Arrivée du Premier Aumônier de la Garde Episcopale

Messages : 3 Date d'inscription : 27/01/2010

L'Evesque de Langres arriva d ela citadelle Motarde d'Ascalon, où il avait eu entre les mains un parchemin qui émanait de l'Archevêché d'Auch, concernant l'annulation du traité avec la Garde Episcopale, et il souhaitait en savoir un peu plus sur le sujet.

Il se présenta donc devant les portes du palais archidiocésain d'Auch, et demanda audience à un des gardes présents.

Je suis Monseigneur Guillaume de Lyseuil, Evesque de Langres et Premier Aumônier de la Garde Episcopale et Pontificale Romaine. Je viens icelieu solliciter en ma qualité de Haut-Dignitaire, et en représentation du Haut Conseil de cette dernière, un entretien privé avec mes frères d'Auch, sur le sujet d'une annonce émanant de l'Archevêché.

Archevêque Messages : 1098 Date d'inscription : 11/05/2008

Nul besoin de s'adresser au garde, puisqu'au même moment, le prélat auscitain arriva vers l'entrée, portant quelques paniers de victuailles qu'il s'en allait distribuer aux familles pauvres de la ville. Lorsqu'il vit son confrère, il se fit tout sourire.

- Monseigneur de Langres, comment vous portez-vous? Quelle surprise de vous voir à Auch, quel bon vent vous amène en notre province? Vous auriez du prévenir, nous vous aurions préparé un hôtel.

Messages : 3 Date d'inscription : 27/01/2010

Alors qu'il commençait son récit au garde, Guiguil vit ainsi venir Navigius, qu'il salua avec tout le respect qu'il avait pour l'homme.

Ah mon frère, c'est présentement une joie que de vous voir chez vous pour changer. Avouons que c'est plus intimiste que l'EAF.

Il se mit à rire.

Je vais très bien, merci à vous de vous en soucier. Et je constate avec plaisir en voyant le lourd panier que voici que vous semblez en pleine forme également. N'ayez crainte pour mon confort, le seul dont j'ai besoin, c'est celui d'un simple fidèle.

Pour tout vous dire mon frère, je ne suis point présent icelieu en représentation de mon diocèse, mais en représentation de la Garde Episcopale où je suis Premier Aumônier.

J'ai eu entre les mains un parchemin signé par vous, concernant l'annulation du traité signé avec la Garde.

Je dois dire que ma surprise fut grande, et je souhaite que nous puissions parler de cela, afin de comprendre les raisons d'une telle annonce.

Archevêque Messages : 1098 Date d'inscription : 11/05/2008

Le prélat prit un air à la fois grave et sérieux lorsqu'il prit conscience du sujet de la venue de l'Évêque de Langres. Il lui ouvrit la lourde porte de chêne qui donnait accès au palais épiscopale, entreprenant de lui expliquer la situation en chemin vers la suite ''Cello'' qui était depuis toujours réservée aux prélats en visite dans la Province. Rapidement, les domestiques comprirent qu'il fallait préparer un léger repas alors que les deux hommes s'engouffrèrent dans un couloir.

- Il doit bien y avoir presque deux mois désormais que notre traité liant la Garde Épiscopale et le Comté d'Armagnac-Comminges a été rompu. Non pas que la garde n'eût jamais été en grand nombre, mais elle rendait un service fiable et pratique a toute la population. Toutefois, le comté, qui est présentement mu par des hérétiques, a repoussé le traité, sous principe que la clause d'éternité qu'il contenait, brimait les futurs conseils d'Armagnac et la souveraineté du Comté. Missives avaient été envoyées à SE Ingerburge, qui vient d'y répondre. Nous préparons un dossier pour lui présenter la situation a notre prochain voyage a Rome.

Messages : 3 Date d'inscription : 27/01/2010

Guiguil suivit alors l'Archevesque dans les couloirs du palais, menant sans nul doute dans une salle où ils pourraient parler sans craindre d'oreilles indiscrètes sur des sujets aussi délicats que ceux-ci. Les deux hommes marchaient, et commencèrent à parler de la situation.

Je suis heureux d'entendre vos propos mon frère. Il est vray que vostre parchemyn soulevait déjà ces points positifs des services de la garde envers la population. Une population composée tant de religieux que de simples fidèles.

Il écouta ainsi avec soin les propos de Navigius, égrainant son chapelet de la main sous le constat de la situation présente.

Il est toujours pénible t'entendre de tels mots envers nostre Eglyse, nostre Foy. Je savais la situation quelque peu tendue, mais point à ce point. Pourquoi faut-il toujours que l'on prétexte tel ou tel point pour éradiquer la présence religieuse. Cette clause d'éternité n'est qu'un prétexte, nombre de traités en ont, et ils sont pourtant toujours en vigueur. La mauvaise foy à la peau dure, heureusement que nostre Foy est indestructible.

Je suis heureux de constater que vous vous battez afin de préserver l’intégrité de la Province, et je puis vous assurer, que vous avez en la matière mon soutien plein et entier. Si vous avez besoin d’aides, n’hésitez point. Oserais-je demander d’avoir par porteur spécial une copie des propositions ? Car vous n’êtes point sans savoir qu’avec la Guerre Sainte, les esprits sont soumis à rudes épreuves.

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