[Mariage - R] Kassandra Von Wittelsbach et Gregwar Du Champs Frisé

Darius ne regrette pas sa venue, ça non! Après une confession à laquelle il n'a que peu prêté d'attention, une jeune femme a pris la suite, portant des accusations sur Gregwar, dont Darius prend aussitôt la défense, mentalement, par pur soutien de la gent masculine.

Il admire le silence qui suit l'envolée, la reprise en main de la cérémonie par la diaconesse et bientôt, le clou du spectacle, sa mère qui doit parler de l'amour. C'en est trop pour l'adolescent qui a beaucoup de mal à retenir un fou rire, mais l'envie de rire laisse bientôt la place à une totale stupéfaction. Comment arrive-t-elle à déguiser ainsi ce qu'elle pense? Mais Flore ne lui laisse pas le loisir de réfléchir à la question, en lui murmurant à l'oreille - Certes mais pour bien accomplir cette tâche divine, un entraînement régulier est nécessaire. - une phrase qui le laisse pantois.

Il se penche au-dessus de la Baronne et regarde sa tante qui se cache derrière l'éventail qu'elle lui a subtilisé. Pourquoi lui a-t-elle dit ça, à lui? Peut-être veut-elle s'entraîner avec lui? Il rougit à cette idée, la rejetant avec dégoût pour y revenir à nouveau, se disant qu'après tout, il n'existe aucun lien de sang entre eux.

Il n'a jamais regardé Flore comme une amante potentielle, ni même qui que ce soit de l'entourage de sa mère d'ailleurs, mais aujourd'hui, il se rend compte qu'elle est diablement jolie. Et il se rend compte que sa mère serait capable de l'étrangler si elle soupçonnait que de telles pensées puissent lui venir.

D'ailleurs, la voyant revenir et s'asseoir, ravie de sa prestation, il repousse bien fort les images qui le perturbent dans un coin de sa mémoire.

Je ne te connaissais pas une telle sensibilité, chère mère! l'accueille-t-il dans un sourire moqueur.

On se confesse, on se déchire, on souffre en fait et parfois un cri émerge d'entrailles tenaillées.... D'autres s'aiment, mais de toute manière le vrai amour confiant se construit de la souffrance partagée... Sourire bienveillant d'un Capitaine observateur. Tous sont humains, faillibles. Le temps cicatrise tout, mais ne fait pas pardonner... Seul Aristote sait le faire vraiment, pleinement. Ainsi remonte-t-il l'allée centrale, démarche chaloupée, épaules larges, remet le ceinturon à l'heure dans un réflexe naturel d'officier avant de s'arrêter au côté de Kassie, de poser sa destre pogne sur son épaule gauche, regard direct à l'officiante....

Diaconesse, procède, il est l'heure !

Poing de fer se serre sur l'épaule de la reine du jour, sans brutalité, juste affirmation de témoignage sincère....

Invité

Gwendoline attendait le témoin, quand quelqu'un se manifesta et s’avança prés de l'Autel et de sa mère. Elle sourit en reconnaissant l'homme qui était avec elle en salle de doléance, il y à quelques temps déjà de cela. Comment ca mère avait t'elle dit qu'il s'apellait ? Un Vicomte .. Namay, ce devait être ça ...
Mais elle perdit vite son sourire, devant les quelques mots qu'il prononça ... Que l'on ne connaisse pas les règles élémentaire de politesse lorsque l'on porte le haillon, ça dérangeais la blonde, mais elle l'acceptait. Par contre, qu'on l’appelle Diaconesse, qu'on la tutoie, et par un Vicomte en plus, qui ne peut pas ignorer ces régles là ... En d'autres lieux et d'autres circonstances, elle aurait refuser le témoin pour moins que celà ... Mais deux raisons majeures l'en empêchèrent, bien que la société d'Ordre ne la place hiérarchiquement au dessus des nobles, tout vicomte qu'il soit, chercher un Noble armé, pour une petite diaconesse, c'était risqué .. Et, avant cela, elle n'était point au mariage de n'importe qui ... L'union de sa mère était suffisamment entaché de fausse notes comme cela. Elle se contenta donc de garder son air de surprise outragée quelque instants avant de poursuivre par un diplomate,

Ma Soeur, mon Frère ...

