[Enterrement - R] Lyrielle Von Wittelsbach

De bon matin,...

Bon d'accord c'est pas vrai.

En fin de matinée, Gabriel était enfin prêt. Il avait mangé, but plus que de raison et péché à outrance dans les bordels dont il était un fervent habitué. En parfait état pour célébrer un enterrement donc. L'enterrement de la plus... enfin de la fille de son cousin. Elle n'était pas la plus populaire, d'ailleurs pas sur qu'il y ait grand monde, mais elle était de la famille et on enterrer les notre comme il se doit. On ne les laisser pas crever sur le bord de la route.

Comme il disait toujours "Tu peux faire ce que tu veux de ta vie, tant que tu porteras notre nom tu ne te débarrasseras jamais de nous."

Faisant sonner les cloches, oui parce que là il en avait deux en état de marche alors que d'habitude c'était une seule à la fois, il alla attendre de voir qui viendrait.

[Enterrement - R] Lyrielle Von Wittelsbach Cloches

[Enterrement - R] Lyrielle Von Wittelsbach Cloches

Lorsqu'elle apprit la nouvelle par la bouche de son frere elle repensa à la petite rouquine avec son histoire de foie etnon la foi qui nous guide.
Son frangin desirait que la petite soit enterrée et que la ceremonie soit faite par un Von Wittelsbach. La brunette lui repondit sans reflechir que c'etait au patriarche de le faire. Pas question pour la brunette de faire une ceremonie en ces temps...Elle se coiffa rapidement d'une seule pique en sa chevelure, pourquoi changer sa façon d'agir? Pour un enterrement? Or de question, elle ne changerait certainement pas pour les beaux yeux de la famille.
Elle arriva à la Cathedrale à dos de sa jument, descendit telle une guerriere, defrippa de s amain sa robe puis grimpa les marches deux par deux, fixant l'homme se tenant à l'entrée.
Arrivée à sa hauteur, elle s'inclina et lui tendit une rose noire par respect, lui fit une petite bise sur la joue gauche et s'installa à ses cotés lui tenant le bras.

Fidèle Messages : 40 Date d'inscription : 09/02/2010

sa plus jeune avait rejoint le Tres Haut des annees deja, et voila que son ainee avait suivi la meme route....

La nouvelle de la mort de Lyrielle avait consterne le Vicomte. Il n'avait plus de nouvelles depuis son depart pour l'armagnac, et bien qu'il avait engage espions a sa solde, depuis des semaines il n'avait plus de nouvelles, avant d'apprendre cette tragedie lorsqu'on lui ramena sa depouille...

Enferme dans son bureau, des larmes avaient coule le long de ses joues, la troisieme femme ayant eu de l'importance dans sa vie, avait peri,... pendant un moment, il se crut maudit, un autre, il crut etre le mal de ces dames, passant de la colere a la repentance de ses erreurs, des moments de tension qu'elle avait pu lui faire avoir a ces moment de joie qu'ils avaient partage... oui elle en avait commises des vertes et des pas mures, oui elle lui avait fait rajouter de la blancheur a sa chevelure, mais elle restait sa fille, une fille qu'il cherissait plus que tout au monde et qu'il n'avait su suffisament protege....

Apres avoir alerte les ecclesiastiques de la famille, fait emmener le corps, il se rendit a la chapelle, le visage noir encapuche comme il faisait dans ces moments de deuils, s'exprimant le moins possible pour eviter de montrer sa peine et la vivre comme un poids a porter et affronter....

Apres avoir monte les quelques marches, il rejoignit sa soeur et son cousin, les remerciant de leur presence et office...

Il prit place derriere eux et murmura doucement...

Inutile de bien attendre longtemps, je n'ai prevenu personne...

Meme sa belle, il ne l'avait pas averti, et pourtant il lui partageai tout sauf ces moments de douleur....

