Demande d'audience de la comtesse du Béarn.

La comtesse était soucieuse, de plus en plus souvent un pli ridait son front encore lisse. Elle avait demander l'emplacement du bureau de l'archevêque afin de lui parler des derniers événements et lui demander son avis.

A peine fut elle arrivée qu'elle frappa d'un coup fort à la porte et attendit qu'on lui dise d'entrer.

Entrez !

Citation :: Entrez !

Elle rentra bien vite dans la pièce, qui malgré qu'elle soit emmitouflée de la tête aux pieds tellement le froid devenait intense. Heureusement que depuis l'entrée la neige avait eu le temps de tomber de ses vêtements.

La pièce était chaude et cela lui fit du bien.

Bonjour Monseigneur... je viens vous parlez des derniers évènements qui arrivent en Béarn, concernant la religion. J'ai besoin de votre avis sur la situation.

Elle regardais le feu dans le cheminée et s'en même s'en rendre compte elle s'en approcha.

Le prélat observa et écouta attentivement la comtesse.

Bonjour mon amie, je suis tout ouïe a vos propos mais avant...

Se tourna vers son servant

Apportez nous des boissons bien chaudes et rajoutez une ou deux buches dans le feu mon jeune ami.

L'archevêque ce leva alors de son siège et s'approcha a son tour de la cheminé ou ce trouvai trois pouf bien moelleux

Asseyons nous là vous voulez, il n'y a certes pas de dossiers mais l'endroit est chaud et confortable.

Peu à peu le froid se dissipait et la douce chaleur bienfaisante l'envahissait. Mais son âme était toujours troublé et ce froid là il faudrait sans doute plus qu'un simple feu de cheminée pour le faire disparaître.

Je vous remercie Monseigneur... cela fait du bien après avoir voyager dans ce froid glaçial.

Elle s'installa sur le siège et tendit les mains vers les flammes.

Je viens vous voir car je suis troublée par les événements de ces derniers jours et j'aimerais avoir votre avis.

J'ai appris plusieurs nouvelles, apparemment sans lien les unes avec les autres, mais qui me font craindre pour le Béarn. Je vais vous les résumer, bien que je pense que vous soyez déjà au courant.

La première est le retour en Béarn d'Anacron. C'est un ami qui est quelqu'un de bien. Je le sais sincère mais intransigeant. Hors, il se murmure qu'il aurait lors de son voyage adopté l'hérésie de la réforme. De plus, il y a peu, j'ai rencontre un homme en taverne qui, sachant apparemment très bien qui j'étais, ne m'a pas cacher être réformé et vouloir faire en Béarn une petite communauté. Je ne vous cache pas que cette idée me déplait.

La deuxième est qu'un groupe de personne cherche à vouloir lutter contre l'hérésie... mais... car il y a un mais, j'ai la sensation désagréable que cela n'est qu'un prétexte pour une prise de pouvoir, pour faire ce rêve qui as déjà eu lieu tant de fois et qu'on appelle le "grand sud". Vous me demanderez sans doute ce qui me fait dire cela ? c'est que j'ai eu une conversation, il y a quelque mois, avec un homme et que je soupçonne cet homme d'être le chef de cette bande de comploteur. Autant vous dire que tout cela me rend méfiante.

J'ai surtout peur que les Béarnais ne se retrouvent au milieu de guerre intestine qui sous prétexte de la foi ne cache des idées néfastes pour tous.

J'aimerais avoir votre opinion sur tout cela et la position de l'EA.

Elle se tu... Espérant qu'il pourrait éclairer sa réflexion, d'autant que le dernier courrier du prêcheur la mettait pratiquement en demeure de faire des choix.

Le prélat écouta et pris quelques minutes pour réfléchir a la question

Bien, avant toute choses, si ce Anacron est un de vos amis proche alors il est de votre devoir de fidèle et d'amie de tout faire pour sauvé son âme en le ramenant a la vraie foi. Pour lui comme pour tout autre hérétique il nous faut strictement nous en tenir a ce qui est dit en le concordat. Nous ne pouvons les condamné sous le seul prétexte d'appartenir a une mouvance hérétique. En revanche si acte de prosélytisme il y a alors il nous faut nous montré intransigeant.

Pour les pro-aristotéliciens, qu'il y est objectif politique ou non dernière il me parait compliquer de s'autoproclamé justicier de la vrai foi car ils ne pourrons être que simple dénonciateur au mieux témoins pour le reste c'est au personnes habilité que revient la tache de tranché une justice tempérées.

Torcal avait malgré lui entendu la conversation entre Monseigneur Bushiro et la Comtesse du Béarn.

Bonjour et je vous prie de m'excuser de me mettre dans votre conversation, mais en tant que Diacre de Tarbes si je peux aider je me mets à votre entière disposition votre grandeur et vous aussi Monseigneur.

Car je pense que dans ce cas présent seul l'amour fraternel et l'amitié peuvent aider cet homme à revenir dans nos rangs. Du moins ne pas créer de schisme ou une forme erronée de religion ou pire de secte.

Je reste donc à votre service et à celui du Très-Haut.

Je me permets également de vous souhaiter, des bonnes fêtes de fin d'année et une prochaine année pleine de bonheur de joiesde prospérité et une excellente santé, à vous votre Grandeur ainsi qu'à vous Monseigneur.

Le temps avait passer mais ce qui se passait en Béarn l'inquiétait profondément. Aussi prit elle la plume pour écrire à l'archevêque puisque elle n'avais toujours pas eu de réponse à la question posée précédemment au castèth.

Citation :: Monseigneur,

Je sais combien votre temps est compté, mais je m'inquiète de ce qui se passe en Béarn. Un homme que vous avez nommé Diacre de Lourdes, as une attitude telle que les Béarnais dans leur quasi totalité le rejette. Je crains fort que si vous ou monseigneur Torcal n'intervenez pas rapidement les Béarnais rejette notre foi. La grogne est générale. J'ai été la première à faire les frais de cette personne agressive et méprisante, plus préoccuper d'utiliser l'église à son profit que de servir l'église.

Vous connaissez ma foi et je pense que j'ai assez fait jusqu'à présent pour que vous écoutiez ma voix.

Mais tant que cet homme sera officiellement membre du clergé, je me refuse à assister à quelques cérémonies auxquelles il participerait.

Je vous supplie humblement d'intervenir rapidement en Béarn afin de rendre le calme à notre comté qui grandissait dans la foi aristotélicienne mais qui voit beaucoup aujourd'hui douter devant une telle attitude.

Recevez Monseigneur, mes respectueuses salutations.

Azilize d'Herbauge
Comtesse de Lescun, Dame de Mirepeix

Citation :: Mon amie,

Il semblerait que ce clerc fut révoqué le premier du mois, une suspension temporaire en vue d'un procès a l'officialité épiscopale aurait surement été plus pertinent mais devant la difficulté de cette dernière a bien fonctionné nous avons palier au plus urgent... que dieu nous pardonne d'avoir jugé sans procès.

Amicalement
Père Bushiro

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