Salle d'audience (Herra/Glawach)

Messages : 6 Date d'inscription : 28/10/2011

Deuxième fois qu'elle allait présider dans ce lieu. Elle ouvrit donc la salle, présenta les personnes qui allaient présider. Et puis écrit les convocations des personnes demandées.

Bonjour, au nom de ces Présidents Monsieur d'Auch, Archevêque d'Acuh, Soeur Eglantine, abbesse de Lourdes, Monsieur Bazas, Eveque de Bazas nous allons pouvoir ouvrir cette audience.

Un délai de 15 jours sera accordé durant lequel les époux et les possibles témoins pourront s'exprimer. Passer ce délai, l'audience sera clôturée.

Sachez que vous avez la possibilité de recevoir conseil d'un avocat conformément au droit canon :

Citation :

L’accusé a la faculté de se faire conseiller par un avocat de confession aristotélicienne, ecclésiastique ou non, dès que le procureur décide de l’opportunité des poursuites et tout au long de la procédure.

L’archevêque prit place sur son siège

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 08/10/2008

Herra reçut une convocation l'invitant à l'ouverture de l'audience pour la dissolution de son mariage. Tout en se dirigeant vers la salle d'audience, beaucoup de choses resurgirent de sa mémoire. Ca n'était pas de gaieté de coeur qu'elle en avait fait la demande, mais elle s'était juste rendue compte de la réalité des choses. Le regard fermé, elle entra dans la salle, salua respectueusement les personnes présentes et s'installa attandant le début de l'audience.

Eglantine se hâta de rejoindre la salle d'audience. Elle était sur le point de partir à l'audience, puis fut retenue par une affaire de menace de brigands... Et avait finalement pris du retard.

Elle entra calmement dans la salle d'audience, salua l'archevêque, le procureur d’Église, et l'épouse qui était présente. Au moins n'était t-elle pas la dernière.

En prenant place aux côtés du président de l'officialité, l'abbesse espéra que le mari viendrait à son audience.

Un petit bout de temps qu'il n'avait pas participé à l'officialité de l'archevêché, mais il était assez heureux d'avoir été appelé, surtout pour un cas concernant deux de ses paroissiens. Et puis cela ne le changerait pas trop de son habituelle cour d'appel.

Après avoir salué l'Archevêque et Sœur Églantine, il s'installa à leurs côtés et écouta le procureur ecclésiastique commencer.

Le temps passait, et l'époux n'était toujours pas là. L'abbesse commençait à trouver le temps long, mais il fallait attendre les quinze jours. Enfin, l'audience ne serrait pas clôturée sans que personne n'ait parlé quand même?

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 08/10/2008

Herra ne savait pas trop comment se dérouler l'aufience, si elle devait attendre ou pas que le procureur l'appelle à s'exprimer. Glawach n'avait toujours pas répondu à la convocation. Elle regarda autours d'elle. Peut petre devait-elle intervenir sans attendre qu'on lui en donne la permission. Elle se leva timidement et s'approcha devant la procureur et les juges, les salua respecteusement et prit la parole.

Mon époux et moi, nous nous sommes rencontrés, le 11 novembre 1453. Nous avons vécu des moments formidables durant notre jeunesse, nous amenant jusqu'à nous dire oui devant le Très Haut le 17 septembre 1454.
De longues aventures communes ont accompagné cette union, durant de long mois et même années. Cependant, au fil du temps, notre union s’est dissipée petit à petit, nous menant à séparer nos chemins et destins communs.
Le changement ne s’est pas produit du jour au lendemain, mais au fil des semaines passantes, nous amenant à la situation actuelle ou nous n’avons plus aucune relation, même la plus basique de l’échange d’opinions.

Tout à commencé il y a quasiment deux ans, où nos routes ont commencé à se séparer. Partant participer au conflit contre l’hérésie marquisale provençale, il n’a point voulu venir m'accompagner et prendre soin de ma personne lorsque je suis tombée lors d’un combat, 45 jours sans prise de nouvelle, me laissant seule avec mes compagnons de route à Vienne.