Se tournant vers Kassandra et Gregwar

Bien ... Jurez vous de vivre dans l'amour de l'autre, à l'abris du péché, et ce, jusqu'à que le Trés Haut vous rappelle à Luy ?

Il en avait mis du temps pour s'approcher mais il etait bien là pres d'elle sentant sa main sur son épaule, elle savait qu'elle pouvait lu i faire confiance...Un petit sourire s'echappa lorsqu'il tutoya sa fille, elle savait au combien elle detestait cela, allait elle faire une reflexion? Son épaule etait serrait par une poigne de fer mais sans la moindre brutalité...Elle regarda sa fille lorsque celle ci s'aédressa aux futurs époux ...
Jurez vous de vivre dans l'amour de l'autre, à l'abris du péché, et ce, jusqu'à que le Trés Haut vous rappelle à Luy ?
Elle deposa sa main libre sur la main de Namay et serra fortement la main de son aimé, le regarda tendrement et tres amoureusement et prit la parole ayant le regard emplit de larmes de bonheur....
Moi, Kassandra, jure de vivre dans l'amour de l'autre, à l'abrit du péché, et ce, jusqu'à que le Tres haut me rappelle à lui
Puis elle regarda l'officiante.

Tout le monde était enfin là, après quelques inquiétudes.
Tout devrait aller plus vite maintenant.

Namay semblait pressé d'en finir. Il ne doit pas être un adepte de ces cérémonies.

Gregwar ne pu retenir un léger sourire en entendant la facon dont il s'adressait à sa presque belle-fille, mais il repris vite son sérieux.

Kassandra a écrit:: Moi, Kassandra, jure de vivre dans l'amour de l'autre, à l'abri du péché, et ce, jusqu'à que le Très Haut me rappelle à Lui.

A ces mots, accompagnés du regard de Kassandra, une vague d'émotions l'envahit, et il dû faire un gros effort pour pouvoir lui aussi prononcer ses voeux.

C'est en bégayant à moitié, et en écrasant la main de sa compagne, qu'il réussit à dire, avec une certaine solennité:
Moi, Gregwar, jure de vivre dans l'amour de Kassandra, à l'abri du péché et ce, jusqu'à ce que le Très Haut me rappelle à Lui.

Soupirant de soulagement d'avoir pu prononcer cette phrase jusqu'au bout, il relâcha la pression de sa main et regarda en souriant Rozine et Namay, et laissa son regard trainer longuement sur Kassandra, des larmes de joie perlant aux coins des yeux.

Messages : 7 Date d'inscription : 21/09/2010

emue et heureuse pour son amie , mickaella ecoutait les voeux des mariés , les buvant presque
elle ecouta ensuite la diaconnesse, s'attristant d'avoir vu tant de monde partir pendant la ceremonie

elle se signa et attendit la fin de la ceremonie pour aller feliciter son amie

Invité

[Trés court, manque de temps]

Gwendoline sourit

Si les témoins veulent bien donner les alliances de chacun.

Messages : 5 Date d'inscription : 19/09/2010

Rozine, à la demande de la Diaconesse, approcha.
Elle tendit la main dans laquelle elle tenait un petit cousin de sa confection sur lequel reposait l'alliance que son frère lui avait confiait. Celle ci était tenue par un noeud fait d'un ruban de soie et était disposée au centre du petit nid douillet.

Messages : 9 Date d'inscription : 05/08/2009

Louis regardait la scène avec attention. Les mariés allaient échanger leurs voeux; une grande émotion envahit la salle, à la vue du couple lui aussi très ému.

Lorsque ce fut fait Louis entra dans une grande joie, qu'il contient. En effet, ils allaient échanger les alliances. L'attente commença, Louis attendait avec impatience que tout ça soit fait pour enfin féliciter les mariés.

