[RP]Baptême de Albérie Reine Guillaumin, Paroisse d'Eauze 08/02/1458 ( FAICT)

Mary s'était levée tôt ce matin là. Il s'agissait d'un grand jour puisqu'elle allait célébrer le baptême de Albérie, la nièce de sa défunte amie Archibaldane.

Arrivée à Auch, Mary pénétra dans la cathédrale sans perdre de temps. Sous la grande voûte décorée de statues de pierre, elle se signa.
Les sacristains étaient déjà à l'oeuvre, l'un époussetant et cirant les bancs de bois, un autre passant le balai dans les allées, un autre encore disposant les livres de la vertu sur les bancs propres et un dernier allumant les bougies des candélabres.

Mary salua chacun tandis qu'elle remontait la grande allée en direction de l'autel. Le prie Dieu était à sa place à gauche de l'autel, le grand cierge baptismal avait été allumé.
Tout était prêt afin de recevoir Albérie, ses invités ainsi que tous les fidèles voulant suivre la célébration du baptême.
Mary se plaça donc face à l'allée centrale, les sacritains se postèrent non loin d'elle à sa gauche tandis que l'orguiste entamait un cantique religieux en guise de bienvenue aux fidèles.

De l'intérieur de la cathédrale, l'on pouvait entendre les cloches qui résonnaient dans tout Auch et ses alentours.

Lorsque tout le monde fut installé dans la grande batisse, Mary invita Albérie à s'agenouiller sur le prie Dieu tandis qu'un sacristain lui tendait une bible.

Mary s'adressa à l'assemblée d'une voix claire et forte afin que tout le monde puisse entendre:

"Frères et soeurs ! Nous sommes tous réunis ici en cette belle journée de février afin d'accueillir au sein de la communauté Aristotélicienne, Albérie, jeune élusate appréciée de tous."
Puis son regard se reporta sur la jeune femme:

"Albérie, le baptême et la foy sont des choses libres, ainsi, elles ne peuvent être imposées. Il va donc de soit que vous devez demander le baptême, librement et sans contrainte. Demandez-vous le baptême?"

Mary sourit à la jeune femme et reprit:

"Nous allons nous confesser tous ensembles afin que nous accordions le baptême à Dame Albérie, lavés de tous nos péchés.
Répétez après moi...:"

Ema arriva au pas de course, elle avait peur d'être en retard pour le bapteme de sa nièce, elle s'était fait toute belle.
Avait mis sa plus belle robe rose, avait mis de jolies fleurs dans ses cheveux.

Elle avait pris son cheval et était arrivée au galop, elle l'attacha a un arbre, passa sa main sur l'encolure d'éclair, lui fit un bisous et pris la direction de la cathedrale.
Avant de monter les marches, elle dépoussiera sa robe, remit de l'ordre dans ses cheveux.

Elle entra dans cette magnifique cathedrale, fit son signe de croix et s'avança, elle regarda autour d'elle voir si elle reconnaissait quelqu'un.
Elle vit sa nièce pres de l hotel, qu est ce qu'elle était belle, le portrait caché de sa soeur.

Elle s'assit sur un banc , et écouta.

D'une seule et même voix, toute l'assemblée se confessa.
Mary attendit que l'eccho dans la voûte s'estompe puis hocha la tête avant de reprendre:

"Albérie, la procédure canonique exige que le baptême soit demandé en liberté de toute contrainte. Une personne de l'assemblée doit donc témoigner de votre sanité d'esprit et de votre liberté de contrainte. Quiconque puisse s'acquitter de celà, se manifeste."

Ema se leva et s'approcha .

Moi sa tante Emardeche, je confirme que ma nièce Alberie Reine Guillaumin ici presente , a demandé d'être baptisé pour rentrer dans la communauté aristotélicienne
, elle a pris la decision toute seule de se faire baptiser, elle est saine d'esprit.

Ema entendait la suite.

Mary remercia la Dame puis se tourna à nouveau vers Albérie :

"Albérie, le chemin de la foy est long et difficile. Vous devrez affronter bien des doutes, des obstacles. Certains désirent arpenter cette route seuls, d'autres choississent de se faire accompagner d'un parrain ou d'une marraine pour les guider et les épauler.
Que décidez vous?"

Tous se rapprochèrent alors du grand cierge de l'Église, qui brillait d'une douce flamme. On remit à Albérie un cierge baptismal et l'on donna au parrain et à la marraine de petits fagots de bois, afin que du grand cierge, ils puissent allumer celui de leur filleule.

