[Enterrement - R] Reine.soleil

Citation :: Note préliminaire : Attention s'il vous plait, ce RP se déroule il y a quelques mois. Nous sommes fin mars. Reine est morte le 1 avril, les enterrement ont toujours lieu 15 jours après la date de la mort. Si vous avez bien suivie la cérémonie se déroule donc le 16 du même mois. Nous sommes donc le 16 avril 1458 et le cercueil n'est pas ouvert . Merci de respecter la cohérence avec ladite date, et non avec votre situation actuelle. Sans être parfait, évitez les plus grosses erreurs, comme mettre Riwenn Duc de Gascogne, qui ferait par conséquent qu'on enterre la duchesse consort et que tout le peuple devrait être présent, que ça ne devrait pas être dans la cathédrale de Bazas etc, bref qui bousillerait toute la situation ^^. A part ça bon jeu.

C'était une grande première pour Gabriel et depuis qu'il avait reçu la lettre de son vieil ami de Castel Vilar, il n'avait eut de cesse de se renseigner. Il voulait que cette cérémonie ne soit en rien gâcher. La douleur des gens étaient généralement suffisamment forte pour ne pas en plus leur laisser un souvenir impérissable. La règle dans ces cas là était de faire des cérémonies calme et anodine. Des cérémonies qu'on oublierait vite.

Il s'était donné du mal, entre autres mâles d'ailleurs, pour qu'au jour dit, tout soit en ordre. Il avait même prévu un petit accompagnement sonore de circonstance pour accueillir les gens qui viendraient rendre leurs hommages. C'est en allant sur le parvis de la Cathédrale qu'il entendit les premières notes et qu'il comprit que quelque chose n'allait pas.

Musique provenant de la place principale

Il pressa le pas pour arriver au plus vite près de la source de ce trouble et y mettre un terme avec la plus grosse voix qu'il pouvait prendre pour entamer d'âpres négociations. Car comme chacun le savait, l'Église était connue pour faire preuve de fermeté, mais de beaucoup de tact et de diplomatie.

Cassez vous de la bande de connard. C'est un jour de deuil, on respecte. Si vous fermez pas vos mouilles et n'avaient pas décampé dans la minute je vous crucifie le long de la route principale.

Après quelques instant de bravade de la part de la bande pas très musclé, Gabriel finit par avoir le dernier mot. Il faut dire qu'il avait commencé à sortir quelques clous qu'il avait avec lui.

Enfin redevenu tranquille. l'évêque attendit que le groupe qu'il avait demandé arrive et s'installe pour commencer enfin un morceau plus approprié à la situation.

Musique d'accueil à l'enterrement

Douce mélodie à ses oreilles il ne pouvait s'empêcher de chantonner.

Ils m'entrainent, au bout de la nuit,...

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

L'homme arriva le prime en la cathédrale. Il avait avec lui deux nourrissons, une petite fille et un jeune homme. Son visage estait grave. Son cœur lourd.

Pourquoi le Très-Haut l'avait-il rappelée aussi tost à lui ? Le dicton qui disait que les meilleurs partaient les premiers demeurait-il vrai en cet instant ?

Reine-Soleil Valieux de Castel Vilar.

Rien qu'un souvenir gravé en son cœur à tout jamais. Un souvenir ancré qu'il ne pourrait jamais détaché de lui. La mémoire demeure malgré les péripéties de la vie.

Cela faisait quinze jours qu'il l'avait vue, couchée sur cette charrette, blanche comme un linge, mais toujours aussi belle. Sa chevelure légèrement portée par la brise qui soufflait. Elle l'avait quitté malgré elle en lui laissant ce qu'il pourrait toujours garder : deux enfants. Liloïa-Reine et Titoan seraient là. Longtemps il l'espérait. Qu'ils puissent lui survivre. L'Escusé-Pet verrait en eux tout ce qu'il a vécu au costés de sa douce.

Le destin avait parlé. Une estape que la vie lui réservait. Il devait la surmonter.

"Jusqu'à ce que la mort nous sépare..." murmura-t-il alors qu'il parcourait l'étendue de bancs qui le séparait de l'autel près duquel Gabriel se tenait. Le père ne fit pas trop attention à lui. Son attention estait trop concentrée.

Il prit place avec ses enfants au prime rang, sur un banc. Riw fixait le cercueil. Ses yeux se plissèrent, emplis de larmes, cherchant à voir au travers du bois. Peut-estre y verrait-il l'asme de son aimée.

