[Baptème] Horace Karlglass de Guerlace-Brocéliande

Après un long voyage, très long, excessivement long, deux ans tout de même, la famille de Guerlace avait fini par arriver en Gascogne. Chose que plus personne ne croyait possible, ils avaient en effet tous cru être définitivement tranquilles. Mais non! un jour, il y a un an, ou peut être quatre, ils avaient fini par mettre pied à terre. C'est que six ans plus tard ils avaient quitté la Bretagne pour rejoindre Mimizan, et en ce moment même ils songeaient à naviguer rapidement. C'est donc pourquoi dans deux semaines ils étaient là, à Bazas. Enfin pas tous, parce qu'il n'y avait qu'Aricie et le petit Horace âgé de deux ans accompagnés du célèbre Boris, tout droit venu de Célèbrie. Quant à Fulgence, il faudra demander à son narrateur où il se trouvait.

La mère, l'enfant et le serviteur entrèrent dans le lieu saint.

Bonjour! Crièrent t-ils tous en choeur. Que cet endroit est beau! Ajoutèrent t-ils tous en choeur. Nous apportons le dessert! Déclarèrent t-ils tous en choeur.

Ceci eu pour effet d'attirer l'attention d'Olivier: Vous pensez que ce cercueil est trop petit?

Euh... Non... répondirent ils tous en choeur. Mon fils entrerait facilement là dedans, mais nous sommes là pour un baptême. Termina seule Aricie.

Bonjour mon cher piment! Dit l'un des trois.

Il ne manquait donc plus que le père, le reste de la famille, le parrain, la marraine... Sans oublier le suzerain, les amis, les Jean, les autres, personne.

Le suzerain. Oui, Riwenn quoi. Il arrivait doucement mais sûrement à la cérémonie du bonhomme dont il avait entendu parfois parler mais qu'il n'avait jamais vu, si ce n'est sous forme de ventre arrondi lors de l'escale de sa mair pour recevoir la couronne de la seigneurie de Donamartiri.

Bazas. Jour J. Baptesme de Horace KGB.

Donostiri arriva tranquillement dans son carrosse tiré par quatre chevaux. Deux gardes sur monture closturaient le cortège que guidait Mérin. Et dans un nuage de poussière qui se dissipa pour laisser la trace d'un dérapage, le véhicule éjecta gracieusement le Duc qui foula noblement le sol du parvis. Mérin avança à sa suite au cas où, suivi par les deux gardes. Riwenn leva la main avec un léger sourire.

Oust ! Foutez-moi le camp ! Et que je ne vous revois plus avant la fin de la cérémonie. Vous risqueriez de faire de l'ombre à ma couronne.

Alea jacta est. Pourquoi ? Eh bien pourquoi pas !

Le patriarche se retourna face à la bastisse religieuse et pénétra les lieux. Déjà quelques invités estaient présents. Mais surtout Aricie et deux jeunes hommes, l'un tout grand, l'autre tout petit.

Adishatz a tots. Hochement de teste vers Ezpeleta et sourire à Aricie de qui il s'approche, jetant un œil au plus vieil homme qui l'accompagne, jeune éphèbe plein de charmes pour toute femme qui se respecte, laissant le bambin de costé pour le moment.

Eh bien Donamartiri, ton fils a bien grandi depuis que je l'ai deviné en ton estre. Puis on passe au gosse. Et qui est le jeune homme qui te tient compagnie. Un cousin ? Un neveu ? un boulet ?

Et le vieil homme d'estre en attente de response, emprunt de curiosité.

Vous viendez pour un baptême? Ah ca c'est gênant. Aujourd'hui c'est journée pelle.

Le cher Olivier se retira pour laisser arriver l'évêque venu saluer son invité.

Ma chère Vodka Martini. fit il en lui faisant un sourire de circonstance. Je vous présente toutes mes condoléances en ce funeste jour. Mais vous m'avez l'air de bien supporter cette épreuve, j'espère que la cérémonie se passera bien. Je vois que vous êtes en bonne compagnie pour vous soutenir.

Toujours persuadé qu'il était là pour enterrer quelqu'un, il continua sur sa lancée.

Et quand doit arriver le malheureux?