Lors de mon retour en Gascogne, aucune nouvelle de sa part ne fut donnée. Nous nous sommes croisés que de façon sporadique, refusant toujours de partager ma couche. Dès lors, depuis ce temps, nous avons fait couche à part durant un temps, avant que l’on cesse de partager le même logis.

Fin Aout dernier, j'ai pris la route afin de répondre à la levée de ban royal demandé le 24 Aout par notre Reyne. J'ai, alors, écrit un courrier à mon époux pour le prévenir et lui demander si l'on pouvait se voir avant mon départ. Je n'ai eu aucune réponse. J'ai appris plus tard, par une tierce personne, qu'il avait quitté la Gascogne depuis la mi Aout.
J'ai essayé, depuis, plusieurs fois d'entrer en contact avec lui en lui envoyant moulte courriers, tous sans aucune réponse de sa part.

J’ai longtemps cru en notre amour pour la vie, espéré que la consommation de notre mariage nous apporte descendance et bonheur, mais le temps passe, et le poids des mois m’a fait prendre conscience que nous ne nous retrouverons jamais et n’aurons descendance qui me tient à cœur.

Je déplore que mon époux n'ait pas répondu à la convocation et ne se soit pas déplacer. Sans vouloir le juger, je ne peux m'empêcher de me dire que c'est parce que notre mariage n'a pas vraiment d'importance pour lui.

Ainsi déterminée à ne point m’enfermer dans une situation veine, je me tourne vers vous aujourd'hui, non par gaieté de coeur, mais plus par réalisme, pour vous demander de m'accorder la dissolution de notre mariage, que je puisse redécouvrir un éventuel bonheur et donner un jour naissance à cette descendance qui me tient si chère a cœur.

Je vous remercie de m'avoir écouté.

Herra alla se rassoir, prête à répondre à d'éventuelles questions.

Fidèle Messages : 26 Date d'inscription : 08/10/2008

Le temps passait, Glawach n'était pas venu à l'audience. Le délai de quinze jours était dépassé depuis un petit moment. Herra ne savait pas si des questions lui seront posées ou pas avant la clorure de l'audience qui devrait être imminente maintenant.

Eglantine avait écouté le témoignage de l'épouse. Celui-ci était concis, clair, et malheureusement, assez banal dans ce genre d'affaire. Toujours la même incompréhension de l'abbesse vit à vis du comportement du conjoint qui abandonnait sa conjointe, apparemment sans raison.

On aurait bien aimé entendre l'avis de l'époux justement, ce n'était pas faute de l'avoir convoqué. Il y avait toujours deux points de vue dans ces affaires, et on en entendait souvent qu'un. Ce qui rendait le jugement ardu.

La lourdaise observe le procureur épiscopal, puis Monseigneur Bushiro, en se demandant qui devait parler à présent. Elle paria intérieurement sur Monseigneur Naudeas, qui devait normalement passer un savon à l'épouse, si elle utilisait les mêmes méthodes que Mgr Graoully.

Gabriel attendait tranquillement, jour après jour. Pas qu'il trouvait le temps long, puisqu'en étant à la Cour d'Appel, il avait prit l'habitude. Cela dit il lui semblait que la procédure ici était tout de même bien moins pratique.

Alors qu'on lui glissait un bout de papier discrètement, il se dit, en lisant, que finalement, il n'aurait pas le temps de bien comparer les deux.

Toussotant pour attirer l'attention, il prit la parole.

Il semble que l'époux soit mort et enterré. Dès lors cela dissout le mariage automatiquement et cette audience ne me semble plus vraiment avoir de raison d'être.

Il tourna la tête vers son Métropolitain ainsi que vers le procureur ecclésiastique pour voir ce qui allait se passer, bien qu'il n'en doutait guère. Une audience pour se séparer d'un mari mort, c'était tout de même peu envisageable.

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