Reflets de pierres vertes observe sourire vite dissipé… avant de s’approfondir… Visiblement surprise, diaconesse s’étonne certainement d’une assurance imposée…Alors celui qui est parfois la lame de l’Eglise qui effectue les basses besognes, celui qui tutoie les Cardinaux, celui qui est chez lui dans tous les édifices de l’Aristotélicité, celui qui a recommandé Ladina aux plus hautes instances de Rome, ne put s’empêcher de la narguer d’un sourire presque moqueur, presque partagé par le marié auquel il adressa clin d’œil imperceptible… Penchement de tête, juste pour voir l’officiante de profil, et d’un coup rit moins le capitaine de tous les combats… observant la témoin adverse…

Alors il appuie sa tempe contre celle de la mariée et lui souffle…. Je la prends où moi l’alliance ? grand sourire presque benêt, papillonnement de cils, l’air innocent dans l’attente de la réponse…. Et grand signe de la main derrière le dos en direction de Louis, lui intimant l’ordre d’approcher rapide….

Crise de panique, mon Dieu il avai t osé ....Pas ce jour bon sang, elle le regarda et n'aimait pas du tout son regard qui lui par habitude a un regard profond et non debile. Elle lacha la main de son aimé et donna un coup de poing sur l'épaule de son témoin et lui fit signe de se rapprocher davantage. Lorsqu'il fut à sa hauteur elle essaya de prendre une voix calme alors que ses yeux etaient comme une mitraillette..Quoi çà existe pas encore? Et bien c'est pas grave...Qu'as tu fais de l'anneau que je t'ai fais parvenir par messager? Ne me dit pas que tu ne l'as pas eut parce que tu as laissé un mauvais souvenir au pauvre petiot , il n'osera plus t'approcher....Elle le foudroyait du regard....C'est pas le moment pour la plaisanterie Carmin....Elle respira un bon coup et essaya de reprendre ses esprits esperant qu'il ne s'agissait que d'une plaisanterie à la Salmo Salar....

Alors il se gratte la tête, réfléchit... et cette andouille de Louis qui ne vient même pas à la rescousse... et il l'écoute.... souvenirs embrumés... la regarde ... Un petiot maltraité... penche la têteLe dernier messager que j'ai envoyé valdinguer à coups dans le derche, c'était lors de ma dernière cuite et ...la regarde presque rougissantEt c'était pas le tien d'abord, me serais souvenu, namayho....L'en est pas tant sûr le cap du coup...Hé oui hein...

Elle se passa la main sur le visage, depitée qu'elle etait...Elle se retourna vers son aimé , le regarda et lui murmura, excusez moi pour ce que je vais faire ici dans la maison du Tres haut mais là...là il le faut....Petit regard vers sa fille puis elle poussa un peu son témoin, lui empoigna le col malgres que se soit un Grand Capitaine et d'une voix dure et seche avec un regard des plus bouillonnant elle prit la parole.....CARMINNNNNNN...Le jeune en question c'était mon messager il t'a remis un petit velin rouge et dans ce velain il y a la bague......IL m'a dit aussi qu'avant que tu lui foutes ton énormes bottes dans son posterieur , il t'a vu le mettre dans une poche de tes braies.....Soupire.....Ne m'oblige pas à te menacer de ma dague CARMIN, eglise ou pas tu sais de quoi je suis capable .....Le regard etait toujours incendiaire, elle n'en demordait pas.....Je te donne quelques minutes pour t'en rappeler et me la sortir sinon.....sinon...je ne reponds plus de moi meme....

Gregwar regardait la scène, un peu énervé, dépité, inquiet...

On aura tout vu dans ce mariage...

Jetant un regard noir au témoin, il prit la main de sa bien aimée pour tenter de la calmer un peu.

Messages : 30 Date d'inscription : 24/07/2010

Yannig s'affaissa sur son siège l'air détendu, les bras croisés... La pointe d'une lame sortant à peine de sa manche. Il n'y avait surement pas de quoi s'alarmer, après tout ils étaient amis mais sait-on jamais... Il serait prêt à bondir.

