savoir que les premiers invités arrivaient. La chose fit sourire Ermelina. Sobrement vêtue d'une longue robe noire sans fioritures mais à la coupe plus festive que ses tenues de tous les jours, son étole blanche impeccablement ceinte, une tresse un peu plus sophistiquée retenant son opulente chevelure couleur feuilles mortes, sans fard, sans bijoux autres que son alliance, le petit reliquaire qu'elle portait toujours sous ses vêtements, à même la peau, et le pendentif où se mêlaient savamment feuilles de lierre et feuilles de chêne, la petite diaconesse se tenait droite devant la porte de la chapelle. Comme toujours, son esprit vagabondait, non pas vers d'autres lieux mais vers d'autres temps : seul son regard lointain trahissait le détachement qui était le sien à quelques poignées de minutes du début de la cérémonie.
A quoi peut-donc bien penser la plus parfaite des créatures ayant jamais foulé le sol de cette terre ? demanda Enguerrand à sa belle Renarde aussi doucement qu'il le put pour ne pas trop la surprendre et l'effrayer.
Pas à quoi, mais à qui... La petite diaconesse se tourna vers son promis et lui sourit malicieusement. Il avait fière allure dans son « costume de sauvage » - comprenez par là son costume à la dernière mode du royaume et non pas à la mode mudéjar -, l'écarlate faisant ressortir admirablement bien son teint cuivré et ses yeux léonins.
A qui ? Enguerrand se renfrogna un poil. Et peut-on connaître le nom de l'heureux élu qui occupe tes pensées ?
Puisque c'est si gentiment demandé... A Etienne, répondit innocemment la rouquine qui était d'humeur particulièrement folâtre ce jour-là.
Et qu'a fait cet... Etienne... Pour que tu penses à lui juste avant de célébrer un mariage ? cracha Enguerrand avec une voix qui charriait des iceberg – à ce point là, ce n'était décemment plus des glaçons - .
Trois fois rien, quand on y réfléchit bien. Distraitement, la petite diaconesse observa le vitrail se trouvant à sa gauche : saint Lescure s'y trouvait représenté, bienveillant et accueillant. Il assistait l'abbé Baudouin quand ce dernier a marié mes parents. Puis il a marié mes frères et mes sœurs, les aînés du moins. Il a aussi confirmé mon frère ainé comme vidame de l'abbaye. Accessoirement, c'est aussi lui qui m'a appris à lire et à écrire, qui m'a donné des rudiments de latin, qui m'a appris à aimer Dieu. Hmmm... C'est aussi lui qui m'a baptisée et c'est lui qui aurait du me faire entrer dans les ordres. C'était un saint homme, l'incarnation de la bonté et de la compassion.
Je présume que ce sont autant de raisons valables de penser à lui avant de délivrer un sacrement, ronchonna le grand Tolédan en guise de réponse.
Je crois, oui, confirma Ermi, un sourire nostalgique retroussant ses lèvres. Si j'arrive à ne faire passer qu'une once de tout l'amour qu'il pouvait donner à ses zouailles quand il officiait, je te jure que je serai la plus heureuse des diaconesses sur cette terre. Tu sais, c'était toujours un jour exceptionnel, un jour de fête quand c'était Etienne qui se trouvait derrière l'autel. On allait à l'église de l'abbaye le cœur léger, plus qu'à l'accoutumée et on en prenait plein les mirettes. On ressortait de là transformés, pleins de la certitude d'être aimés de Dieu, ce qui n'est pas rien. La rouquine se tut un court un instant puis suivit le cours anarchique de sa pensée. Je suis certaine que vous vous seriez bien entendus, tous les deux. Lorsqu'il était entré à l'abbaye, il avait commencé par travailler au scriptorium. Il était tout particulièrement doué pour les enluminures. C'est lui qui avait fait celles de mon livres des vertus. La petite hermine écoutant le renard-évêque prêcher, c'est de lui. Et puis il ne se contentait pas d'illustrer, il adorait lire. La botanique le fascinait tout particulièrement. Vous auriez eu de quoi discuter pendant des heures, c'est certain.
Oui, sans doute... répondit Enguerrand d'un ton sinistre. Il avait beau prétendre le contraire à qui voulait bien l'entendre, depuis qu'il avait rencontré Ermelina, il avait fait connaissance avec une partie de sa personnalité qui était loin d'être la plus glorieuse. Si la petite diaconesse à la chevelure de feu discutait avec un homme, il sentait s'ouvrir en lui les affres de la jalousie la plus noire. Et l'entendre faire un tel éloge d'un homme, même s'il se trouvait à l'autre bout du royaume, c'était quelque chose de très difficilement supportable.
Tu sais que lorsque tu fais la moue de la sorte, on dirait un chaton dont l'amour propre a été mis à mal par un quelconque bout de laine et qui fait le gros dos avant d'attaquer pour retrouver l'intégralité de son estime de soi, roustant tout ce qui lui passe à portée de patte pour faire l'étalage de sa grandeur ? commenta Ermi d'un ton fruité.