" La foy est comme la vie et la lumière. Elle est un don dont nous avons la responsabilité, et elle nous est offerte par d'autres. Ainsi donc, j'invite le parrain et la marraine à porter la lumière dans le coeur de leur filleule, à faire don de foy."

Albérie tenait à présent le cierge allumé devant Elle. Mary ouvrit le livre des vertus et en lut un extrait à l'assemblée :

LIVRE DES VERTUS -Livre 1, le Mythe Aristotélicien- Partie VII, l'amour.

Citation :

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le seque le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmesns que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais .

"Chers frères, Chères soeurs,
Demander le baptême, c'est dire publiquement que l'on est aimé et que l'on aime Dieu. C'est choisir de dire non à tout ce qui abîme l'homme. C'est choisir de suivre un chemin vers la lumière du Très Haut. Cette lumière qui est ici matérialisée par ce cierge."

Mary se plaça devant le baptistère, mit ses mains en coupole afin d'y recueillir de l'eau bénite et la versa sur le front d'Albérie.



"Je te baptise, Albérie, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité. "

La cérémonie touchait à sa fin...
Mary invita Albérie à revenir près d'elle face à l'autel et à l'assemblée. Elle lui tendit un parchemin sur lequel était inscrit le crédo:

"Répétez après moi, le serment aristotélicien qui guide toute vie. "

Mary sourit à la jeune baptisée, voyant l'émotion l'étreindre. Elle reprit, regardant l'assemblée :

"Albérie, Vous êtes désormais baptisé et faites parti de la grande famille Aristotélicienne. Tous ici sont vos frères et soeurs, unis à vous par la foy et le désir d'arpenter le chemin de la vertu. Soyez-juste avec eux, et ils vous le rendront.
Allez, dans la paix du Seigneur! "

Mary joignant le geste à la parole, ajouta :

" En guise de cadeau de bienvenue dans cette grande famille, recevez la médaille des fidèles d'Aristote et portez la fièrement. Je vous remets également le 'livre de la vertu' qui vous servira de guide tout au long de votre vie."



Mary signa d'un grand geste de croix toute l'assemblée en conclusion de cette belle cérémonie.

Tandis que ses amis vinrent embrasser et féliciter Albérie, Mary rédigea un parchemin sur lequel elle récapitula le nom du baptisé, la date et le lieu du baptême, le nom du parrain et de la marraine afin que l'archevêque puisse établir le certificat de baptême.

i]Ema était toute emue, elle s'approcha fierement de sa nièce, et lui passa delicatement la chaine autour de son cou.[/i]
Elle la serra fort contre elle et lui dit:

Je suis fière de toi, tres fière.

Elle lui fit un bisou.

Tu es tres belle.

Elle ne pouvait s'empecher de la regarder.

Renato avait pris du retard depuis la Franche Comté, et c'est très tard qu'il arriva aux portes de la cathédrale.

Il franchit le seuil, non sans se signer devant le Tout Puissant, à qui il lui devait sa foi.

Son coeur était empli de joie de savoir que sa fille Albertie avait rejoint la grande famille Aristotélicienne.

Il s'approcha vers les premiers rangs, tout en saluant sa filleule, et c'est avec sérénité qu'il pris place à côté de sa fille.

-Tu rayonnes de cette joie intérieure, que seul la foi de Notre Seigneur peut procurer.

En disant cela, il déposa un tendre baiser sur la joue de sa fille.

Lympo qui était arrivé avec les enfants alors que la céreminie avait commencé était resté tranquillement dans un coin. Elle avait suivi la cerémonie avec émotion se disant que bientôt se serait la sienne.

Elle s'approcha d'Antoine et fit la bise à son frère attendant de pouvoir féliciter Albérie. Quand elle put s'approcher, elle la prie dans ses bras et lui fit la bise.

Toute mes félicitations ... j'espères comme toi rejoindre la belle famille aristotélicienne. Je te souhaites tout le bonheur qui va avec.

Elle lui sourit et regarda Antoine. Puis sortant du couffin un petit paquet entouré de papier de soie et orné d'un petit rubanu, elle le tendit à son amie.

Je sais je devrais sans doute attendre mais tant pis. Ceci est pour toi.

Lympo fit un grand sourire à Albérie, heureuse pour elle.