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 Pastorale de Bathylde

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MessageSujet: Pastorale de Bathylde   Pastorale de Bathylde Icon_minitimeVen 7 Mar - 17:44

Euthyme attendait Bathylde, qui lui avait fait part de son souhait de se faire baptiser.
Le Curé se dirigea vers l'armoire aux parchemins. Le père Zabouvski avait redigé quelques écrits qui devaient permettre d'appréhender les principes de base de la religion. Euthyme déposa, sur le pupitre, un parchemin qui parlait des vertus mais aussi des péchés.


Citation:
L'objectif de tout aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le soleil, le paradis. Tel que nous l'a enseigné Aristote, un des prophètes de la religion aristotélicienne, le Très-Haut, Dieu, a donné l'esprit à l'humain pour que celui-ci soit capable, à l'instar des animaux, de distinguer le bien du mal. C'est cette capacité à distinguer le bien du mal qui nous permet de vivre la vie vertueuse qui nous permettera de rejoindre le soleil. Toutefois, une autre créature de la création, la Créature Sans Nom, jalouse de ne pas avoir été choisie pour être la préférée de Dieu, voue son existence à pervertir l'homme par les vices et à l'éloigner du soleil pour l'emmener sur la lune, en enfer. Tout aristotélicien voulant éviter la lune se doit de connaitre les vertues, et leurs contraires, que voici :

L'amitié,qui consiste à se préocupper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité. L'amitié est ce qui lie tous les aristotéliciens. Par l'amitié, le croyant aide ainsi ses frères sur le chemin de la vertu. l'amitié est aussi entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain, etc... L'avarice, son contraire, consite à ne se préoccuper que de soit et elle n'a d'égal que le mépris de l'autre.

La conservation, qui consiste à oeuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de ce que l'on a de besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.

Le don de soi, qui est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de l'amitié aristotélicienne ou pour la société laïque, la république. Ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté. Comme nous l'a aussi enseigné Arisote, le bon aristotélicien est celui qui aide son prochain en participant à la vie de sa ville. À l'opposé du don de soi se trouve l'orgeuil, qui consiste à croire que seul nous pouvons nous élever au dessus de tous et d'atteindre le statut de divin.

La tempérance, qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension. Cette vertue est primordial dans la mesure ou elle est complémentaire des autres. La tempérance consiste aussi en l'acceptation de sa condition. Son contraire est la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice, est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir, est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction, est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.

Une vie vertueuse parfaite est virtuellement impossible. Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaitra ses fautes et demendera le pardon à ses pairs par la confession. La confession sera expliquée dans le troisième volet de ce catéchisme.

Euthyme conclut, à l'intention de Bathylde:

Vous lirez ce texte et m'indiquerez les vertus et péchés qui existent dans la religion aristotélicienne.
Citez un cas ou vous avez été vertueux. Avez vous déjà péché ?
Si vous avez la moindre difficulté, n'hésitez pas à m'en parler, chère Bathylde
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