Quoi, s'indigna Enguerrand, tu oses ? Tu oses retourner mes arguments contre moi ?!? C'est petit, ça... Presque mesquin...
Moi ? J'ai fait ça ? répondit Ermi du tac au tac en battant des cils férocement.
Oh, si peu... se contenta d'accuser Enguerrand. Me comparer à Varden, franchement... En d'autres lieux j'aurai pu t'exprimer le fond de ma pensée sur la ruse et la grande intelligence qui délie par trop la langue des renardes, ajouta-t-il, mi bougon mi amusé.
Je sais, mais il paraît que c'est comme cela que tu m'aimes, plaida Ermi en adressant un regard plein de candeur à à son Enguerrand. Il serait vraiment regrettable de changer la moindre parcelle de ce que tu chéris, ce serait vraiment trop cruel. La rouquine tendit l'oreille. Mais je crois qu'il est temps, mon bien aimé, mon seul et unique amour, reprit-elle en adressant un grand regard de chaton à son promis. Je crois qu'il est temps d'aller chercher nos fiancés. Je te laisse ouvrir la marche. N'oublie pas de bien caler les portes, hein ! ajouta-t-elle un rien inquiète en regardant le Tolédan s'éloigner.
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| | | Enguerrand de Laigny
Messages : 17 Date d'inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Jeu 9 Aoû - 21:45 | |
| C'était amusant de constater à quel point une simple porte de bois pouvait cloisonner deux mondes radicalement opposés. D'un côté, les éclats de voix, les rires, les discussions si vivantes et animées. De l'autre, le calme, la sérénité et le recueillement. D'un côté la vie, pétillante et grouillante. De l'autre, l'infini, l'éternité, l'intemporalité. D'un côté un couple coloré, heureux, rayonnant de bonheur, de l'autre un petit être fragile toute de noir vêtue, à la peau diaphane, incarnation du sacré. Et aujourd'hui, c'était lui, Enguerrand, qui servirait de trait d'union à ces deux mondes. C'était en réfléchissant ainsi que le grand Tolédan s'approcha des portes de la chapelle. C'était toujours plus valorisant que de se dire qu'on était relégué au rôle de simple portier, surtout quand on a l'ego et l'amour-propre chatouilleux. Dans un geste frôlant l'indolence, l'enfant de chœur - si tant est qu'on puisse encore être considéré comme tel quand on arborait une barbe bien taillée et que quelques cheveux blancs striaient votre crinière d'ébène - ouvrit en grand les portes. D'un coup d’œil, il survola l'assemblée rassemblée. D'abord bienveillant, le regard du Tolédan vira immanquablement au ciel orageux quand il repéra la robe rouge de Vanyelle. Libérant le passage, Enguerrand ne put s'empêcher de continuer de lancer une œillade assassine à la gamine qui, visiblement, n'avait pas eu la jugeote de s'installer à côté de l'huis, comme on lui avait ordonné.
Lever un pied, puis le suivant. Vanyelle avait les paupières mi-closes et comptait en même temps.
1 marche, 2e marche, 3e marche. là stop. Et elle redescendait et reprenait son manège. Toute concentrée qu'elle était dans le perfectionnement de sa démarche, elle en oubliait le monde environnant. A chaque pause, elle essayait de se rappeler ce qu'il lui faudrait faire pendant le déroulement du mariage. Trébucher... c'est un problème qu'elle était en train de mettre de côté, mais ce n'était pas le seul écueil qui pouvait la cueillir ce jour. Un oubli serait tout aussi fatal et embarassant, c'était certain.Le regard de son précepteur passa complètement inaperçu...
"Vanyelle ! Jeune sotte ! Cessez immédiatement vos singeries, vous vous ridiculisez ! Pensez plutôt à la réputation de votre mère ! Placez-vous donc là où on vous l'a dit !". C'est, en substance, le message que le regard ténébreux d'Enguerrand transmit à l'insupportable gamine qui continuait de se donner en spectacle au lieu d'accomplir la mission pour laquelle elle avait été trainée ici. Déjà, les longs doigts fins de l'Ibère jouaient nerveusement avec la bague finement ouvragée qu'il portait au majeur de sa main droite, trahissant ainsi l'ire et le courroux qui l'envahissaient.
Vanyelle continuait .. et son pied droit heurta une marche, brisant le rythme presque hypnotique qu'elle avait adopté. Tsstss-tant et secouant la tête elle finit enfin par remarquer le regard appuyé d'Enguerrand. Il avait un drôle d'air. Peut-être qu'il n'aimait pas les mariages et que c'est pour ça qu'il ne souriait pas. Elle, elle lui sourit, peut-être que comme ça il serait plus content. Elle finit sa série de marches et se remit à penser à ce qui l'attendait.