Messages : 9 Date d'inscription : 05/08/2009

Une nouvelle fois le mariage prenait une tournure... originale.
Louis cru que cela ne finirait jamais. Surtout qu'il était entré dans un grand suspens lorsque les bagues devaient être échangées, et qu'il semblait y avoir un problème vu la colère de Kassie. Namay avait oublié la bague, apparemment.
Celui-ci fit un signe en sa direction... non ? Pourquoi l'appellerait-il maintenant ? Était-ce bien lui qui était visé ?
Pendant son hésitation la colère de Kassie commençait à se déchaîner. Dans le doute Louis décida d'approcher : s'il s'était trompé et qu'on ne l'avait pas appelé, il dirait qu'il avait voulu voir s'il pouvait être utile.

Il s'avança donc près de Namay et des futurs mariés, traversant l'église où tout le monde dormait : on se serait cru dans une classe de maternelle à l'heure de la sieste. Il demanda :
- On m'a appelé ? Puis-je vous être utile ?
Tout en regardant d'un air interrogateur plus particulièrement Namay qui semblait l'avoir appelé.

Gabriel était terriblement en retard. Tellement en retard qu'il avait pensé à ne pas venir du tout en fait, mais bon, un mariage familiale, il se serait fait décapité s'il n'avait pas été là. Aussi quant il arriva, fut il surpris de voir qu'il n'y avait pas de cérémonie. Peut être n'était il pas en retard? Ou l'officiante était plus en retard encore? Ou un témoins? Pourtant tout le monde était assis dans le saint bâtiment, les fiancés devant l'autel...

Non quelque chose n'allait pas, l'office avait commencé mais il y avait une interruption. Et il vit Aubusson. Forcément, une cérémonie avec le vicomte ne pouvait jamais se dérouler normalement. Autant demandant à un spinoziste d'intégrer une Sainte Armée pour lutter conter un cathare, il y aurait plus de chance de succès. Mais cela ne changeait pas sa première question, ou était donc passé l'officiante? Pourquoi personne ne semblait s'en inquiéter?

Alors qu'il s'avançait pour rejoindre sa cousine et avoir connaissance de la situation, il s'aperçut que, dans l'indifférence générale, celle ci avait perdu connaissance et gisait un peu plus loin. Il lacha aussitôt sa crosse et en perdit sa mitre en courant vers elle.

Par tous les Saints, hurla t'il.

A son chevet, il s'approcha pour vérifier si elle vivait toujours et, rassurez par son état, se redressa vers l'assemblée.

Que quelqu'un vienne m'aider à la porter dans la sacristie. Et faite quérir un médecin.

[HRP]Bonjour, GG va reprendre la cérémonie pour pouvoir terminer le mariage et l'enregistrer donc petit RP pour expliquer un changement d'officiant. Désolé pour la longueur du mariage mais LJD Ladina semble indisponible[/HRP]

La brunette qui s epreoccupait davantage de son temoin à cause des alliances ne s'etai tpas preoccupée de sa propre fille l'officiante de la ceremonie jusqu'à ce qu'elle vit son patriarche arrivée presqu e en courant vers elle....Elle essaya de vite comprendre la situation et se rapprocha au plus vite de sa fille gisant là sur le sol froid....

Elle se releva et lança un regard vers son neveu et son futur époux, à eux deux ils pouvaient la porter dans la sacristie......

Trop occupé à jeter ses regards menaçants au Capitaine, Gregwar n'avait rien suivi de ce qu'il se passait autour de lui jusqu'à ce qu'il vit son aimée se précipiter vers l'officiante.

Il comprit alors d'où venaient les cris.

Quittant sa place rapidement, il s'approcha et prit Gwendoline derrière les épaules et sous les genoux pour la porter où on lui indiquerait.

La jeune femme n'était guère plus lourde qu'un mouton dodu, il n'eut pas de mal à la porter seul.

Une fois la diaconesse en sécurité et entourée de personnes compétentes, Gregwar retourna a sa place à côté de Kassandra, attendant que la cérémonie reprenne.

Avec un petit sourire:
Monseigneur, nous pouvons continuer.

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