Face à cette avalanches de nouvelles actions, la jeune femme décida de se prendre une pause, ce qui me laisse le temps de faire un schéma pour savoir qui arrive en premier, qui parle en premier, qui repartira, qui ne viendra jamais, qui restera pour toujours.... bref, pour organiser tout ce bordel. Celui qui me pose problème, autant vous l'avouer, c'est Olivier, parce que finalement il a l'habitude de nous les briser avec ses impacts, et là il n'en a pas. Je vais arranger ça.

La jeune femme cessa de pauser lorsqu'Olivier se jeta sauvagement sur le cercueil avec une masse.

Oh non! Pas le Cercueil! La cérémonie est foutue, fouTUE! CA-TA-SSSS-TRO-PHEUUUH!

Madame... Vous êtes là pour un baptême...

Ah oui c'est vrai! Merci Boris, tu es bien brave.

S'en suivit l'arrivée du True Duc, encore et toujours à côté de la plaque. Ce n'est que par politesse qu'elle ne lui faisait pas remarquer.

Mon cher suzerain, mon fils est ce petit jeune homme. Montrage du doigt du môme.
Et ça... Montrage du doigt du Slave. C'est mon boulet.

Puis ce fut au tour de l'arrivée du piment. Mais Olivier était revenu, puisqu'il repart quand l'évêque arrive. (Enfin... si j'ai bien compris l'affaire)

Je vous remercie Monseigneur... Ce fut effectivement une terrible perte, mais il est vrai que je suis bien entourée, je surmonte ça avec plus de courage que je ne l'aurais imaginé. Heureusement que mon époux a prévu d'acheter un nouveau mouton pour remplacer notre défunt animal de compagnie.

Petite pause, regard dans le vide, des souvenirs qui reviennent, moment de recueillement.

Bien, on va peut être passer au baptême. En plus le cercueil est hors service. Ah les nouvelles technologies c'est bien! C'est utile! Mais ça ne fonctionne jamais quand on en a besoin! Les joies de la cercueillematique!

Petit clin d'oeil de connivence avant que son fils se mette à poser des questions, comme toujours. Car oui, les enfants posent des questions, les enfants affirment des choses, les enfants dérangent! Mais celui là, elle l'aime, alors elle le regarde avec tout l'amour d'une mère fière de sa progéniture.

Mon ange, ce monsieur impoli, c'est papy Riwenn.

Et enfin, dernier évènement, voilà que son frère avait fait le chemin jusqu'en Gascogne pour rencontre son neveu, ou les amis de sa soeur, allez savoir.

Espelette, Donostiri, je vous présente mon frère, Nathanaël de Ménéac, et vous demande de l'accueillir comme il se doit! Sachez qu'il aime manger, si à tout hasard vous aviez prévu un petit festin prochainement... Mon parfait petit ange, voici ton oncle.

Mon cher suzerain, mon fils est ce petit jeune homme. Elle désigna le gamin.
Et ça... Puis le charmant éphèbe C'est mon boulet.

Donostiri avait donc fait fausse route, totalement. Mais bon, toutes les routes mènent à Rome, et c'est ce qui importait pour un événement aristotélicien. Il sourit au gosse qui lui tirait sur les braies.

Qui té Monsieur ? Maman elle dit toujours faut se présenter !

La mère fut plus rapide que le vieux Duc.

Mon ange, ce monsieur impoli, c'est papy Riwenn.

Et elle présenta d'ailleurs son frère. Parce qu'elle avait un frère ? Riwenn la pensait fille unique. Comme quoi, tout puit arriver. Mesme l'impensable. Il sourit à l'homme avant de sentir quelqu'un lui agripper le bras. C'estait sa protégée qui estait invitée/ s'estait incrustée (rayez la mention inutile, et pas de coup de stylo sur l'écran, c'est pas bien). Puis s'en suivit la présentation de Gabriel au gamin.

Tu dois être un garçon très courageux pour ta maman. C'est une épreuve tu sais.

Riw ponctua cette phrase d'une petite remarque.

Ah oui, je confirme, ta mère est une épreuve, il te faut bien du courage.

Il commençait à comprendre, alors qu'Ezpeleta continuait sur sa lancée, pourquoi l'on parlait de condoléances depuis son arrivée.