Un court, très court instant, Enguerrand se dit que la cervelle de la morveuse avait fini par se mettre en branle et qu'elle allait enfin... Enfin rien du tout, oui. Au lieu de filer ventre à terre à la place qui était la sienne, la gargouille miniature se contenta de lui sourire... C'était bien le moment, tiens. "Mais nom de nom, allez-vous enfin vous bouger et vous placer ici ?!?" fulmina-t-il silencieusement en indiquant d'un mouvement de tête sec et autoritaire la place que l'insupportable créature aurait du occuper, l’œil luciférien.
Vanyelle jeta un regard vers son précepteur. Il n'avait toujours pas l'air à la fête, et il bougeait drôlement la tête. Vanyelle essaya de voir s'il y avait une guêpe ou autre qui l'embêtait et qu'il essayait de chasser... non rien. Il valait mieux ne pas l'embêter quand il avait cette mine, les quelques sucreries glissées dans un pli de sa robe qui tenait lieu de poche ne suffirait pas, elle en était sûre. Elle lissa le devant de sa robe comme le faisait sa mère et vérifia que le ruban dans ses cheveux était bien en place après ses montées/descentes.
Enguerrand sentait à présent la colère l'envahir : la jugulaire palpitante, le souffle court, il cherchait le meilleur moyen de régler la situation de façon efficace. Siffler la créature comme un chien ? C'eut été envisageable s'il n'y avait pas eu autant d'âmes sensibles dans l'assistance. Balancer des friandises devant le pilier de pierre pour l'appâter comme un bon gros pigeon ? Irréalisable pour l'heure. Il s'était changé et la morveuse n'avait pas eu le temps de farcir ses poches de friandises, il n'avait donc rien à jeter. Profitant d'un demi-tour du petit monstre, Enguerrand lui adressa son regard le plus assassin, claqua plusieurs fois des doigts pour être certain de captiver l'attention si légère de l'infernale gamine, pointa un index accusateur en direction sa petite personne avant d'indiquer d'un geste autoritaire l'endroit où elle aurait du se trouver depuis un moment déjà. Les pensées du grand Tolédan, comme toujours quand il était en rogne, était passées de la VF à la VO et c'est donc dans un arabe digne des bas-fonds de sa ville natale qu'il exprima entre ses dents tout le bien qu'il pensait de la gargouille et le sort qu'il lui réservait si elle n'obtempérait pas sur le champ.
Vanyelle tourna la tête aux claquements de doigts, intriguée. Il s'entrainait pour dans l'église? Mais quand même, ça ne faisait pas beaucoup de bruit, en tout cas moins qu'applaudir. Elle hocha la tête quand il la pointa du doigt. Oui oui, c'est là-bas qu'elle serait, une fois les marches montées. D'ailleurs, pour se rassurer, elle refit une répétition de montée des marches devant l'église, satisfaite de ne pas s'emmêler les petons. D'ailleurs c'était tant mieux, parce que l'air de rien, les gens arrivaient. Sûrement que le début du mariage n'était plus très loin.
Cette fois c'en était trop. En deux enjambées, Enguerrand se planta devant Vanyelle. Il la souleva à bout de bras comme un sac de linge sale, la transporta à sa place et la posa avec un ménagement tout à fait relatif. Sachez jeune demoiselle, que vous venez de réaliser un bel exploit. Vanyelle Valéria Isabella Leandra Lioncourt !!! gronda-t-il à mi-voix pour n'être entendu que de l'enfant. Cinq ans, pas toutes vos dents et déjà plus pénible qu'une meute de conseilleurs comtaux avides de pouvoir et non de travail... Ah, le moins que l'on puisse dire, c'est que vous promettez, jeune fille ! Maintenant taisez-vous, tenez vous droite et ne faites pas honte à votre mère. Agissez comme une jeune fille respectable, usez de vos plus belles manières sinon je vous promets qu'on vous fera enfermer dans le couvent le plus lointain et le plus sinistre possible, au milieu des bois et des bêtes féroces, dans une petite cellule grise et humide, avec pour seul repas de l'eau et du pain moisi !
Vanyelle rit lorsqu'il la souleva. Mais elle ne comprit pas de quel exploit il parlait, ni pourquoi il lui parlait de ses dents - surtout qu'elle avait fait attention à bien les nettoyer après le petit déjeuner. Non mais non mais non mais il n'avait rien compris d'abord. Parce que les chats ne fond pas des chiens, sa voix devint notablement fraîche, elle était campée bien droite, ses petites mains sur sa taille. Suivant quelque instinct elle parlait à mi-voix pour ne pas déranger les convives qui arrivaient.Mais d'abord, je me taisais déjà. Et puis je m'entrainais pour monter les marches sans trébucher pour bien arriver à cette place, parce que ça c'est sûr que ça ne serait pas bien du tout pour maman et puis aussi pour moi. Alors d'abord c'est pas juste de vouloir m'envoyer au couvent pour ça. Enfin sauf pour les bêtes sauvages, là je suis sûre que si je le dis à Zaza elle viendra, parce que d'abord chacher les bêtes sauvages elle aime bien ça moi je crois, et puis comme il faut que Sebastian fasse l'appât, il viendra lui aussi. Il est où le couvent?