Messages : 35 Date d'inscription : 09/03/2010

D'un moment entre la terre et le ciel, elle n'avait pas vue le temps s'écoulé. Le temps était quelque chose de bien facultatif là ou elle était maintenant. Enfin, elle avait errez un bon moment sur les routes afin qu'on retrouve son corps. Son fils avait été recueilli par des passants qui avait ue vague de qui était cette jeune fille qu'après le rappel de son corps en Gascogne.

Elle avait caché sa fille bien loin, dans une famille en empire. Elle craignait la fureur de son père comme la peste.

Suivant ce qui restait de son corps meurtrie par les coups des brigands autant de ''l'intérieur'' que de l'extérieur, elle était maintenant de retour à son cauchemard en Gascogne.

Elle voulait bien que son corps repose en paix et qu'elle aussi puisse enfin joindre les cieux. Elle posa regard sur sa tante et son cousin, toujours aussi froid et insensible à la douleur de son père.

Mais croyaient-ils vraiment qu'elle quitterait ainsi sans leur rappeler sa présence. D'un pas lent et mortelle (bien quoi je sais pas si les esprits marchent vites ) elle passa derrière son père. L'homme qui avait toujours tenue en son coeur malgré tout. Si seulement elle avait su se battre, mais ils étaient trop nombreux. Elle lisait la tristesse en lui, il falait pas être triste, au contraire, elle était maintenant libéré de son fardeau.

Elle regardait tout ses faux visages qui l'entouraient et peinait bien encore plus pour lui. Lui qui ne connaissait pas la vrai puissance de l'amitier et de la famille sincère. Elle posa son regard sur sa tante plus longuement, mais pourquoi avait-elle les cheveux attaché? Elle qui disait que les laissé lousse était bien mieux. Elle s'approcha de celle-ci laissant une froideur à son approche. Elle concentra son énergie et retira l'épingle qui tenait ses cheveux, la laissant tombé au sol de manière à bien faire comprendre qu'elle était là. ( )

Puis elle se dirigea vers son oncle (oui cousin, je sais Lyly a toujours mélangé pour lui ), allumant un sierge rapidement dans son sillon, il avait beau faire, lui il finirait pas au soleil.

Ayant pris de la chaleurs, elle se rendit au côté de son père et ne pus que s'approcher de son oreille en caressant doucement sa tête: Je suis là papa, je t'aime et veillerai sur toi de là haut avec maman. D'un geste doux, concentrant ses énergies à emettent de la chaleur, elle posa sa mains sur celui qui avait pris soin d'elle.

De l'autre côté se tenait une dame blonde, sa mère, qui avait prise doucement l'autre mains de Louis-Philippe. Et leurs souriait tendrement.

Lyrielle se rappelait que les derniers mots de Xariane fut pour lui, autant, que les siens.Elle ne se permettait pas de quitter ainsi, un homme fort, qui savait être juste, sévère et doux à la fois. Non, elles n'allaient pas restée là, mais elles avaient la ferme intention de rester pour le soutenir jusqu'à la fin de se pénible passage. Rappelant ainsi à son père que la chaleur, la douceur et l'amour était présent malgré la froideur des gens qui devaient soutenir les proches.

Puis elle revint vers l'oreille se son père soufflant un : Pardon papa les mêmes mots que son dernier souffle lui avait inspiré. Ainsi elle resterait jusqu'à la fin de la cérémonie sagement jusqu'à sa libération.

(Sans rancune ^^ amusé vous bien. Juste dire ici c'est la vision de Lyly ^^ pas de la joueuse ^^.)

Un souffle froid, son imagination sans doute. Il faut dire que ce genre de cérémonie était peu divertissante et l'esprit s'égarait vite. Un cierge allumé qui ne devrait pas l'être. Curieux. Un oubli? Pourquoi un seul parmi tous? Il est des choses qu'on ne comprend décidément pas.

En entendant son cousin à son oreille, il su qu'il n'était pas utile de faire durer plus que de raison le pénible moment qu'il vivait.