Ouvrant des yeux énormes comme pour imprimer chaque faciès dans sa tête, Horace continua de sourire à tout le monde. Il eut tout le loisir de contempler le Môsseigneur Gabriel puisque celui-ci fut le seul ayant daigné se mettre à son auguste hauteur. Il abandonna un temps les chausses de l'autre messire le temps de serrer l'une des mains de l'officiant.

"Ze sais. Elle a dit qu'on allait s'ennuyer mais faut le faire, c'est important."

Une détermination féroce brillait dans les mirettes verdoyantes du petit blondinet, qui s'en retourna ensuite au second homme que sa mère lui présentait. Il le toisa un bref instant, nez au vent, analysant sa phrase. Détecterais-je un sarcasme, capitaine ? Épreuve, mère, moustache, bâââteau, Gascogne, Riwenn... L'enfant chercha quelque chose que sa fourbe tête aurait pu retenir à propos de ce prénom, afin de le réinvestir de façon aussi gênante qu'impromptue.

"Hihihi ! C'est toi le monsieur tout vieux que Maman a dit qu'il vaut mieux l'ignorer ?" Le gamin éclata de rire. "Papy 'Iwenn ! Hihihi !"

Puis il fit volte-face et, retrouvant un sérieux immédiat, salua le dernier homme en tendant la main pour la lui serrer solennellement.

"Bonzour, Tononcle."

Un ange passa, puis Horace décida d'aller gambader plus loin, poursuivant le fameux Olivier en chantonnant "t'as vu tu vas mourir il a dit, t'as vu tu vas mourir il a dit, t'as vu tu vas mourir !", tournant autour du cercueil en morceaux sautant à pieds joints sur les planchettes, son chapeau emplumé bondissant avec lui en rythme et lui obstruant constamment la vue. Puis il prit idée de visiter la bâtisse paroissiale afin de prendre connaissance de ce nouveau terrain de jeu. Tel le gai souriceau, il se mit à courir entre les colonnes monolithiques et les voûtes d'arêtes en s'amusant de son "Wouhouuuuuuuuu" que l'écho lui renvoyait.

Riwenn ne releva pas l'impudence du gamin. Sauvé de toute response par l'arrivée de Firielle, il accueillit son épousée d'un tendre baiser et sourit à son escoute.

Le plus beau sur terre : il l'avait devant les yeux.

Tu me présentes à tout le monde, je crois que peu m'ont vu arrivé.

Il voulut commencer par l'homme d'église mais icelui commençait déjà à fuir.

Cet homme là-bas est Monsenhor Gabriel Von Wittelsbach, Duc d'Ezpeleta. Je ne sais si tu as déjà eu l'occasion de le rencontrer.

Et de dos, ce ne serait point simple à savoir. Qui reconnoit les gens de dos ?

Puis il se retourna vers iceux qui estaient encor là tout près.

Voici Aricie de Guerlace-Brocéliande, ma vassale aux terres donamartiritar. Son fils, Horace Karglass. Et son ... boulet pour répéter ses mots. Et ce jeune homme est son frère, Natanäel.

Et d'un grand sourire avec un geste éloquent à l'assemblée.

Et voici roulement de tambours inutiles puisqu'il n'y avait aucun suspens ma chère et bien-aimée épouse, Firielle de Castel Vilar, qui collectionne tout comme moi les titres et l'argent.

Et v'là celui qu'on aimait surnommer "Fier-Barbe" en Lyonnais-Dauphiné qui débarquait au baptême qui se tenait en Gascogne. Quelques peu à la bourre certes, vu la distance à parcourir depuis ses montagnes. Bien entendu comme tout un chacun, il avait revêtu ses beaux vêtements et tout le tralala habituel et nécessaire pour ce genre de cérémonie.

Après donc être entré dans la Chapelle en question, il repéra le noyau de personne et se dirigea vers eux, connaissant bien peu de monde en ces terres. Cherchant Aricie et son rejeton en balayant du regard, il reconnut néanmoins Godgaby qu'il avait croisé brièvement lorsqu'ils étaient tous deux Grands Feudataires.