Mais allez vous donc vous taire et faire ce qu'on vous demande ? rétorqua Enguerrand à mi-voix d'un ton cinglant en faisant les gros yeux. L'heure n'est plus à la rigolade, votre mère arrive. Tenez-vous tranquille, ne bougez pas d'un iota, eut-il tout juste le temps de glisser avant de regagner sa place à lui. Déjà, la petite silhouette d'Ermi se mouvait à l'intérieur de la chapelle. C'était parti, la cérémonie allait enfin commencer.
___________________ Post rédigé à deux mains par LJD Vanyelle et LJD Enguerrand | |
| | | Ermelina Diaconesse
Messages : 71 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Ven 10 Aoû - 1:38 | |
| Assurer ses arrières. C'était le B. A. - BA du métier. Heureusement pour Ermi, ce n'était pas le plus compliquer : il suffisait d'adresser la bonne prière à qui de droit et zou, roule ma poule. On envoyait bouler loin, très très loin, tous les chats noirs, on catapultait hors du comté les porteurs de poisse, mieux encore, on réussissait à conjurer Murphy, le saint patron des catastrophes en tout genre. Pendant que devant elle, Enguerrand manœuvrait les panneaux de chêne, la rouquine passa en revu la liste des fléaux pouvant potentiellement s'abattre sur la cérémonie. Le pire à craindre, du moins de son point de vue, restait un endormissement massif de la totalité de l'assemblée. A bien y réfléchir, compte tenu du fait marquant que la cérémonie allait se passer en France, qu'il n'y aurait pas Zaza pour terroriser les invités, qu'on était déjà le 1er août et que donc la chaleur allait inviter les invités à piquer du nez, il était à craindre que les prières et autres louanges se fassent non pas au son du oud mais bien au rythme des ronflements. Forte de ce constat établi avec la plus grande des rigueurs, la petite diaconesse ferma les yeux et débita d'un trait une petite supplique à l'adresse de Gabriel. Le brave Gaby l'avait toujours eut à la bonne, il ne l'avait jamais laissée tomber, il était donc normal de lui demander un petit coup de pouce. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Saint Gabriel archange, récita Ermi à une vitesse impressionnante et avec une ferveur tout aussi remarquable, ange de la Tempérance, ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Très Haut. Tiens-toi toujours devant nous, nous t'en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce qu'Il veut de nous. Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu'Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis. Amen
Ca, c'était fait. Dehors, un joyeux brouhaha se faisait entendre. Comme toujours à pareil moment, Ermi n'en menait pas large. Tant de chose dépendaient aujourd'hui de son sérieux et de sa rigueur... L'avenir des fiancés et la validité de leur mariage, pour ne citer que cela, reposaient entièrement sur ses frêles épaules. Consciente de la chose, la rouquine referma l’œil droit qu'elle venait d'entrouvrir pour se plonger dans une prière qu'elle débita avec une rare ferveur.
Ô Dieu ! Toi en Qui je crois, Toi qui guides mes pas, Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte. Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés, Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction. Que mes actes obéissent à mon cœur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite. Que mon cœur te craigne. Et que j'annonce Ton Saint Nom. Dieu, daigne lever ta main, que Raphaëlle descende et me vienne en aide. Ainsi soit-il !
Un profond soupir souleva la poitrine de la petite diaconesse : encore une bonne chose de faite. Il ne restait plus qu'à... La rouquine lança un coup d'oeil à droit puis à gauche pour s'assurer une dernière fois que tout était en place. Il nelui restait donc plus qu'à quitter la pénombre de son antre pour gagner la lumière chaude et vibrante qui baignait déjà le parvis. Ermi remit un peu d'ordre dans sa mise, glissa une mèche de cheveux rebelles derrière son oreille et avança lentement, pas après pas. Elle franchit le seuil de la chapelle et laissa derrière elle les doubles battants béants. Au passage, elle adressa un petit sourire à Enguerrand, qui se tenait à sa gauche, raide comme la justice et envoya un clin d'oeil complice à Vanyelle, qui attendait sagement comme une grande à sa droite. La petite diaconesse fit encore un pas en avant, toujours silencieusement et observa la foule. Néfi et Lndil étaient là, bien évidemment, en grande tenue, resplendissant comme il convient, accompagnés de leurs proches et de leurs amis. Ermi attendit un petit moment que les conversations cessent pour finir par enfin prendre la parole.