Il est décidément des réunions dont on se passerait bien. Celle ci en fait partie. Une de plus et cela fait trop d'enfant que nous avons enterré en cette funeste année. Trop de jeune qui nous quitte alors que les vieux restent, sans que l'on sache pourquoi, sans que l'on comprenne la raison pour laquelle le Seigneur les a rappelé. Un jour peut être auront nous cette compréhension mais pour l'heure il n'y a que la foi qui nous peut nous permettre de faire face.

Gabriel s'arrêta pour faire passer le panier en osier de la traditionnelle quête. Tout les dons qui seraient fait allaient servir pendant la cérémonie. Allaient servir comme cadeaux des amis au défunt, et être redistribué en son nom aux pauvres après la messe. Ultime geste de générosité et démonstration de sa grandeur d'âme.

Alors qu'il passait de main en main, l'évêque reprit.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Qu'elle éclaire maintenant la route de Lyrielle et qu'elle la conduise au Royaume de Dieu !

Alors des sacristains s'affairèrent autour du cercueil pour allumer les cierges.

Nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil. Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Alors un sacristain déposa une lourde croix en argent que Louis Philippe avait fait porter avant la cérémonie, ne voulant pas se contenter de la traditionnelle croix de bronze. Gabriel se retourna et fit d'ailleurs signe à son cousin de se lever avec le panier maintenant rempli, et de le rejoindre pour le déposer.

Un petit souffle glacial lorsque sa pique tomba au sol, pique en feraille donc forcement un bruit se fit retentir, ce qui fit sursauter la brunette. Elle s'agenouilla lentement, la ramassa et la glissa dans son livre des vertus...Elle glissa quelques mots au patriarche...Veuillez m'excusez Monseigneur pour le bruit occasionné, je ne sais pour quelles raisons çà put glisser ainsi de ma chevelure...
Elle regarda alors son frere apres qu'il est glissé quelques mots se positionnant derriere les deux ecclesiastiques, un regard doux et compatissant , le meme que son propre frere il y a quelques mois de cela avait posé sur la brunette lors de la perte de ses deux ainés. Ce n'etait pas l'amour fou entre la rouquine et elle mais autant pour la cruchasse çà ne lui faisait ni chaud ni froid autant pour la petite çà la peinait.
C'est en regardant son livre des vertus qu'elle repensa à celle ci, à son petit filleul qu'elle ne connaissait pas puis regarda à nouveau son patriarche et son frere. Les mots restaient bloqués au fin fond de sa gorge mais les deux comperes savaient qu'elle etait là au cas ou.

Fidèle Messages : 40 Date d'inscription : 09/02/2010

un souffle, une vague, un chuchotement, une inspiration, tel un accord, il sentit cette presence qu'il avait ressenti que dans ces moments particuliers qu'il avait partage avec sa fille...

une larme s'ecoula de son oeil droit, il leva le regard vers le Tres Haut, laissant le vent emporter et secher ce moment de faiblesse....

Il ecouta son cousin

Patriarche, avec le temps, la foi n'est plus la a me proteger, tout ce que j'aspire est que nos enfants et parents puissent trouver le repos qu'il leur ai du... ma souffrance est un fait qui m'incite a vivre et a continuer ceux dont j'estime bon....

il entra dans l'eglise et ecouta les paroles de l'eveque, sans vraiment les ecouter, se laissant porter par sa nostalgie des moments partagees....

Reste debout, il s'approcha de la croix, et y deposa un baiser, avant de prononcer quelques mots

Ma fille, ta vie a debute en un lieu saint, te voici dans le meme pittoresque... Encore une qui me quitte si tot, embrasse ta mere et ta soeur, prends en soin, un jour nous nous retrouverons....

se recula legerement, il jetta un coup d'oeil a ses hommes de main, qui attendaient patiemment pour ramener le cerceuil dans le caveau familial, avant de se remettre dans ce moment dans ce moment de solitude a regarder le cerceuil et se rappeller du rire et sourire de sa fille....

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