Ka avait récemment rejoint la Haute Noblesse, devenant Duc, et il s'efforçait à s'y habituer, lui autant que les quelques guguss à son service. Et il se rendit compte qu'il ne s'était pas fait annoncé. Espérant donc qu'on ne l'avait pas aperçu, il fit demi-tour en Katimini sur la pointe des pieds et passa la tête par la porte. Pffffuit *bruit de sifflement un peu foireux* Oh l'Ostro ! vient ici !!! Et celui qu'on surnommait l'Ostrogoth, son homme de main, qui gardait les montures, s'approcha pour entendre; Bon t'entres juste avant moi, et tu m'annonces en citant mon nom complet et mes titres !

-Ben heuuu...
-Tu discutes pas et t'y vas ! Il le tira alors par le bras jusque dans l'entrée de l'église, le plaça à côté de la porte et lui se mit au milieu de l'allée en se tenant bien droit. Un geste de la main; Allez allez hein!

- Hum Hum....Ka Devirieux, dict "Fier-Barbe" ! Duc de ..heu .. Resquillon... Ka se retourna alors pour lui lancer un regard noir du genre "tu veux une baffe", l'Ostro se reprit:
ROUssillon ..Seigneur de Saint-Véran..Ch.. Ka se retourna alors à nouveau vers lui...pour l'interrompre par un nouveau regard-mitraillette, il ne put alors s'empêcher de lancer un; OUST maintenant

Nouveau demi-tour du regard...Vers les gens présents cette fois-ci...merde ce coup-ci on n'aurait pas pu rater son arrivée...

La pauvre Aricie était appréciée, aimée, adorée, adulée même! Si bien qu'elle n'abondait plus à répondre à tous ces gens qui la sollicitaient.

Alors que son fils s'amusait comme un ange, Elvide était arrivée, suivie de Firielle. Les présentations se firent et la jeune femme fut étonnée que son suzerain puisse penser qu'il était nécessaire de lui présenter son épouse alors même qu'elle l'avait choisie pour être marraine du petit être parfait qui criait à présent tout en gambadant joyeusement. Elle était en train de reprendre Riwenn sur la prononciation du nom de son frère lorsqu'elle fut coupée par une arrivée attendue.

Mon cher Donostiri... C'est Na-tha-naël. Je vous pardonne, mais tout de même... Il vous faudra apprendre à prononcer ce nom sans votre accent, c'est tout de même... Ka!

Oui, elle aimait beaucoup Ka, seul homme sur cette terre à être encore gentil, honnête et apprécié de tous.

Ka?

Voilà qu'il avait disparu, et qu'il réapparaissait.

Resquillon? Ah bon? Ah non... Roussillon! C'est bien ce qu'il me semblait! Venez donc mon cher ami! Puis se tournant vers la petite assemblée déjà présente, elle l'annonça à sa manière. Voici un homme.
Comtesse? Pardonnez moi de vous déranger mais...
Tais toi Boris, Ka est un homme d'accord! Alors tu arrêtes ça de suite!
Oui mais...
Pas de MAIS! C'EST UN HOMME!
Une lettre de Breizh...
Ah... Passe moi ça. Comme si tu n'avais pas pu faire l'effort de recevoir cette lettre avant, ou après...

Elle récupéra le bout de parchemin et le parcouru rapidement, à deux doigts du petit suicide.

Quoi... QUOI? Comment ose t-il? Comment ose t-il hésiter? Moi sa fidèle petite fille! Moi qui suis restée à ses côtés durant si longtemps! La petite ordure! BORIIIS! Ah t'es là... Fais abattre toutes les vaches casquées qui broutent tranquillement l'herbe de Donamartiri! MON HERBE! Jamais plus ces horribles bêtes ne voleront ce qui m'appartient! Qu'elles meurent toutes! Et fais achetez des chèvres pour les remplacer!

La lettre contenait une hésitation de la part du vieux Kurios qui songeait à céder au caprice de sa filleule de Kermorial et à lui accorder l'héritage de ses terres, terres qui avaient vu grandir Aricie.

Mon grand père est si décevant... Tu marqueras les chèvres d'un champignon Boris. TOUT DE SUITE!

Pour le reste, elle aviserait. Elle aurait toujours la possibilité de détruire Loyat qui se trouvait sur les terres Brocéliande dans le cas où le grand père cèderait aux caprices de l'imposteuse.