Qui donc ose se présenter ainsi en si grand apparat ce jour d'hui devant la maison de Dieu ? demanda-t-elle calmement et d'une voix posée et assez forte pour être entendue de tous. Les mots étaient venus sans peine, surgissant de sa mémoire. Ces mots, elle les avait entendus de la bouche de celui qui avait marié ses frères et ses sœurs aînés et c'est non sans joie et fierté qu'à son tour elle les prononçait pour Néfi et Lndil, renouant avec des traditions et des rituels dont l'origine se perdait sans nul doute dans la nuit des temps. | |
| | | Chany Lafarque
Messages : 20 Date d'inscription : 27/07/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Ven 10 Aoû - 5:22 | |
| Malgré ses craintes , elle était montée dans la chariote ..le trajet lui avait semblé interminable mais elles arrivèrent saines et sauves à l'église. Les témoins descendirent et aidèrent la dame du jour , la laissant auprès de son futur époux pour quelques instants. Chany rejoignit Liptis , Jehanne et Brune qu'elle bisouilla puis s'adressant à Jehanne Je t emprunte ce bel homme durant l 'office j espère que tu ne m en tiendra pas rigueur, je te prête Alexandre en attendantSourire sadique envers Alexandre qui arriva Les témoins s'étaient donc avancés à leurs places , Chany et Cooky derrière la marié , Brune et Liptis derrière le marié. L'officiante après la prière posant la question traditionnelle: - Citation :
- Qui donc ose se présenter ainsi en si grand apparat ce jour d'hui devant la maison de Dieu ?
Les témoins devaient alors prendre la parole, Chany regarda Liptis se lever et attendit sagement son tour | |
| | | Alexandre Martin
Messages : 3 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Ven 10 Aoû - 5:39 | |
| Alexandre s'approcha et salua la dame , sourire en coin, il se souvenait d'elle lors d un précédent mariage.
Une femme dans la trempe de Chany , dans un autre domaine soit mais le même tempérament
ravie de vous revoir dame Jehanne , j espère que vous vous portez bien ?
Il lui tendit son bras afin de la conduire dans l'église pour suivre la cérémonie
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| | | lndil Fidèle
Messages : 49 Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Ven 10 Aoû - 20:21 | |
| Ça popotait beaucoup devant l'église. Lndil s'étant excusé auprès de Brune de ne pas l'avoir vu arriver. Ahhh Brunette... excuse moi mais c'est la au léger stress pour cette dernière droite... et puis aussi à cause de Liptis. Avec tout ses froufrous, on ne voit plus rien derrière lui ! Il rigola mais Liptis n'eut pas le temps de répliquer que la diaconesse arriva et posa la question rituelle. Qui donc ose se présenter ainsi en si grand apparat ce jour d'hui devant la maison de Dieu ? Lndil n'eut pas à réfléchir longtemps car Néfi l'avait extrêmement bien briefé la dessus, fallait pas qu'il se loupe. Il déclama alors après s'être retourné avec Néfi vers Ermelina. Nous, Nefi et lndil, humbles servants de Dieu, fidèles parmi les fidèles, nous nous présentons ici aujourd'hui pour recevoir le saint sacrement du mariage, pour que l'amour que nous nous portons mutuellement reçoive la bénédiction de Dieu, pour qu'Il nous lie à jamais, pour que rien ni personne ne puisse défaire les doux liens qui nous unissent. | |
| | | nefi Fidèle
Messages : 42 Date d'inscription : 05/06/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Ven 10 Aoû - 21:46 | |
| Tu es magnifique, comment n'aurai je pas pu être là... si un coup de hache sur le crane ne m'arrête pas, qu'est ce qui m'arrêterait ? J'espère que je te conviens tout autant en ce jours béni !
Elle rosit de bonheur et lui sourit. Elle ne put résister à passer une mains légère et caressante sur son front ou un filet rosé était encore visible.
Tu es .... irrésistible mon tendre elfe. je sais que rien ne te résiste quand tu as décidé quelques choses. Je ne tiens plus en place depuis ce matin à la simple idée de te retrouver enfin.
Il lui fit faire un demi tour pour rester sur le devant de la chapelle.
La prochaine fois que tu verras cette place, nous serons mariés...
Elle serra un peu plus sa main dans la sienne réponse muette à ce petit message d'espoir et d'avenir.
Et ce sera la concrétisation de tous nos espoirs mon aimé.