Elle demeurait pour lui. Il ne l'oublierait jamais.

Une Reine estait morte.

Messages : 86 Date d'inscription : 09/10/2008

elle en avait pas envie mais il le fallait, c'est le pas lourd, les yeux remplit de larmes et la tete plein de souvenir que noupi poussa la porte. le silence qui y régné rendait l'eglise plus sombre. la lourdeur de ce silence la fit frissonner. elle fixa le cerceuil, et se dirigea vers le haut de l'eglise.

riw et les enfant etaient deja present, n 'osant pas les deranger noupi s'installa dans un banc laissant assez de place entre elle et riw pour que sa famille s'installe.

elle sorti un mouchoir, puis se tampnna les yeux, soupira. et se mit a rever au temp ou reine et elle faisait les folles en taverne, le jour de l'enterrement de vie de jeune fille de reine. un petit sourire se dessina sur ses levres.

le jour de leur mariage ou elle etait demoiselle d'honneur, que de chemin parcouru....

baissant la tete elle se mit a prier doucement pour son amie

Diacre Messages : 20 Date d'inscription : 26/05/2010

Accompagné de son père ainsi que ses deux sœurs et son frère, Damiàn arriva en la cathédrale de Bazas. Alors que la famille marchait vers l'entrée, le jeune homme contemplait l'édifice. Ce lieu de culte avec quelque chose de contradictoire car c'était à la fois un lieu de réjouissance mais aussi un lieu de désolation...comme pour aujourd'hui.

Le jeune homme avancé le visage fermé, le regarde vide. De l'extérieur il ne laissait paraitre aucune émotion préférant garder ses sentiments dans son intérieur le plus profond.

Une fois dans l'église Damiàn garda son regard fixé sur le cercueil, il portait nul attention sur les cotés. Il était comme hypnotisé par ce cercueil qui se trouvait seulement à quelques pas de lui...et pourtant sa mère était déjà si loin.

Tous les cinq il était là, à regarder le triste sort que la vie leur avait réservé...

Alors qu'il allait commencé une chorégraphie improvisé, le mari arriva. Finalement la musique n'était peut être pas très bien choisi. Il aurait du prendre ce groupe de saxons qui voulait chanter I Will survive. Mais Gabriel ne connaissant que trop peu la langue avait eut peur qu'ils ne disent n'importe quoi.

Quoi qu'il en soit il fallait commencer la cérémonie. Il avait déjà parler à des être ayant perdu quelqu'un, mais n'avait jamais officié. Il tenta donc de prendre un peu plus contenance pour se donner confiance.

C'est un bien triste jour qui nous rassemble. Mais triste pour nous seulement car l’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur. Et cette épouse, cette mère, cette amie, aura sans aucun doute sa place avec notre Seigneur.

Gabriel s'arrêta pour faire passer le panier en osier de la traditionnelle quête. A une différence près, c'est qu'aujourd'hui tout les dons qui seraient fait allaient servir pendant la cérémonie. Allaient servir comme cadeaux des amis à la défunte, et être redistribué en son nom aux pauvres après la messe. Ultime geste de générosité et démonstration de sa grandeur d'âme.

Alors qu'il passait de main en main, l'évêque reprit.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Qu'elle éclaire maintenant la route de Reine et qu'elle la conduise au Royaume de Dieu !

Alors des sacristains s'affairèrent autour du cercueil pour allumer les cierges.

Nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil. Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Alors un sacristain déposa une lourde croix en bronze. Gabriel se retourna et fit signe à sa sœur de se lever avec le panier maintenant rempli, et de le rejoindre.

Messages : 86 Date d'inscription : 09/10/2008

elisabeth regarda son frere lui faire signe, elle soupira doucement et se leva..

dans un murmure elle dit:

reine,nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

elle deposa le panier puis se tourna vers son frere lui jetant un regard, qui voulait dire certaines choses, puis retourna s'assoir a sa place

Messages : 50 Date d'inscription : 21/03/2009

Pas le temps d'aller chercher son carrosse, l'écurie d'à côté lui avait prêté un destrier et la voilà déjà sur sa monture pour rejoindre la cathédrale, où se trouvait Riwenn, Noupi et GG qu'elle connaissait... le cheval encore sur sa fin de course et Ati sauta au sol, presque à tomber, avant de rejoindre ses amis...

