Mariage de Paquerette et de Philipaurus.

Loupameth à coté de son père et mère regardait , sa cousine qui rayonnait de bonheur , il ne peux s'empêcher de soupirer en voyant les futurs époux avancer vers l'hôtel pour prononcer les fameux mots qui vont les lier à vie pour le bonheur comme pour le malheur .

Evidemment il souhaite plutôt le bonheur , mais sachant son passer il ne pouvait s'empêcher d'y penser . Des images de ces expériences passe dans ces yeux , pour les chasser il ce concentre sur les invités présent , il en reconnait quelques un ... pas tous hélas , mais il se dit qu'il fera surement connaissance à la fin de la cérémonie , à la grande fête de mariage .

Il regarde ces parents remarque que sont père contemple , sa mère , il ne peux s'empêcher de lui donner un léger coup de coude et de lui dire tout bas .

Elle est belle ma mère Elsamarie ... pas vrais ? Tu me semble avoir des idées coquine dit donc ...

[…Tourbillon d’amitié et de bonheur…]

Et bien Cher Phil, non je ne l'ai pas croisé... Elle doit venir ? …

Phil retint Aloara d’un sourire Ariel de Soisiac ? Oui… enfin je l’espère bien comme tant d’autres qui sont en route.

[Arrivée de Rose]

… me marier sans la présence de Rosebudy… Impensable pour phil

Me présenteras-tu ta promise ?

Paq voici Aloara de Dénéré et Rosebudy. Aloara et "cousine et nièce" J’ai eu le plaisir d’être invité à son baptème orchestré par Monseigneur Navigius.

Rosebudy nous rejoins depuis l’Anjou, elle et Jo qui doit la suivre, nous avaient suivi en Armagnac et Comminges puis sont repartis. Combien de fois son talent et son épée ont fait route commune avec mes choix ? Je ne saurais le dire. Des fois même contre Dame Icie sans que ceci pour autant n’est affaiblit mon respect et mon amitié avec notre grande dame du Poitou... Elle sera mon témoin avec Erwyndyll.

…...il est temps de former la procession pour se rendre à l'autel, là où Dieu vous attends pour vous reconnaitre comme mari et femme…

Marie et femme, Oui… pour la vie. Fidèle en amour comme en amitié, fidèle en ses idées comme en sa foi.

L’évêque de Tarbes appelait au recueillement et à former la procession… Paki tes témoins ?

Phil scruta les regards de ceux qui patientaient et rejoignaient leurs amis. Croisant comme lui des visages connus et d'autres encore pour un temps inconnus... Sourires le plus souvent ... élégantes crispations parfois.

Que la vie est dure avec les hommes…
Que ce jour soit celui où les hommes se retrouvent prononça phil comme pour lui même en voyant les demoiselles d'honneurs s’avancer vers la maison de Dieu.

Paq tes témoins !… coup d’œil vers l’évêque de Tarbes et des amis qui approchaient. Mille choses à dire encore, quelques pas à faire..

Puis tout bas à l’oreille Paki ma main dans la tienne.

Elle aperçut sa fille et eut un sourire taquin et plein de tendresse.
Elle se haussa un peu du banc pour qu'elle puisse l'apercevoir, lui tendit la main pour l'attirer vers elle.

Elle lui chuchota :

Je suis fière de toi, dame de Peyrat-Bellac, parfois, il est nécessaire d'apprendre à passer outre les conventions.

Regardes qui sont à mon coté !

La jeune damoiselle se pencha en souriant pour embrasser Luaine et Heimdal, puis son visage changea, sourcils froncés et air peu avenant, elle murmura à l'oreille de sa mère.

La vicomtesse la regarda et lui sourit en caressant ses cheveux de feu

Tout va bien, mon ange, ne t'inquiète pas pour moi. Regardes comme la mariée est resplendissante et quelle jolie robe elle porte.

Pâquerette passa à leur coté. Caerellyn sursauta quand elle lui adressa la parole et, visage rayonnant, la salua d'un éblouissant sourire en articulant des lèvres un merci ému.

Après quelques petits préparatifs, Douce entre à la chapelle.
Il y a déjà beaucoup d'invités et la procession va commencer. Elle se faufile sans trop gêner et va s'installer pas très loin de la famille.
Elle les salue d'un grand sourire et regarde Paquerette tellement belle et radieuse dans sa robe magnifique.

Paquerette et Phil laissèrent Aloara pour répondre à l'invitation de l'évêque et s'avançaient vers l'autel. Paquerette regardait autour d'elle, tellement de personnes étaient venues et qu'elle n'avait pas encore salué.

ECM ! Elle la reconnut tout de suite... même n'ayant que peu travaillé avec elle à L'Entente, elle l'avait beaucoup apprécié et était ravie de la voir... mais comment avait elle su ? Qui avait eu la bonne idée de l'inviter ? Il ne lui semblait pas que Phil la connaisse. Elsamarie peut être ? Ou David ?

Navigius Monsignore était là, aux côtés de Torcal ! Elle lui sourit... Sa présence aurait manqué si il n'avait pas pu venir.

Ce mariage était une cérémonie importante pour eux, et tant attendue... La date avait été maintes fois reportée : les affaires du Comté puis l'implication de Phil dans d'autres comtés, encore un voyage d'affaires pour l'Armagnac... une guerre par ci, un château à reprendre par là... la disparition d'Amadeus... Enfin, une date avait été trouvée, enfin on y était.

Quelques pas les séparaient encore de l'autel. Paquerette se redressa. Sa robe bruissait légèrement à chaque pas. Le parfum doux et épicé de Phil les enveloppait, surpassant celui de Paquerette, plus fruité. Celle-ci ferma les yeux, conduite par la main de Phil, menée dans cette odeur d'encens et de parfum mêlés, par la musique et les chants...

Le moment était venu. Phil s'était avancé tenant Paki par la main, derrière les garçons et demoiselle d'honneur, observant les gens debout dans chaque travée. Installé suivant leur désir propre et cela lui sembla bon. Imaginant d'autres derrière lui, il chercha des yeux ses amis et ceux qui avait répondu à ses invitations, s'inquietat de l'absence de son amie Valerianne et de son épou Estalabou. Ils viendraient surement... le Dauphiné était loin.

Il ferma les yeux à l'écoute de l'évêque Torcal "partager leur bonheur dans l'amour fraternel et l'amitié aristotélicienne" le même discours qui l'avait séduit dans toutes les provinces où il avait vécu. En Champagne ou en Bourgogne, en Dauphiné et en Savoie, en Provence comme en Bretagne, en Poitou et en Anjou, en Orleanais comme en Alençon, aujourd'hui en Armagnac et Comminge. La même parole d'amour fraternel et l'amitié aristotélicienne qui y résonnait toujours, dans le royaume de France comme dans les provinces voisines.

phil se sentait bien dans cette église, dans le sud et dans son royaume. Il ferma un instant les yeux et pensa à la vie qui l'attendait, à son amour à chérir et aux serments échangés ici depuis des lustres, ricochant sans fin sous les voutes. Il lui tardait de lui joindre le sien