Mais pour le moment, il te faut encore un peu patienter car mes témoins ne sont pas encore arrivés... ils auront certainement un peu trop trainer dans leurs lits.
les dit témoins arrivèrent bien vite cependant pour son plus grand soulagement, Ils s'accueillir échangeant bonjour et bisouilles et quelques boutades. Elle n'avait pas compris pourquoi les temoins de Lndil n'étaient point venu prendre les chambres qu'elle leurs avait préparé chez eux. L'auberge qu'ils tenaient ensemble étaient pourtant vaste et surtout ils ne risquaient point de se perdre. Mais elle n'eut plus le temps d'y songer car La diaconesse les accueillait déjà avec sa phrase rituel. Il se retournèrent alors pour lui faire face tous les deux. Puis Lndil répondit de la même façon rituel. Sa mains dans la sienne la rassura. Enfin il y était ce moment tant attendu. Elle eut une pensée pour Pegas et Lamya qui n'avait pas put revenir à temps. Et bien d'autres de ses proches qui lui manquait en cette instant. Mais au final seul comptait l'homme à ses cotés. Toujours présents depuis des années dans les bons et les mauvais moments. Elle le regarda en souriant attendant la suite.
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| | | Enguerrand de Laigny
Messages : 17 Date d'inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Ven 10 Aoû - 23:36 | |
| Bien sagement en place, Vanyelle n'arrivait pas pour autant à rester imobile. Sa tête allait de droite à gauche, regardant les gens qui arrivaient. Ses yeux repassaient régulièrement sur le couple de la journée. Ils étaient drôlement bien habillés, c'était quand même les héros du jour. Et puis un monsieur arriva, et puis s'avançait quand même beaucoup. Sa réaction fut... oublier les consignes, paniquer et de pointer du doigt le-dit homme en s'adressant à voix haute à l'autre enfant de choeur du jour.
Mais il peut pas rentrer! Pas avant les mariés!
Ne soyez donc pas stupide, du moins pas plus qu'à l'accoutumée, siffla Enguerrand en fourdroyant Vanyelle du regard. Oser le déranger pendant qu'il contemplait la majesté de son oiseau de feu était sans doute le pire des sacrilèges à cette heure. Personne n'entrera dans la chapelle tant que votre mère ne se sera pas poussée, voyons. Il faudrait lui marcher sur le corps pour accéder à la nef et ce serait faire preuve d'une barbarie et d'un manque d'égard à toute épreuve. Sans oublier qu'avant de lui marcher dessus, il faudrait me piétiner moi...
Mais oui mais vous dites toujours que c'est la barbarie au nord de la Castille d'abord alors là je comprends plus très bien quand même. Elle regarda sa mère, la porte, et puis les trous entre sa mère et les bords de la porte, et réfléchit en parlant. N'empêche que moi je peux passer sans la pousser.. alors peut-être qu'il y a des gens qui pourront aussi... Ca va pas ça, non non non.Elle secouait la tête en se penchant sur ce problème inattendu.
Enguerrand leva les yeux au ciel puis prit une profonde inspiration pour tenter de calmer son envie somme toute rationnelle de baillonner et de ligoter l'insupportable gamine. Sachez que dans bien des cas, la barbarie commence au nord du Tage. Je pense qu'il est inutile de préciser que de ce côté des Pyrénées, c'est tout simplement le degré zéro de la finesse et du rafinement, le domaine des manières des Francs, l'antre des us et coutumes des barbares qui défirent l'empire romain, bref le summum de ce qui se fait de pire en matière de subtilité. Cependant, je vous le répète, personne n'aura le culot de venir poser son séant dans cette chapelle tant que votre mère sera devant la porte.
Vanyelle fit une petite moue. Oui mais quand même, il faudrait pas que monsieur Murphy il passe, parce que mère pense qu'il est très doué pour toujours venir même quand on veut pas.Déjà à la droite de sa mère, elle fit un petit pas de côté vers elle. Observa l'ouverture qui restait pour passer et qui était réduite. Elle fit signe de la main à Enguerrand de s'approcher sur la gauche de sa mère. Faut venir plus prêt, comme ça c'est sûr, Murphy il pourra pas passer d'abord. Elle lui sourit, très fière de son idée.
Blasé... Enguerrand était tout simplment blasé. Le petit monstre avait l'imagination trop fertile, il faudrait absolument qu'il pense à corriger ce point sitôt qu'ils seraient de retour à Mauléon. Votre manque de foi me consterne, annonça-t-il à mi-voix en se penchant vers la morveuse. Faites donc confiance à Dieu, il boutera les amoindris de l'encéphale, les benêts et autres sans-gênes s'ils venaient à vouloir entrer de force. Au lieu de vous préoccuper de tels points de détails, vous feriez mieux de vous tenir tranquille et de regarder. Vous avez une vraie princesse sous les yeux, une comme dans les contes. Cela devrait vous donner matière à réflexion, non ?
Vanyelle était un peu vexée. Il sous-entendait qu'elle ne faisait pas confiance en Dieu quand elle voulait juste lui donner un coup de main. D'abord je veux juste l'aider monsieur Dieu, parce que quand même, avec toutes les prières qu'il a tout le temps, il a beaucoup beaucoup de travail. Il serait content quand même si on l'aide non? et puis la princesse aussi non? Alors j'essaie de l'aider, et puis voilà. Sur ce, elle ne bougea pas de la place qu'elle s'était attribuée un peu plus près de sa mère, et regarda les mariés et leurs invités, attendant qu'ils répondent à la question posée par sa mère.