Elle n'avait pas voulu le croire, on venait de lui annoncer le décès de Reine, cela la touchait profondément, une femme de grands mérites, et un couple qu'elle avait imaginé inséparable... le destin capricieux saigne le coeur de chacun, les douleurs s'accentuent, et rien ne semble vouloir apaiser le mal...

Le regard émeraude larmoyant de la belle, arrivée depuis peu en Gascogne, ne laissait pas de place aux mots... aucun son ne sortait de sa gorge... elle s'approcha de Riwenn pour lui prendre ses mains, mais elle préféra laisser terminer la messe, sans contrarier le beau GG qui avait tendance à s'énerver facilement ces derniers temps... les bancs cassés de la dernière cérémonie à laquelle elle avait assisté en étaient la preuve !!!

Ati resta silencieuse, saluant respectueusement les gens présents, elle leur parlerait individuellement plus tard s'ils en avaient l'occasion !

Messages : 22 Date d'inscription : 08/06/2010

Maëlya, haute de ses 6 ans, pleurait sans cesse depuis l'annonce de la mort de sa mère. Elle ne s'arrêtait que pour dormir, et parfois, manger un peu. La petite était arrivée à l'Église avec sa famille : son père, les bébés et Damiàn, qui la tenait par la main. Sans doute très touché lui-même, il ne lui parlait pas, mais il tenait fermement sa menotte dans sa grande main. Riwenn avait les bras bien plein avec Titoan et Liloia, Damiàn s'occupait de Maëlya autant qu'il le pouvait.

Le célébrant s'était mis à parler. La petite compris, par les paroles et les gestes qui étaient posés, que sa mère dormait dans la boite en bois posée devant eux. Elle voulait aller l'ouvrir, pour se glisser dans les bras aimant de sa mère, mais elle n'osait pas. Si personne ne le faisait, si les bébés n'y allaient pas, il y avait certainement une raison. Elle aurait voulu poser des questions, il y en avait tant qui se bousculaient dans sa gorge, mais elle savait que le moment était mal choisi. De toute façon, avec les larmes qui mouillaient sans cesse ses joues, il n'était pas aisé de parler.

Lors que le panier en osier passa devant elle et Damiàn, elle déposa dedans une marguerite qu'elle avait placé dans ses cheveux. Les autres avaient mis des écus, mais elle n'en avait pas elle. Puis elle vit les sacristains s'approcher avec les cierges, tout autour de la boite en bois. Allait-ils y mettre le feu ? La petite se leva d'un bond, et Damiàn, calmement, l'approcha de lui, la serra contre son coeur, en lui disant que tout allait bien. Puis un autre homme déposa une grosse croix sur la boite en bois. Elle avait l'air si lourde, que Maëlya su que la boite resterait fermée à jamais.

Ma....man.... Ma....maman...

Une dame se leva et alla porter le panier sur la boite. Maëlya se demandait s'il y avait encore beaucoup de chose à déposer ainsi sur sa mère. Elle serrait Damiàn, ses petits bras autour de son cou, elle ne comprenait pas bien la signification de tous ces gestes. Elle préféra poser sa tête sur l'épaule de Damiàn et regarde derrière, toute cérémonie la rendait bien trop triste.

C'est alors qu'entra Atirenna. Elle n'osait pas bouger, n'osait pas sourire, n'osait pas parler. Mais la présence d'Atirenna avait quelque chose de rassurant. Elle ferma les yeux, écoutant la voix calme et posée de Godgaby, le coeur de son frère et le souffle des gens présents, pour leur mère, pour Reine.

Messages : 50 Date d'inscription : 21/03/2009

La petite princesse était là... la gorge d'Ati s'était serrée au maximum... lentement elle s'avançait et s'approchait de la petite... donnant au passage dans le panier quelques écus pour aider au funérailles, et enfin posant la main sur l'épaule de Maëlya qui venait d'appeler sa mère...

La jeune femme se mit à genoux devant l'enfant, tendant ses mains pour la serrer contre elle si elle le voulait bien, l'affection qu'elle portait à la petite était grande, cette fois les fruits confits ne sauraient consoler la petite princesse... que de larmes pour une si petite enfant !!!

Ati était souvent sur les routes depuis quelques temps, entre son travail à la Chancellerie et celui du Duché, elle avait dû faire une halte pour se reposer... et cette halte, semblait l'enfoncer encore plus...