Non mais quoi encor ! Il avait un accent oui, et alors ? Il restait fier de son accent gascon, accent qu'il avait acquis au fil des années passées dans cette province et qui ne l'avait jamais quitté.

Bref, le Duc fit fi, un bref regard vers Fifi, de cette remarque de sa vassale et regarda l'homme qui entrait après s'estre faict annoncer par un inconnu.

Ravi de vous rencontrer vostre Grasce, je suis le suzerain de sa Grandeur Aricie icelieu présente, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, dict l'Avisat, Duc dé Donostiri, Vescoms dé Gimoez, Senhor dé Cazarilh. On estait noble ou on ne l'estait pas (j'espère que vous ne vous êtes pas endormis^^).

À peine eut-il faict sa présentation que la Bretonne fut outrée par une missive que venait de lui remettre le bel éphèbe qui l'accompagnait.

Après avoir tenté de comprendre ses plaintes - chose quasi vaine - il se tourna vers elle et en profita, cet élan de colère tombait à pic.

Laissez-moi à mon tour déclarer mon ire. En effet, ce noble qui vient de pénétrer en ce sainct lieu, bien qu'il m'est l'air à prime vue sympathique, n'a rien du parfaict parrain pour vostre enfant. Quelle honte de ne point avoir pensé à nostre personne avant tout autre !!!

Parce qu'il ne fallait pas déconner quand mesme !

C'était ma 1ere apparition publique depuis que je m'étais enfermé à Trecesson. Je n'avais encore jamais vu mon petit cousin.
Mais il était le dernier né des Brocéliandes, je me devais d'être présent à son baptême.
J'avais fait le voyage en bateau afin de pouvoir emporter davantage de choses avec moi. C'est que j'ignorais dans quoi ma cousine allait me loger. Même si je n'avais jamais visité ses terres seigneuriales, j'avais du mal à les imaginer suffisamment grandioses pour moi.

Je me fais annoncer, puisqu'il semble que c'est la coutume gasconne quand on entre dans une Chapelle:
Son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande, Premier Prince de Bretagne, Duc de Brocéliande, Baron de Carentoir.

Je me diriges ensuite vers la Comtesse d'Orvault. Cela faisais longtemps que je ne l'avais pas vu.
Aaah, ma Cousine, enfin ! Que vous êtes loin dorénavant ! Sans vous la Bretagne est encore plus pâle que d'habitude.

Le voilà qui était donc entré, présenté, aperçu et tout le tralala, Aricie n'eût d'ailleurs aucunes difficultés à le reconnaître. Il l'observa alors dans l'échange avec son serviteur...Biensûr qu'il était un homme ... Son sourcil se releva en l'écoutant, puis, lorsque la Comtesse se mit enfin à lire la paperasse que le malheureux lui tendait, elle se mit à hurler au sujet d'une histoire d'herbe mangée par des vaches. Le Devirieux se mit alors quelques peu en retrait, méditant sur ce qu'elle pouvait bien faire de cette herbe.

Un autre Duc avança alors vers Ka, se présentant comme suzerain d'Aricie. Fier-Barbe lui rendit alors sa révérence en usant des chichis de circonstances et dignes de leurs rangs, puis ponctua son visage d'un léger sourire.

Enchanté également votre Grâce,Il prit alors une voix plus basse et glissa à son homologue Tiens on ne nourrit pas les vaches avec de l'herbe habituellement en Bretagne?

Mais l'homme se tourna alors vers Aricie et laissa transparaître ses sentiments. Cette dernière ne manqua d'ailleurs pas de l'envoyer sur les roses. Le visage du Devirieux changea alors, exprimant justement moins de sympathie. Il était donc vu ici comme un rival apparement. Mais rapidement l'attention de Ka fut attirée par les appels de l’évêque qui annonçait des bretons. Main sur la garde de son épée, il se retourna pour constater de ses yeux l'invasion Bretonne déclamée, lui qui les avait autrefois combattu. Mais entendant le nom annoncé de Brocéliande il comprit rapidement qu'il devait là s'agir de la famille d'Aricie. Et il fit alors la révérence au Prince Breton lorsqu'Aricie le présenta.

Aux propos de Gabriel, Ka acquiesça. Un breton à la fois ça pouvait aller, mais 3 ça devenait sport. Il se dirigea alors vers un siège pour y prendre place.