Le Tolédan préféra ne pas relever. La révolte du petit monstre semblant toucher à son terme, il reporta son attention sur son bel Oiseau de Feu rayonnant de bonheur, non sans laisser une partie de son esprit fantasmer sur une catapulte suffisamment puissante pour expédier la gargouille qui lui tenait lieu de disciple quelque part sur la surface de la lune. Vous voyez bien, oiseau de mauvais augure, porte-poisse en puissance, que tout se passe très bien. Personne n'a besoin d'un chien de garde haut comme trois pommes et vous ser... Le grand Tolédan n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce fut : Lndil venait de répondre à sa belle Renarde. C'était le signal qu'il attendait pour battre en retraite et traverser le minuscule édifice. Machinalement et pour ne pas entendre d'infinies jérémiades, Enguerrand attrapa fermement son homologue et l'entraina à sa suite. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Tachez simplement de ne pas nous faire tomber un déluge sur le coin du nez, chaque invité appréciera. C'est ainsi qu'il disparut dans la pénombre, remorquant Vanyelle dans son sillage.
____________________ Post rédigé à deux mains avec toujours autant de plaisir par LJD Vanyelle et LJD Enguerrand | |
| | | cooky Fidèle
Messages : 97 Date d'inscription : 27/05/2009
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Sam 11 Aoû - 0:13 | |
| Préparer la mariée avec brio : check. L'amener à l'heure -ou à peu près- à l'office : check aussi. Le bilan de la première partie de la journée était des plus satisfaisants et c'est avec ce constat rassurant en tête qu'elle grimpa à la suite de Nefi dans l'élégante voiture qui les emmena bien vite jusqu'à la chapelle Saint Lescure. Elle aurait pu faire le trajet les yeux fermés si ses bâtons ne l'avaient pas retenue de se lancer dans une expérience du genre. Pour cette fois, elle se contenta donc d'apprécier le confort de l'attelage mis à leur disposition, y puisant quelques précieuses réserves d'énergie qui lui permettraient de tenir jusqu'au soir de la meilleure des façons.
Parvenue devant l'édifice, elle accepta avec plaisir la main tendue de Glenwyt qui l'aida à toucher terre sans se ridiculiser par une glissade par trop inappropriée. C'est qu'elle ne comptait plus le nombre de vacillements et autres figures étranges qu'elle avait effectués au cours des derniers mois écoulés. Le maniement des bâtons était un art qui ne se fendait d'aucune souffrance pour l'ego de celui qui s'en servait. Elle n'avait pu que l'apprendre à ses dépends lorsqu'elle s'était affalé sans grâce aux pieds d'une comtesse quelques mois auparavant. Secouant doucement la tête, elle chassa résolument ces pensés inopportunes, et effectua un pas de côté. Il n'était pas temps encore de se laisser aller à s'envoler dans ses souvenirs. Elle laissa passer devant elle Dame Chany et l'héroïne du jour avant de leur emboiter le pas de son mieux, clopinant d'un bâton sur l'autre avec tout ce qui lui restait de dignité. Elle ne tenta même pas de suivre le rythme des dames, préférant avancer à son allure plus modérée plutôt que de se présenter en nage sur le parvis de la chapelle. De toute façon, elle avait un peu de répit devant elle, ses services auprès de la mariée n'étant pas requis avant quelques longues minutes encore.
Elle en profita pour observer les lieux, luttant tant bien que mal pour ne pas plonger à nouveau dans ses souvenirs. Du meilleur ou du pire, elle n'aurait su dire ce qui prenait le dessus dans son esprit immanquablement agité aux abords d'un édifice religieux. Il était des blessures qui ne se refermaient pas quoi que l'on cherche à appliquer par dessus. Les siennes ne manquaient jamais une occasion de se rappeler à son bon souvenir. Un brin agacée de ne pas réussir à chasser définitivement les fantômes qui l'escortait à son corps défendant, elle secoua à nouveau la tête. Avec plus de fermeté cette fois. Avec un peu de chance, son geste serait passé inaperçu et elle pourrait enfin parvenir à se concentrer sur ce qui allait se dérouler sous ses yeux.