Mae... tu bien ma princesse ? viens dans mes bras ma tite puce ! viens ... c Ati !

Alors que sa sœur apportait doucement les offrandes, Gabriel balaya l'assemblée du regard. Une cérémonie assez confidentielle en définitive. Les gens avaient plus de faciliter à venir assister aux mariages qu'aux enterrement. Ils ne vouaient pas être triste, c'était là bien compréhensible.

Une fois le panier déposé, il reprit la parole.

Ce jour, cette cérémonie doit nous rappelle plusieurs choses :

Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Nous voici réunis autour d'elle pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse. Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés. Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Se déplaçant un peu pour laisser le soin à qui voulait dire quelques mots, même une simple phrase, pour un dernier aurevoir.

Laissons maintenant ceux qui l’on connue parler d'elle.

Il arriva lentement, encore plus lentement que le jour ou on lui avait apprit la mort de ses parents... Aujourd'hui c'était Reine, sa présence ici n'était pas une grande surprise, étant ami de Riwenn et de la défunte. Il s'avança donc et s'installa affin d'écouter Gaby, la cérémonie ne manquerai pas d'êstre l'une des plus belle qu'il eu connue.
Il regarda la petite, triste cela n'était pas une surprise, puis soin ami, il semblait ne pas voir autour de lui, ses pensées profondément attaché à sa femme.

Messages : 22 Date d'inscription : 08/06/2010

Maëlya ouvrit les yeux, la Dame de Verlinghem lui parlait. Elle voulait la prendre dans ses bras. Damiàn, qui la tenait toujours contre elle, le plus doucement et le plus tendrement possible, tentant d'apaiser la douleur de sa petite soeur de son mieux, lui fit signe qu'elle pouvait y aller. Alors la petite quitta le nid douillet et sécuritaire qu'étaient les bras de son grand frère pour s'approcher d'Atirenna, lentement.

Toujours le visage couvert de larmes, elle ne dit un mot, elle se glissa entre les bras tendus de la dame, passa les siens autour du cou d'Atirenna et elle senti l'étreinte douce et quasi-maternelle, se refermer sur elle. Puis le Messire Godgaby invita les gens à aller parler de Reine. Maëlya ne comprenait pas pourquoi, aussi elle préféra ne pas parler elle-même. Et tout le monde semblait attendre que son père, que Messire Riwenn, aille parler le premier.

Maëlya, blottie dans les bras d'Atirenna, cessa lentement de pleurer.

Messages : 50 Date d'inscription : 21/03/2009

C'était le coeur serré qu'elle prenait sa petite princesse dans ses bras... embrassant sa tête, caressant ses cheveux, sans mot dire, elle la câlinait tendrement comme si elle fut sa propre enfant... Atirenna avait toujours adoré les enfants... et Mae était tout comme sa petite protégée Marie Victoire, très proche d'elle... et ayant perdu les siens, elle savait ce que pouvait souffrir la belle petite perle dans ses bras...

Lentement, sa main caressait sa joue, essuyant ses larmes avec une douceur infinie... posant sa joue sur sa tête affectueusement et regardant Gabriel... écoutant le déroulement de la messe et attendant que quelqu'un qui connaissait bien Reine puisse parler et évoquer sa vie...

Atirenna la connaissait peu, et ne pouvait se permettre de faire un discours à son sujet... même si elle avait eu l'occasion de l'apprécier grandement, cela n'aurait pas été convenable, il fallait qu'une personne proche d'elle puisse en dire quelques phrases... la coutume est étrange ! alors que les larmes coulent on nous demande de prononcer des discours sur la personne qui nous ai chère... le silence parfois en dit bien plus long sur les sentiments !!!

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

"Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure"

Quelques paroles qui ne cessaient de s'entrechoquer dans son esprit. Car Riw se disait qu'il n'avait pas esté prest à cela, il ne s'y attendait pas. Erreur. Il aurait dû. Mais hui, ce qui estait faict estait faict, il ne pouvait remonter le temps, revenir en arrière, revoir et embrasser chaleureusement sa bien-aimée, celle qui accèderait sans aucun doute au Paradis Solaire.

Laissons maintenant ceux qui l’on connue parler d'elle.