Car elle avait rejoint le petit groupe qui s'était formé autour des futurs époux. Se frayant une petite place entre Dame Chany et une autre dame qu'elle ne connaissait pas, elle se tint non loin de Nefi, prête à intervenir lorsque l'on aurait besoin d'elle. Il était trop tard à présent pour saluer les invités de sa connaissance, car déjà Lndil prenait la parole en réponse à l'interrogation lancée par la petite diaconesse. | |
| | | Ermelina Diaconesse
Messages : 71 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: De fiançailles en épousailles, le bonheur de Nefi et Lndil Sam 11 Aoû - 1:28 | |
| La rouquine sourit en les voyant se tenir par la main pour affronter le début du cérémonial. D'expérience, elle savait que c'était un signe qui ne trompait pas : ils seraient toujours là l'un pour l'autre, marchant côte à côte sur le chemin sinueux que serait leur vie. Néfi trouverait réconfort et soutien entre les bras de son époux, Lndil tirerait sa force et son courage de la présence rassurante de son épouse... Ermelina leur accorda un dernier regard, touchée peut-être plus qu'il n'aurait fallu par la simplicité et la beauté du tableau qu'ils lui offraient. Enfin, avec une infinie douceur elle écarta les bras, tournant les paumes vers les cieux.
Ainsi soit-il, déclara-t-elle, que la volonté du Très-haut, qui a guidé vos pas jusqu'ici et qui a nourri la flamme de votre amour, soit respectée, et que tous ici en soient témoins. Néfi, Lndil, poursuivit-elle en regardant les fiancés, et vous tous, soyez les bienvenus dans la demeure du Très-Haut. Entrez et prenez place sans crainte, car sa demeure est aussi la vôtre. Réjouissons-nous ensemble et célébrons donc l'union de ces deux êtres qui s'aiment et veulent donner par leur union un signe visible de l'amitié de Dieu sur cette terre ! conclut-elle en désignant d'un geste d'invite la chapelle.
La diaconesse jeta un regard à l'assemblée avant de se retourner et de regagner sa tanière. Machinalement, elle s'assura que les portes étaient bien calées : pendant toute la durée de la cérémonie elles resteraient ainsi grande ouvertes, permettant à tous ceux qui passeraient par là de voir qu'un sacrement était délivré. Ceux qui en auraient envie pourraient y assister, que ce soit par conviction religieuse ou par curiosité.
Précédant son petit monde, Ermelina remonta lentement la nef en jouant distraitement avec l'anneau passé à son annulaire, dernier vestige de la cérémonie de son propre mariage. Comme toujours en pareille circonstance, la rouquine adressa au ciel une prière muette pour le salut de l'âme de son défunt époux, plombant ainsi son pauvre moral jusque là au beau fixe. Alors qu'elle se glissait dans le choeur et venait prendre place derrière l'autel, la jeune femme constata avec une lucidité rare mais non sans désarroi que ses petites cellules grises semblaient au mieux partir complètement en sucette, au pire être en pleine révolte : pas de concentration pour deux sous, pas de suite dans les idées, souvenirs remis à l'ordre du jour à l'insu de son plein gré, il ne manquait plus qu'un épanchement lacrymal intempestif et Ermi pourrait officiellement dire que ce n'était pas une révolte mais bien une révolution... Le plus rapidement qu'elle put, la jeune femme se lança dans un domptage express du minimum syndical de neurones nécessaires à l'accomplissement de sa tâche et elle reporta son attention (ou tout au moins tout ce qu'elle avait pu en récupérer) sur la suite logique des événements.
La chapelle allait s'emplir peu à peu, pour sa plus grande satisfaction. Non pas que la petite diaconesse aimait à se donner en spectacle devant un auditoire nombreux, loin s'en fallait. Elle était simplement heureuse de voir, comme ce serait le cas aujourd'hui, plus de deux personnes réunies dans une église pour assister à une cérémonie. Les couleurs chatoyantes des vêtements ajouteraient autant de touches de gaité à l'édifice.
La petite diaconesse ne put s'empêcher de repenser aux offices et aux cérémonies auxquelles elle assistait étant enfant. A l'époque elle était fascinée par les beaux atours des gens qu'elle côtoyait pour l'occasion - c'était peut-être, allez savoir, un héritage qu'elle avait transmis à sa propre fille, ce qui expliquerait assez bien son penchant fort prononcé pour la mode - et ne se lassait pas d'en prendre plein les mirettes, négligeant de prêter une oreille attentive à ce que l'officiant pouvait bien déblatérer (après tout, c'était tout à fait accessoire). Ne le cachons pas, la rouquine aurait bien aimé pouvoir se fondre parmi les invités et retrouver ses joies simples d'antant mais, manque de bol, c'était à elle de déblatérer, aujourd'hui.
Un sourire en coin retroussa les lèvres de la diaconesse. C'était l'insurrection généralisée dans sa boîte crânienne, la pagaille la plus totale. Et dire qu'il allait falloir officier sans soutien cérébral... Voilà qui promettait des céphalocaptations à la pelle. Les fiancés n'allaient pas tarder à faire leur entrée, il ne lui restait que peu de temps pour relire une dernière fois ses notes : autant s'y mettre de suite. alors qu'elle se penchait sur son volumineux grimoire, la rouquine adressa un petit signe de tête à Enguerrand et Vanyelle. C'était à eux de jouer pour accueillir comme il convenaient les enfants de Dieu du mieux possible. | |
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