Et qui mieux que lui pouvait le faire. Il détacha ses pensées de ce mauvais songe bien que la réalité ne le contredirait point. Il donna les jumeaux à son fils en jetant un bref regard à ses amis Anatol et Atirenna, dans les bras de laquelle sa petite pleurait. Les deux bambins pleuraient à tout-va depuis le début de la cérémonie. Comme s'ils savaient ce qu'il advenait. Comme s'ils savaient que leur mère ne serait jamais là pour les tenir dans ses bras, pour les élever, pour leur apporter sa douceur et son sourire. Comme s'ils savaient qu'un bout de leur vie s'échappait sans qu'ils puissent le retenir. Il se leva et approcha de l'autel en essuyant ses larmes d'un revers de manche.

Gabriel estait là. Le Duc-Évesque avait vécu de nombreux moments en commun avec le couple. Quelques souvenirs refaisaient surface. Des bons et des moins bons. Des souvenirs...

Il se mit face à l'assemblée présente et prit une grande bouffée d'air pour se donner du courage avant de prendre la parole, essayant de chasser la boule qu'il avait dans la gorge.

Reine. Reine ? Que dire ?... Elle fut la douceur incarnée, bien que de fort caractère. Elle sut se battre pour son duché, bien qu'icelui ne lui ait jamais vraiment rendu. En effet, elle s'est toujours plaint, et je pense à raison, qu'elle estait une ombre lors de ses quelques passages au Conseil. Elle demeurait l'ombre du Conseil, l'ombre de son époux. Jamais elle ne fut appelée Bayle ou Perbost. Si ce n'est pas ses collègues du Conseil. Elle fut à jamais la femme du Procurador que je fus. Peu l'ont vraiment connue, peu savaient qui elle estait réellement, car elle est et restera une grande dame, quoi que puissent en dire les gens. Elle fut la mère de quatre merveilleux enfants. Une épouse que l'on enviait. À cause de son bonheur sans aucun doute. Ce bonheur qu'elle partageait avec moi. Un bonheur sans égal. La beauté, la douceur, la chaleur, la force, la lumière. Voilà ce qu'elle incarnait pour moi. Bien évidemment elle avait des défauts, personne n'est parfaict. Mais pour moi, elle se rapprochait de la perfection. Toutes ces années passées à ses costés, je ne les regrette en rien. C'est un homme amoureux, heureux de ce qu'il a vécu, bien que triste d'avoir perdu celle qui lui estait le plus chère à ce jour, qui est devant vous hui. Que cette femme qui fut mienne puisse rester en la mémoire de nostre terre où pousseront toutes les cultures de la vie gasconne ! Que chaque foyer se souvienne ! Que la Gasconha ne l'oublie pas ! Que son asme repose en paix !

Il soupira, tout se bousculait en lui.

Messages : 86 Date d'inscription : 09/10/2008

a la suite de riwenn elisabeth se leva pour prendre la parole, gorge nouée, les yeux remplit de larmes, elle regarda droit devant elle. puis dans une douce voix a peine audible elle parla...

reine.. que dire? que tu es partie trop tot? que tu me manques? que tu a creusé un vide en moi? je ne sais. mais je sais que tu etais ma meilleure amie, que nous avons passé de merveilleux moments ensemble. j'etais ta confidente tu etais la mienne. des souvenirs me reviennent en memoire, ceux ou nous etions a bayonne ou nous etions jeune et sans peurs, dans l'insouciance. ceux de notre mariage ou tu officiais. ceux de la vielle de ton mariage, ceux de ton mariage...et d'autre encore....

aujourd'hui tu es plus la.. aujourd'hui je suis seule, jamais personne ne te remplacera dans mon coeur. tu es et tu seras a jamais ma soeur de coeur, celle qui a partagé les bons comme les mauvais souvenirs.
aujourd'hui je te fais une promesse celle d etre la pour tes enfants a chaque fois qu'ils auront besoin d'une epaule pour les soutenir.

dans mon coeur et dans ma memoire tu restesa jamais gravé. trouves la paix

elisabeth essuya ses larmes puis dans un silence reparti s'assoire

Marrant les funérailles. Intéressant plutôt. Pas beaucoup de travail, on laisse les sacristains s'agiter à droite et gauche, et gens faire la cérémonie. Finalement on ne fait que guider, donner le rythme. Amusant aussi de les voir quand on leur demande de parler, d'un coup c'est très silencieux. Fort heureusement qu'il y a toujours quelques courageux pour y aller, ou dans le pire des cas, la famille.

Aussi il regarda, et surtout écouta, Riwenn puis Lisa et voyant qu'il n'y aurait plus d'autres interventions, reprit la parole.

Bien, voici qui est fait, et je remercie ceux qui ont prit la parole et également ceux qui ne l'ont pas fait. Car n'oublions pas l'adage : "Quand on a rien à dire mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, plutôt que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute."

Avant de sortir et de nous rendre dans le cimetière, nous allons dire un dernier adieu à notre sœur. Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès d'elle.

L'évêque s'arrêta pour faire un instant de silence et sans ajouter un mot, sortit doucement, descendant le long de l'allée. Dans son dos on s'activait déjà à prendre le cercueil pour le suivre. Il ne restait plus que la mise en terre, qui était parfois le plus pénible pour tous car l'absence nous frappait de plein fouet. Alors que la caisse de bois s'enfoncer dans la terre, disparaissait avec elle tout un monde. Chaque pelleté qui la recouvrait inexorablement éloigné davantage les vivants.

Pourvu que personne ne tourne de l'oeil. Il y avait des émotifs parfois.

Arrivant au cimetière attenant à la cathédrale, il attendit que tous l'ai rejoint.

Messages : 86 Date d'inscription : 09/10/2008

preferant les laisser en comité restreint elisabeth regarda le cercueil sortir de l'église. elle laissa couler ses larmes et pria pour son amie. un trou beant etait dans son coeur et il serait jamais refermé.

elle leva la tete regarda autour d'elle et soupira. une fois la famille sorti elle se leva et pris la direction de chez elle le coeur lourd....

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

La cérémonie touchait à sa fin. Gabriel sortit de la bastisse et Riwenn porta le cercueil avec d'autres vers l'extérieur, ses quatre enfants en retrait avec Noupi et Atirenna. Ils se dirigèrent vers le cimetière.

Ses petits arrivèrent à son niveau, il les serra contre lui après avoir déposé le cercueil dans le trou béant creusé à l'avance. Les jumeaux pleuraient toujours autant. Eux aussi estaient tristes. Cela n'estait facile pour quiconque.

Il leva les yeux vers l'Évesque, espérant que la fin arriverait vite, bien qu'il savait que la douleur serait présente à tout jamais, mais qu'elle s'amoindrirait avec le temps.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre sœur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".

C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons la revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.

Un silence lourd s'installe pendant la descente du cercueil. Personne n'osant bouger ni même parler. Puis Gabriel l'asperge d'eau bénite.

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

L'évêque se mit en retrait doucement, laissant la famille et les amis quitter les lieux quand ils le voudraient. Lui, il devait veiller à ce que son corps soit bien recouvert, en paix en terre consacré. Elle les attendrait tous, elle les attendrait la haut un jour prochain.

Messages : 50 Date d'inscription : 21/03/2009

Suivant le cortège, serrant la petite dans ses bras pour qu'elle sache qu'Ati ne la quitterait pas de si tôt... son coeur battait la chamade et ses larmes se mêlaient aux siennes, alors qu'elle embrassait son front et ses joues...

Sans mot dire elle s'agenouilla près de la petite puce et regardait la terre recouvrir celle qui était sa mère... une femme qu'elle avait peu connu et qu'elle avait eut le temps d'apprécier...

Les mains caressaient les cheveux de la tite princesse, tentant de la réconforter de son mieux, mais comment aurait elle pu réconforter une enfant qui voit sa mère partir ainsi ? alors elle lui murmurait des gentillesses affectueuses à l'oreille, expliquant que de là haut, sa maman veillerait sur elle et l'aimerait toujours, qu'elle ne l'abandonnerait pas, car on ne pouvait abandonner une petite fille qu'on aime qui est son sang et sa chair... l'amour d'une mère est plus fort que tout... un lien indestructible...

Fidèle Messages : 100 Date d'inscription : 08/07/2008

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Chaque parcelle de terre qui recouvrait le cercueil l'éloignait un peu plus de lui. Riw sentait les larmes lui montaient aux yeux, mais il se devait d'estre fort. Pour elle. Pour eux.

Reine... murmura-t-il lançant un regard à la dernière planche de bois qui allait se faire recouvrir je t'aime.

Et il demeura ainsi, ses enfants tout proches, de longues minutes, peut-estre des heures, cela lui parut une éternité.

Que le Très-Haut veille sur ton asme pria-t-il en son for intérieur alors que devant lui ne demeurait qu'un tas de terre sous lequel reposait son épouse.

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